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Janvier  2011

 

MES ANIMAUX DE COMPAGNIE ET MOI. XI. PAPRIKA, CHIEN TECKEL. 8. Paprika initie la chatte Melusine à l’amour. Paprik et Melusine accompagnent mes études de musique

 

Juliet HAAS,  h.juliet1@rambler.ru 

 

 Cet article est le onzième d’une série de témoignages de Juliet en remontant à sa petite enfance.

 

Les trois premiers se trouvent à CLIC1,  CLIC2,  CLIC3

 

Les sept suivants se rapportent déjà au chien Paprika :

Haas Juliet (2009), Mes animaux de compagnie et moi. IV. Paprika, chien teckel.

1.     « Je fais connaissance »  

 

Haas Juliet (2010), Mes animaux de compagnie et moi. V.Paprika, chien teckel.

2.     Paprik dans toute sa grandeur

 

Haas Juliet 2010), Mes animaux de compagnie et moi. VI. Paprika, chien teckel.

     3. ''Je pars vivre seule avec Paprika,et...je l'emmène à l'école''

 

Haas Juliet (2010), Mes animaux de compagnie et moi.VII. Paprika, chien teckel.

3.     « Paprika avec….mon amoureux, les jeunes filles, les contrôleurs de train, et autres gens »!

 

Haas Juliet (2010), Mes animaux de compagnie et moi. VIII. Paprika, chien teckel.    5. « Jamais deux sans trois »

 

Haas Juliet (2010), Mes animaux de compagnie et moi. IX. Paprika, chien teckel.

     6 .Arrivée de la chatte ''Melusine'',stage en Italie,voyage dans le sud de la France

 

Haas Juliet (2010), Mes animaux de compagnie et moi. X. Paprika, chien teckel. 7. Retour à Paris, Paprika s’offre mon jambon, nous invite au restaurant, séduit la restauratrice, a une surprise avec deux dames très spéciales

 

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Mélusine avait grossi et ses premières chaleurs arrivèrent.Paprik,qui avait tenté à maintes reprises de la séduire,se trouva étonné de ne pas essuyer un nouveau refus,et l'incroyable arriva:il saillit Mélusine!

Elle se laissa faire,puis se retourna en hurlant et en mettant une gifle à Paprika,avant de se rouler sur le tapis et d'en redemander.Paprika s'exécuta,et,plusieurs fois de suite,il en fut ainsi!

Les théories scientifiques,comme quoi la chatte hurle de douleur et non de plaisir étaient mises à mal,c'est le moins que l'on puisse dire!

En effet,la vulve de la chatte est toute petite et adaptée au sexe minuscule du chat.L'instrument visiteur d'un chien est énorme et ne peut rien pour une vulve de chatte.

Paprika s'y prenait exactement comme un étalon chat-ça,je ne le sus que plus tard-mais sans aucune pénétration:il léchait la vulve de Mélusine,puis,celle-ci gémissait et levait sa queue.

Paprika continuait,et Mélusine levait son arrière-train.

Après,Paprika faisait un semblant de saillie entre les cuisses de Mélusine,mais sans la tenir par le cou,comme font les chats.

La saillie était rapide,et Mélusine jouissait si fort,comme n'importe quelle chatte,qu'elle hurlait et se retournait contre Paprik comme toutes les chattes font avec leurs mâles,puis elle laissait cette jouissance couler en elle en se roulant,comme font toutes les chattes.Puis,lorsque la jouissance s'éteignait,elle redemandait une saillie,comme toute chatte qui se respecte.

Ce point est important:dans tous les ouvrages que j'ai consultés,il est mentionné que le pénis du chat est recouvert de petits poils durs qui égratignent très légèrement la vulve de la chatte en se retirant;ceci favoriserait la pénétration du spermatozoïde dans l'ovule.Ceci serait très douloureux pour la femelle,ce qui expliquerait qu'elle hurle et gifle le petit mâle.

Or,Paprik ne pénétrait pas du tout,et donc éjaculait sur le tapis.Après,il restait ainsi,son pénis dehors,les jambes écartées, jusqu'à ce que la boule à la base de son pénis se rétracte,boule qui,d'ailleurs,fait que le chien reste attaché à la chienne tant qu'elle ne se rétracte pas.Ceci peut prendre plusieurs minutes,quelquefois jusqu'à une demi-heure!

