Sections du site en Octobre 2009 : Ajouts successifs d’articles -- Sujets
d’articles à traiter – Pour publier -- Post-Polio -- L'aide à domicile --
Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien --
L’animal de compagnie -- Histoires de vie -- Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de
l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –
Le webmestre.
RETOUR A LAPAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES DE TOUS
LES ARTICLES : CLIC SYNTHESE GENERALE: CLIC
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Juillet
2010
MES ANIMAUX DE COMPAGNIE ET MOI.VIII. PAPRIKA, CHIEN
TECKEL.5. JAMAIS DEUX SANS TROIS !
Juliet HAAS, h.juliet1@rambler.ru
Cet article est le huitième d’une série de témoignages de Juliet en
remontant à sa petite enfance.
Les trois
premiers se trouvent à CLIC1,
CLIC2, CLIC3
Les quatre suivants se rapportent
déjà au chien Paprika :
Haas Juliet (2009), Mes
animaux de compagnie et moi. IV. Paprika, chien teckel.
1 « Je fais connaissance »
Haas Juliet (2010), Mes animaux de compagnie et moi. V.Paprika,
chien teckel.
2. Paprik dans
toute sa grandeur
Haas
Juliet (2010), Mes animaux de
compagnie et moi. VI. Paprika, chien teckel.
3.
''Je
pars vivre seule avec Paprika,et...je
l'emmène à l'école''
Haas
Juliet (2010), Mes animaux de compagnie et
moi.VII. Paprika, chien teckel.
4. « Paprika avec….mon
amoureux, les jeunes filles, les contrôleurs de train, et autres gens »!
°°°°
Je n'en ai pas encore parlé,mais Paprika était très
malade depuis l'âge de un an,rongé par un asthme cortico-dépendant,qui l'étouffait fréquemment malgré le
traitement.
Nous luttions pendant
des heures,des nuits entières,pour sa vie qui ne tenait qu'à un fil,pendant les crises,calmées
seulement momentanément par la cortisone,qui lui
anéantissait sournoisement,au fil du temps,sa fonction surrénalienne.
C'était un asthme à la
Marcel Proust,peut-être
d'origine psychosomatique,comme chez le grand écrivain,mais néanmoins atroce.
Cet asthme qui terrifie,et qui fut en fait,au fil des années,un
catalyseur pour moi,me faisant réviser au plus
profond la notion que je me faisais de la médecine,et
qui me fit entrependre de longues démarches et recherches,pour tenter de retarder son trépas.
En effet,toutes les histoires drôles que je relate ici,ainsi que notre vie commune,étaient
assez souvent situées entre deux crises.
Ce regard charmeur se
commuait parfois en expressions qui faisaient froid dans le dos.Ces
expressions étranges et angoissées n'étaient pas étrangères à ce côtoiement de
la mort,contre laquelle il
se battait de toutes ses forces,aidé et soutenu par
sa maîtresse,qui,il faut le dire,n'en
menait pas large,sans trop le lui montrer.
C'est Paprika qui m'a
permis de me conforter dans l'idée qu'il n'y a aucune ''différence''-mot
galvaudé à l'époque actuelle,qui m'insupporte-entre
les biens-portants et les mal-portants,les handicapés
et les valides.Ce n'est pas une différence,c'est
un problème.Un problème contre lequel la personne concernée,et son entourage,doivent
lutter.Alors,on fait ce qu'il faut,pour
s'occuper de ce problème,et on vit avec.
De plus,rien
ne dit que ces personnes,ne pourront jamais guérir de
leurs maladies,ou autres handicaps.Et
puis,il ne faut jamais se laisser dire par les
médecins qu'il n'y a ''rien à faire''.Ce n'est pas parce que les médecins ne
peuvent rien faire,qu'il n'y a rien à faire.Et il y a plusieurs façons de guérir,pas
toujours apparentes,d'ailleurs.Ces façons commencent
à peine à intéresser le corps médical,qui,hélas,est
toujours emprisonné dans son carcan doctoral,ridicule
reliquat des Thomas Diafoirus,et autres morticoles,porteurs de sinistres augures,tels
des déiformes de carton-pâte,qui mettent la science
sur un piédestal si élevé,qu'ils en oublient le mystère
de la création,et les miracles,qui,pourtant,
existent.Il faut y croire.J'y
croyais,alors que Paprika était condamné par la médecine,à plus ou moins brève échéance.
Maintenant,je vais reprendre le cours de mon récit,comme si de rien n'était.
Après un été très intéressant,passé à Saintes dans
le cadre d'un festival de musique baroque auquel Paprika avait participé
activement avec nous tous,nous décidâmes de déménager
dans un joli studio que l'un de mes amis avait eu la gentillesse de nous louer,en priorité.
