Sections du site en Octobre 2009 : Ajouts successifs d’articles -- Sujets d’articles à traiter – Pour publier -- Post-Polio -- L'aide à domicile -- Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien -- L’animal de compagnie -- Histoires de vie -- Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –Le webmestre.
RETOUR A LA PAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES
DE TOUS ARTICLES : CLIC SYNTHESE GENERALE: CLIC
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Avril 2014
Introduction :
Sur
la dépression, on verra également sur ce site, les articles :
Sousa Alain (2006), Dépression : des signes qui ne trompent pas
Sousa Alain et Lemaire Florence (2009), La dépression, une véritable maladie
Sousa Alain (2012), La dépression chez les seniors
Seniorplanet, Professeur François Piette
(2007), La dépression de la personne
âgée
Van den Bosch Philippe,
Logique de la dépression ( ouvrage, 1997)
Prigent Yves, Rougier Stan, La dépression.
Une traversée spirituelle (ouvrage, 2006)
Tandis que nous voyons dans l’Internet un puissant moyen
de rester en lien, et de pouvoir se sentir utile en avançant en âge. Voir par
exemple :
Charcosset Henri ( 2012), Combler son manque d’ identité sociale active
à l’aide de l’Internet
Charcosset Henri (2013), Isolement,
solitude à tout âge. L’internet comme moyen à terme pour y remédier. Echanges
sur un forum
Charcosset Henri et Colozzi Claudine ( Entretien) (2011), L’ insertion sociale active des personnes
âgées ou /et handicapées.
L’Internet à la base de progrès majeurs
Charcosset Henri ( 2013), Vieillesse et mort. Croire ou ne pas croire.
Condensé bibliographique. Réflexions
!
°°°°°°
“LA
DÉPRESSION APRÈS 70 ANS PRÉSENTE DES SPÉCIFICITÉS” DR Patrick LANDMAN
Psychiatre,
auteur de TRISTESSE
BUSINESS
|
|
|
|
AU-DELÀ DE 70 ANS, COMMENT SE
CARACTÉRISE UNE DÉPRESSION ?
Aux classiques problèmes de
mémoire et de fatigue liés à la dépression, s’ajoutent des troubles spécifiques
du comportement. Il arrive que la personne, particulièrement anxieuse, appelle
dix fois par jour son enfant ou un proche, ce qu’elle ne faisait pas
auparavant. Il ne s’agit pas de trouble mais d’anxiété, qui s’ajoute à la
dépression.
Même lorsqu’elle est soutenue par sa foi ou sa famille, la personne peut se
focaliser sur la difficulté ou l’absurdité de la condition humaine, auparavant
refoulée. Le corps trahit, l’individu à tendance à se sentir diminué et moins
utile socialement, même inutile.Tout cela peut
concourir à entretenir cette spirale dépressive…
La
dépression est largement sous-estimée et sous-déclarée. Pas seulement parce
qu’elle est confondue avec d’autres maladies (notamment la maladie d’Alzheimer)
mais parce que les plus âgés parlent encore moins spontanément de leur détresse
que les autres. Ils peuvent considérer qu’avec le temps, il est normal d’être
triste, exposé à des peurs existentielles très profondes. Les seuls chiffres
fiables dont nous disposons sont ceux des suicides : cinq fois plus élevés
proportionnellement à 65 ans, dix fois plus à 85 ans ! Les situations à
risque dépressif sont connues : la solitude (y compris en institution, où
il est possible de se sentir seul loin des proches), le deuil du conjoint (le
veuvage multiplie par deux le risque de dépression), la santé physique qui
décline (avec trois fois plus de risque de connaître un épisode dépressif). Le
corps et l’esprit sont intimement liés. En protégeant l’un, nous protégeons
l’autre.
En étant présent autant que possible, en passant
un coup de fil, en envoyant une lettre qui maintient le lien…
La psychiatre Marie-Claude Frénisy, qui forme à la prévention du suicide des personnes âgées, met particulièrement en garde contre le silence de ces patients. Face à certains petits signes inquiétants, il faut tendre la perche : « Parfois, je suis tellement triste que je pense qu’il serait mieux que tout s’arrête. Ҁa t’arrive, à toi aussi, d’avoir des idées noires ? » La personne sent alors que sa souffrance est reconnue, cela permet un accompagnement adapté. Cette psychologue indique aussi que, huit fois sur dix, avant un passage à l’acte, le patient s’est plaint à un médecin de petits désordres. Il faut savoir décoder ce type de message, ce qui est loin d’être facile, et apprendre que des maux sont aussi des mots. ■
À LIRE
TRISTESSE BUSINESS, du Dr Patrick Landman, DÉPRESSION, LA MALADIE DU SIÈCLE, coordonné par La réflexion de nombreux spécialistes qui, preuves scientifiques à
l’appui, pointent les idées reçues sur la dépression et |
|