Tant que le pénis se trouve ainsi dehors,le chien lâche des gouttes de sperme,on dirait un compte-gouttes.

Puis,d'un coup,la boule se dégonfle,le chien cambre les reins,et le pénis réintègre son fourreau.

En fait,si le chien saillit une chienne,ce n'est qu'à ce moment là qu'il libère sa compagne qui,quelquefois,cherche à se défaire de lui avant,ce qui,pour le coup,paraît faire mal au mâle,qui la rattrape de ses pattes avant pour la maintenir fort et l'empêcher de bouger.

Donc,Mélusine ne jouissait que du frottement de Paprika contre son corps,et cela suffisait à lui procurer un orgasme.Les orgasmes sont très forts,et,lorsqu'ils deviennent à la limite du supportable,la chatte se retourne et donne un coup de patte au mâle,pour qu'il arrête tout.Mélusine faisait donc signe à Paprika qu'elle était au sommet de son orgasme,c'est ça,la vérité.

Mélusine fut castrée quelques mois plus tard-encore une sacrée aventure-et Paprika lui déclenchait des chaleurs artificielles même des mois après l'opération,et les fausses saillies se passaient exactement de la même façon qu'avant,Mélusine allant jusqu'à pisser sur le tapis comme certaines chattes dont les chaleurs sont particulièrement fortes,ce qui prouve aussi que les animaux ont l'amour dans leur tête,tout comme nous!

Au diable les idées reçues!

 

Je suis devenue éleveuse de persans colourpoints deux ans après le décès de Paprika,Mélusine avait neuf ans.Je fus surprise de constater que mes étalons faisaient comme Paprik:ils léchaient la vulve de la chatte,pendant longtemps,avant de saillir.

Après deux ou trois saillies,les petits mâles sont fatigués,et si la chatte en redemande,ils lèchent jusqu'à ce que la chatte ait un autre orgasme,et la ''pédalent''éventuellement sans la pénétrer,puis la relèchent,jusqu'à obtention de l'orgasme.Jamais un bon étalon ne laisse une chatte insatisfaite.

C'est pourquoi il est recommandé de faire dépuceler les étalons par des chattes expérimentées,et inversement,car,si une chatte vierge est saillie par un mâle manquant de douceur,et que celui-ci lui fait mal,la chatte refusera après toute saillie,pour toute sa vie!!!

Tous les éleveurs de chats savent cela!

Encore une fois,la théorie des scientifiques est mise par-terre.

 

J'espère ne pas avoir choqué certains de mes lecteurs par des propos par trop osés,si c'est le cas,je m'en excuse.Mais je crois qu'il n'est pas mauvais de rétablir une vérité qui a fait l'objet de tant d'études qui s'avèrent fausses sur la sexualité des chats.

 

L'année scolaire avançait,je travaillais dur pour l'obtention de la licence,mais les effets du traitement de Paprika à base d'antibiotiques et de cortisone commençaient à se dissiper.Les crises d'asthme redoublaient d'intensité,et je ne pouvais pas partir en cours dans ces conditions.

Je retournai chez ma véto,qui me dit que ses surrénales n'étaient pas en bon état,et qu'on ne pouvait pas tenter d'autres piqûres sans risque d'accident.L'on tenta un traitement à la théophylline,qui ne servit pas à grand-chose.

Presque tous les matins,Paprik étouffait,et je devais rater les cours pour faire la garde-malade.

Je sentais ma licence s'envoler,j'étais angoissée à l'idée que Paprika pouvait mourir,bref,rien n'allait plus.

Je lui massais la poitrine,le mettais devant la fenêtre ouverte pour le soulager,lui donnais un mélange de miel et de vinaigre,pour faire sauter les crises.

J'arrivais à l'empêcher d'étouffer tout à fait,mais ça devenait invivable.

J'étais,moi aussi,très mal en point,souffrant d'une angine chronique ne répondant à aucun traitement,à force de me nourrir sur le pouce et de me surmener.