Lors des repas,Paprik,assis sur mes genoux,s'arrangeait
pour essayer de voler ma nourriture.Soit il léchait
le bord de mon assiette,en tordant son cou, sa tête
de profil,léchouillant l'assiette à travers ses prémolaires,soit la pointe de son museau faisait des
mouvements de va- et-vient,cette fois verticaux,suivant le mouvement de ma fourchette,aussi
avides que ceux horizontaux qu'il effectuait pour regarder les mutines
donzelles qui traversaient aux feux rouges.De temps
en temps,il happait une bouchée.Je
faisais semblant de le gronder pour toutes ces incartades,et
il le sentait,ce qui fait qu'il s'en donnait à cœur-
joie.
Lou,curieusement,ne
disait rien,peut-être était-il secrètement content
que sa cuisine plaise à un aussi fin amateur que Paprika?
Je m'inscrivis cette
année-là en diplôme d'analyse musicale,c'est à dire
en deuxième année d'analyse,ayant déjà le niveau requis,avec une professeure excellente et très remarquable,et je décidai d'y emmener Paprik.Il
devint dès le premier cours la mascotte,la
professeure adorant les animaux.Elle était l'heureuse
propriétaire d'une petite Mélusine,persane noire de
son état,âgée à l'époque de quinze ans,dont elle parlait très souvent,nous
vantant ses exploits.Cette dame était par ailleurs
fort misanthrope,et elle n'aimait dans sa vie privée
que la présence des animaux,alors que les humains l'insupportaient.Elle tomba raide dingue de Paprik.
Lorsque j'arrivais en
cours avant elle,je
m'installais avec Paprik,dissimulé sur mes genoux,sous la table.Lorsqu'elle
rentrait en classe,la professeure,ne
voyant pas son chouchou d'emblée,s'écriait,affolée:
''Où est Paprika?''
Tout le monde la rassurait,et elle poussait un
soupir de soulagement,en disant:
''J'avais peur qu'il
ne soit encore malade!''
Toute la classe la rassurait,et le cours commençait,avec
l'exposé d'un étudiant particulièrement brillant,lui-même
propriétaire de deux chats.Il était d'une force éblouissante,et lui et la prof se renvoyaient la balle.Un régal.Ce fut une année extraordinaire,pleine d'études,de
copains,d'amour,de ''petits restos'',la vraie vie d'étudiante,avec Paprik en plus,qui participait à tout et ne me quittait jamais.
Un matin,Paprika me réveilla comme
toujours avec une fête endiablée et force ''Colettes'',alors
que Lou s'affairait déjà en cuisine.
Me voyant réveillée,il me dit:
''Tu vas voir
comment il t'aime,ton chien!Je t'avais dit que je te donnerais la preuve qu'il
n'est qu'un paquet de réflexes de Pavlov,et tu vas
voir que c'est moi qui ai raison!''
Je dis:
''Comment
vas-tu faire?''
Il répondit:
''C'est très simple,je vais faire crisser le
papier du paquet de biscottes,et tu vas voir que ton
chien préfère les biscottes à toi,et qu'il va
t'oublier tout de suite!''
Je lui dis d'essayer,alors que Paprik continuait à me faire sa fête pleine de bisous.Soudain le papier crissa,et
Paprik se précipita à la cuisine,me
laissant sur le carreau!
''Tu vois,''dit Lou triomphant,''il ne
t'aime pas,il n'en a rien à
faire de toi,y a que la bouffe qui l'intéresse!''
Je restai
bouche bée.Paprika me délaissait pour filer,ne pensant qu'à manger!Horreur,Lou avait raison,il
ne m'aimait que par intérêt,quelle trahison!Puis,je me ressaisis,je
me levai et dis:
''C'est normal,qu'il se précipite,ce
bruit lui signifie qu'il va avoir son petit déjeuner,il
a très faim,je le comprends,même
si c'est un réflexe de Pavlov.De plus,même
s'il n'est qu'intérressé,il m'aime,j'en
suis sûre.De toute façon,je
m'en fous,moi,je l'aime comme il est.''
Lou me dit
alors:
''Tu peux
prendre sa défense,comme toujours,mais je sais ce que je dis et je vois dans tes
yeux que tu sais que j'ai raison.''
Je ne pus nier
cet état de fait,mais je fis
contre mauvaise fortune bon cœur.
Plusieurs
années après,j'eus une panne d'électricité,qui
dura plusieurs jours.En rentrant chez moi,j' actionnai l'interrupteur: pas de lumière,bien
sûr.
''Suis-je
bête'',pensai-je,et j'allumai des bougies.
Puis j'allai
aux toilettes,et de nouveau,j'actionnai l'interrupteur.
''Mais je suis
gâteuse'',me dis-je.