Pili m'aidait en m'invitant dans son restaurant,mais je ne pouvais pas y aller tout le temps,très gênée que j'étais,vu qu'elle ne me présentait plus l'addition.

Je vis un ORL réputé qui me dit que je n'avais qu'une solution: l'opération des amygdales.

Je refusai catégoriquement,vu mon état de fatigue: faiblesse générale due à des problèmes de dysménorrhées pendant trois semaines sur quatre,plus une bronchite chronique résistante à tous les traitements,elle aussi.

Je craignais donc un incident avec une chirurgie,et dans ce cas,que seraient devenus Paprika et Mélusine?

Je ne pouvais pas risquer un séjour à l'hôpital,je devais être à la maison pour eux.

Je téléphonai à une vieille amie,qui avait été résistante dans le réseau de Jean Moulin,en qui j'avais une confiance absolue,et lui racontai mes problèmes.

Elle me rassura en me donnant l'adresse de son médecin,qui la soignait depuis X années à l'homéopathie.

Je décidai donc de prendre rendez-vous chez ce médecin,qui me dit que ce serait long de refaire mon système immunitaire,après tous les antibiotiques que j'avais pris d'une façon répétitive.

Son traitement améliora nettement la situation,quoique,pour les dysménorrhées,''tintin'',hélas!

L'angine chronique se dissipa,et je retournai le voir quelque temps après pour ajuster mon traitement.

Ce médecin était un vieux monsieur charmant,qui adorait la musique...et les chiens.

Je décidai de lui parler de Paprik,dont le cas était plus que préoccupant.Il me dit que l'asthme est une maladie très difficile à soigner,vu que lui-même en était atteint,et qu'il n'arrivait pas à grand-chose.Mais il soignait souvent sa propre chienne,qui était très vieille,et bien pour son âge.

Il me posa mille questions sur Paprika: préférait-il être couché sur le côté gauche ou sur le droit, avait-il trop chaud ou était-il frileux,était-il amélioré en mouvement ou au repos...était-il sexuellement excité ou indifférent,était-il angoissé ou non...Sur ces deux derniers points,il me fut très facile de répondre!

Il me demanda d'imiter la toux de Paprik,et je m'exécutai du mieux que je pus.

Je repartis avec deux ordonnances,une pour moi,et une pour Paprik,qui avait sur la sienne,en cas de crise grave,à prendre un mini morceau de comprimé de cortisone.

Je commençai pour Paprika le soir même l'heure dite.

Le lendemain,pas de crise.

Je lui fis son traitement à la lettre,et pas une fois je ne dus lui donner de mini-dose de cortisone,car il ne toussa plus jamais de sa vie!

Ce médecin l'avait sauvé,et je pus retourner en classe...avec Paprika.

En me voyant de retour,après un deuxième trimestre manqué,tout le monde fut soulagé,et j'expliquai que je devais à ce monsieur d'avoir sauvé Paprik...,et peut-être mon année,promettant de rattraper mon retard.

Paprika étant sauvé,moi allant mieux,tout baignait,mais il fallait que je mette les bouchées doubles pour cette licence.Avec tout le retard que j'avais pris,ça allait être dur!

Je travaillais nuit et jour,lorsqu'un ami guitariste,espagnol,avocat de son état,ayant lâché le droit pour la guitare classique,me demanda de l'accompagner dans le concerto d'Ohana,pour sa licence de concert.

Ce concerto superbe est réputé pour son extrême difficulté,le troisième mouvement ayant une rythmique impossible.Heureusement que j'avais joué beaucoup de Bartok,qui m'avait bien dressée aux rythmes pairs-impairs,au contre-temps et j'en passe.

J'acceptai de l'accompagner,malgré ma surcharge de travail,tout en sachant que sa réussite au concours dépendrait en grande partie de moi.J'avais intérêt à ''assurer'',et à pouvoir rattraper en cas de petite erreur de sa part,sans que personne ne s'en aperçoive.

Paprika,présent dès la première répétition,avait l'air content de notre travail.

Il faisait le beau après nos exécutions finales des jours suivants,ce qui était de très bon augure.

Il avait une oreille très musicale,comme beaucoup de ses congénères,d'ailleurs!