Puis,je pensai que j'étais conditionnée,comme
les chiens de Pavlov!Réflexe conditionné,que
d'actionner un interrupteur électrique,c'est évident!Tous les mammifères supérieurs sont des chiens de Pavlov!Je repensai à Lou,qui
était depuis longtemps parti vivre à l'étranger,et
dont je n'avais plus l'adresse.
''Dommage'',me dis-je,''c'était l'occasion rêvée de lui renvoyer la
balle!''
Je courus vers Paprik,étonné de tant d'empressement,et je lui dis sur un ton emphatique:
''Mon fils,nous sommes tous des chiens
de Pavlov!''
Paprika me
regarda alors,et je lus
nettement dans ses yeux:
''Ah!bon?Tu ne le savais pas?''Je me
jetai sur lui et l'embrassai autant que je le pus.
Nous partîmes,une fois, quelques jours
en vacances en Bretagne,et nous avions réservé dans
un petit hôtel, car la tante de Lou n'avait pas la place de nous loger.La patronne de l'hôtel était une ''anti-chiens'',et là,charme ou pas charme,elle ne
voulait pas de Paprik.Pourtant,nous avions prévenu à
la réservation,mais l'accueil fut plus que glacial.
Elle avait peur que
Paprika ne soit pas propre,mais,finalement,sur notre insistance,elle nous laissa une chambre.
Hélas,Paprika eut une gastro à la suite du voyage-eh oui,toujours
ses angoisses-et Lou nettoya la moquette de façon à ne laisser aucune trace,je dis bien,aucune.Mais la
patronne eut vent de l'affaire,car nous fûmes obligés
de demander le nécessaire pour nettoyer.J'eus beau
expliquer que j'allais tout de suite chez le vétérinaire,et
que cela ne se reproduirait plus,rien n'y fit,elle résolut de nous mettre à la porte.
Tous les hôtels de la
région étaient complets,que faire?Lou
résolut que nous laisserions Paprika chez sa tante.J'étais
désespérée,car je pensais que Paprika serait capable
de fuguer,et être séparée de lui m'était insupportable.N'ayant pas d'autre solutions,nous
allâmes chez la tante après avoir acheté un antidiarrhéique,et
je la suppliai,le soir arrivé,de
garder Paprika enfermé dans la maison,ou à l'attache
dans le jardin,jusqu'à ce que l'on arrive le lendemain.Mais cette femme était têtue,et
j'avais un horrible pressentiment,malgré les
consolations de Lou.
Le lendemain matin,nous retournâmes chez la tante,et
Paprika,hélas en liberté,reconnut
la voiture et se précipita dehors,alors qu'une DS
arrivait sur la route,au même moment.Je
poussai une méchante gueulante,comme une femme qu'on assassine,et,miracle,la DS s'arrêta,Paprika
terrorisé,couché devant la roue avant!!!
Je me précipitai dehors,redis STOP en hurlant.Lou se précipita aussi,et
Paprika partit comme une flèche,en courant sur la
route comme un fou.Il avait perdu la tête et courait
droit devant,sans répondre à nos injonctions de s'arrêter,alors qu'en temps normal il comprenait
parfaitement.
Je hurlai:''s'il y a
une autre voiture,il est
foutu!''
Lou me cria:''continue de courir,je fais le tour par l'autre côté!''
J'obéis à Lou,qui connaissait les lieux par-cœur,et je m'imaginais Paprika déjà mort,écrasé
par une autre voiture,lorsque je vis Lou courir dans
l'autre sens,se précipitant à plat ventre sur Paprika,pour le stopper net. En hurlant,de
la voiture de Lou,j'avais sauvé Paprik
dans un premier temps.En effet, la conductrice de la
DS nous attendit gentiment dans sa voiture pour voir l'épilogue de l'histoire.Elle nous dit ne s'être arrêtée que parce qu'elle
avait entendu hurler,ne sachant pas qu'il y avait un
teckel couché sous sa roue,paralysé par la terreur,ce qu'elle ne découvrit que lorsqu'il partit comme
une furie.Elle aussi avait peur qu'une autre voiture
ne l'écrase,c'est pourquoi elle nous attendait,espérant un miracle,qui
eut lieu grâce à l'idée de Lou de faire le tour.Je
remerciai la dame pour sa gentillesse,et son heureux
réflexe. Je crus néanmoins mourir de peur, rétrospectivement,et
de peur que ça ne recommençât le lendemain,tellement
la tante de Lou était bouchée.Lou me rassura en me
disant qu'on se garerait beaucoup plus loin et que l'on aborderait la maison de
façon à ce que Paprik n'aille pas sur la route,même s'il nous apercevait avant.Mais
je tremblais,maudissant la patronne de l'hôtel et la
tante stupide,qui,soit-disant,connaissait bien les chiens.Elle ne l'attacha jamais,malgré
mes supplications,mais le plan de Lou marcha,et il n'y eut plus d'autre accident.