Après les répétitions,nous allions manger chez Pili,si heureuse que je lui amène un si beau jeune homme espagnol,''bien sous tous raps''!

Ils venaient tous les deux de la même région,et une grande complicité nous unissait tous les trois.

Je faisais un mémoire,une sorte de petite thèse,sur le quintette pour deux violoncelles de Schubert,compositeur inécoutable,lorsque bien interprété,sans une boîte de Kleenex à proximité.

Je travaillais de tête,en lisant la partition.

Arrivée au bout de mon analyse,je dis à Paprika qu'il serait plus prudent d'écouter l'œuvre,pour m'assurer que je n'avais rien oublié.

Il me regarda,et me fit signe avec sa tête,comme s'il me le déconseillait.

Je lui dis alors:

''Pourquoi tu ne veux pas que je l'écoute?''

Il imita un bruit de pleurs.Je lui dis alors:

''Paprik,ça fait un mois que je travaille dessus,je le sais par-cœur,je l'entends dans ma tête,je vais résister,je suis sûre!''

Alors il fit mine de se désintéresser de la question,se coucha en soya bean,et je mis la cassette.

Au bout de quelques secondes,une violente envie de pleurer s'empara de moi.Je tins à peu près trois minutes,et je m'effondrai pour de bon,me précipitant sur le magnétophone pour faire cesser ce supplice.

Paprik souleva sa tête,me regarda en haussant les épaules et en soupirant,levant les yeux au ciel.

''Une fois de plus,c'est toi qui as raison'',lui dis-je.''Tant pis,j'irai remettre mon mémoire sans l'écouter en vrai''.

Paprik eut l'air de sourire devant ma raison revenue.

Schubert finit d'écrire ce quintette sublime quelques semaines avant sa mort,sachant parfaitement ce qui l'attendait,et ce quintette est une sorte de condensé de toutes ses œuvres et de tous ses souvenirs.Je ressens la toute fin de l'œuvre comme un coup de couteau que Schubert retournerait contre lui.

Cet homme délicieux et toujours gai avec ses amis n'a écrit que des œuvres où son cœur pleure en permanence.Peu d'interprètes le ressentent ainsi,mais hélas,ce génie fut malheureux comme les pierres. Il mourut à trente et un ans,d'une syphilis contractée après le seul rapport sexuel qu'il ait jamais eu...

Quel destin!

Paprik savait comme je ressens les choses,il veillait sur moi,il était tout pour moi.

Je ne pus rejouer moi-même du Schubert que très longtemps après,l'âme toujours déchirée,mais j'y suis arrivée.

Toujours est-il que,grâce à Schubert,j'eus une note correcte qui me permit de me présenter au terrible oral,pour lequel j'avais loupé tant de cours à cause de Paprik.

La seule oeuvre dont j'étais sûre,c'était le Don Juan de Mozart.Mais j'avais une chance sur cinq d'être interrogée dessus.

Mais...la chance me sourit enfin,je tombai sur Don Juan...Et je réussis mon exposé,et obtins ma licence.Ouf!Mais il fallait préparer celle de mon ami espagnol,et le travail n'était pas fini!

J'espérais que Paprika allait rester en bonne santé,mais je ne me doutais pas que Mélusine allait me jouer un sale tour.

Elle dormait à côté de mon oreiller,et,un matin,à quelques jours du concours,je vis des petites traces verdâtres sur le drap.Je n'y fis pas trop attention,mais elle ne voulut pas manger,et elle avait l'air fatiguée.

Le lendemain,elle n'était pas bien du tout.Paprik essayait de la stimuler,en vain.Et de nouveau du vert sur le drap.

Nous prîmes notre petit déjeuner en vitesse,et je dis à Paprik que nous allions l'emmener tout de suite chez le vétérinaire.

Paprik haletait d'inquiétude,et,comme il haletait très rarement,ce comportement m'inquiéta.

Nous partîmes en marchant vite,et arrivâmes chez Mme R.,qui diagnostiqua une métrite.

''Il faut l'opérer'',dit-elle.

J'avais peur du bistouri,et lui demandai s'il n'y avait pas un autre moyen.

Elle me proposa de la blanchir avant aux antibiotiques,mais pour l'opérer moins à chaud,ce qui serait moins dangereux pour elle.

Il fallait que je la ramène en urgence au cas où elle ne serait pas mieux le lendemain.Elle fit une piqûre,me donna des tablettes à administrer,et me dit de la rapporter,au cas où elle irait mieux,cinq jours plus tard,et qu'elle l'opèrerait.

''Mais c'est la veille d'un concours!''lui dis-je.''S'il lui arrive quelque chose,jamais je ne pourrai jouer!''

Elle me dit de l'amener le soir,et qu'elle interviendrait le lendemain,jour du concours.

Inutile de vous dire dans quel état j'étais pendant ces quatre jours,malgré l'amélioration de Mélusine,et la pseudo quiétude de Paprika.

Je ramenai Mélusine comme prévu chez Mme R.,et,malgré la nette amélioration de son état,elle serait opérée et je devais ne la reprendre que le surlendemain.

Elle fut opérée le jour du concours,et je ne sais pas comment j'ai réussi à jouer comme si de rien n'était,si ce n'est que l'on est en état d'auto-hypnose-terme à la mode mais représentatif-lorsqu'on interprète une oeuvre. D'autant plus que nous fûmes interrogés sur le troisième mouvement!

La prestation de mon camarade avait été éblouissante,et je devais être à la hauteur pour le mettre en valeur.Je réussis,et il fut reçu.

Je courus dans une cabine téléphonique pour prendre des nouvelles de Mélusine,Dieu merci,tout s'était bien passé.

Malgré ces bonnes nouvelles,je n'étais pas vraiment joyeuse,car je n'avais pas pu emmener Paprika pour le concours,et je devais aller faire la fête illico avec tous les amis sans avoir le temps de passer chez moi pour le récupérer.

Je me sentis bien seule,ce jour-là,malgré la liesse générale,et je ne fus heureuse qu'en rentrant,en retrouvant mon petit Paprika.

Le lendemain,après une nuit agitée,Paprik et moi allâmes chercher Mélusine,bien remise déjà de son opération.Elle avait le ventre rasé et une belle couture.Elle eut l'air ravie de me revoir,et rentra dans son panier d'elle même,pressée de rentrer à la maison.

Une fois arrivés,Paprik eut l'excellente idée de vouloir la saillir!

Je téléphonai aussitôt à Mme R.,qui me dit de les séparer immédiatement.Comment faire?Je n'avais qu'une pièce,une cuisine ouverte et une salle de bains.

Mme R. me dit de déposer Paprik chez ma mère jusqu'à ce qu'on enlève les fils.

Je n'étais pas très chaude,vu que les deux fois où je l'y avais laissé,pour partir en vacances avec des amis,il avait eu une crise de foie.De plus,je vivais dans l'angoisse en pensant à lui sans cesse.Mais Mme R. me dit que Mélusine risquait une éventration,et que ce serait très grave.

J'appelai ma mère pour lui demander de prendre Paprik quelques jours.Elle fut d'accord,et je l'emmenai tout de suite,la mort dans l'âme.

Ma mère me rassura en me disant que je le récupèrerais vite et que je pouvais passer le voir quand je voudrais.Je la remerciai et repartis en me jurant de revenir le voir le lendemain.

Ce que je fis le midi,après mon travail.Paprik me fit une fête pleine de petites ''Colettes'',et voulut repartir avec moi.

Je lui demandai de rester,et lui dis que je reviendrais vite.Il me regarda partir d'un air lamentable,les oreilles basses et le regard éteint.J'avais envie de pleurer,mais je devais partir à Boulogne pour prendre mon cours d'harmonie chez Narcis.

Cela me changea les idées,et je pris le chemin du retour après mon cours,contente à l'idée de retrouver ma petite Mélusine,que je pourrais cajoler à mon aise.

 

Note : Juliet se verrait bien être l’auteur d’un ou plusieurs ouvrages autour de vaste thème de notre relation à l’animal de compagnie, tout au long de la vie. Qui aurait des connaissances intéressées dans le monde de l’édition, serait très aimable d’établir le contact avec Juliet.