Une autre fois,nous partîmes pour la montagne,où Loulou avait des amis.
Le séjour était
fort agréable.
Paprika appréciait
tout particulièrement les charcuteries savoyardes,les tartiflettes et la fondue,ainsi
que la râclette.Cela le changeait de la viande hachée
et des boîtes de Pal.
Mais le grand
air le faisait digérer,et,comme
il n'était pas à l'hôtel,mais chez des amis qui
n'étaient pas à cheval sur la propreté.....eh bien,il
fut propre.
Mais un jour,nous allâmes nous promener
sur un chemin,avec,sur la droite,une
pente très forte,recouverte d'aiguilles de pins.Je voulais mettre Paprika en laisse,mais
tout le monde me trouva ridicule.
Hélas,je n'insistai pas,pour ne pas avoir
l'air d'une névrosée.Je marchais,le
ventre serré,lorsque Paprika alla flairer un peu trop
près du bord,et glissa.
Il faisait des
tonneaux sur lui-même et je le voyais déjà atteindre le précipice,situé
en contrebas.Je hurlai de terreur,en
me cachant les yeux,et ne les rouvris qu'au moment où
il fut stoppé dans sa chute,par un pin!Il en profita pour se remettre à quatre pattes,et tenta de remonter,mais
ça glissait.Je vis sa musculature puissante se
gonfler sous l'effort,et il me sembla alors être un
grand animal sauvage,capable de toutes les prouesses.Lentement,trois pas en avant,deux
en arrière,il remontait.Mais
je tremblais qu'il ne reglissât,et ne tombât.
Le copain et
Lou avaient trouvé une branche et la tendirent à Paprik,pour
qu'il l'attrape.Mais Paprik
était trop loin,et continuait sa laborieuse remontée.D'un coup,ses forces décuplèrent,et,dédaignant la branche,il
se précipita vers moi,en arrivant à courir à plat ventre.Je l'attrapai en pleurant,l'embrassai,l'attachai
avant de le reposer,et''j'engueulai'' les amis et Lou
avec des mots bien choisis,pour leur dire clairement
ma façon de penser.
V...,l'ami de Lou,avoua qu'il était
vraiment heureux que Paprika fut remonté,car,s'il
n'avait pas pu,il ne serait pas allé le chercher,sachant ce qu'il y avait en-bas!!!Des
courants impraticables où le meilleur des nageurs se noierait!!!
Malgré cet aveu
circonstancié et honnête,mes
injures redoublèrent de violence.Ils étaient
honteux-pour une fois-et regardaient le sol sans piper mot.
Nous
continuâmes la promenade,et je retrouvai un semblant
de bonne humeur,sachant Paprika attaché, jusqu'au
retour à la maison.Ce jour-là,j'appris
que,dorénavant,je saurais dire non,et
j'écouterais toujours mes pressentiments,sans me
préoccuper du jugement des autres,qui,preuve en est,était moins bon que le mien:entre
la voiture et le précipice,le vase avait débordé.
Un autre jour,je découvris,grâce
à Loulou,que les teckels ont le crâne dur.
En effet,ces messieurs faisaient un concours
de course-à celui qui arrivera le premier-et le terrain était bordé par un trottoir,tout autour.
Ils faisaient
des allées et venues,et,tout
à coup,l'on entendit un TOC.
Lou s'arrêta: Paprik venait de se cogner la tête contre le trottoir!
Nous nous précipitâmes
à son secours.Paprik semblait tout étonné,comme se moquant de notre
inquiétude!
Je lui tripotai
le crâne toutes les deux minutes,rien:
pas de douleur,pas de bosse,pas
de nausées,pas de malaise,rien,vous
dis-je.
Lou me fit part
de son effarement:
''Quand j'ai
entendu ce bruit si sec,j'ai pensé qu'il serait raide mort.Il
a le crâne solide,ton chien''!
Expérience à ne
pas tenter,naturellement,mais c'est bon à savoir,au cas
où...
Les teckels ont
des carrosseries de voitures allemandes!!!Attention quand-même,les ''quarts d'heure de folie''sont
toujours risqués!Autant pour les chiens que pour les voitures,aussi solides soient-elles!
Un autre jour,nous nous promenions dans un pré,et Loulou eut cette remarque hyper comique:''ce
qui est génial,avec ton chien,c'est
qu'il soit debout,assis ou couché,il
n'y a aucune différence''!A retenir par tous les propriétaires de teckels,c'est tellement vrai et tellement marrant.
Note : Juliet se verrait
bien être l’auteur d’un ou plusieurs ouvrages autour de vaste thème de notre
relation à l’animal de compagnie, tout au long de la vie. Qui aurait des
connaissances intéressées dans le monde de l’édition, serait très aimable
d’établir le contact avec Juliet.