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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN
HANDICAP »,trimestriel GIPHV. N°11; 01, 2007
Editeur :Henri Charcosset,
E-Mail : charcohe@club-internet.fr
Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm
DEPRESSION :
DES SIGNES QUI NE TROMPENT PAS
Alain SOUSA
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/depression/articles/9032-deprime-signes.htm
La
tristesse et les déceptions font partie de la vie. Et il est normal de se
sentir déprimé après un évènement grave tel qu’un deuil. Mais parfois, un
véritable mal-être s’installe, on a l’impression que l’on sera à jamais
inconsolable. Il s’agit peut-être d’une dépression, dont seul un traitement
adéquat pourra venir à bout. Alors comment reconnaître un moment de
découragement passager de cette véritable maladie, dont on ne pourra guérir
qu’avec un traitement approprié ? Voici des exemples concrets.
"L’espèce humaine est une
fois pour toute et par nature vouée à la souffrance et à la ruine. La vie
heureuse étant une contradiction dans les termes". Telle était la vision
très sombre du philosophe Schopenhauer…
Mais si les peines font partie de
la vie, la dépression elle fait de la vie une peine sans fin. Comment
reconnaître cette maladie ?
Une
tristesse sans fin
Le
premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, un
sentiment que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut
nous advenir. Mais bien sûr, il nous arrive régulièrement d’être triste :
la vie n’est pas uniquement constituée de joie ! Mais la mauvaise humeur
finit toujours par passer… sauf chez le déprimé. Celui-ci est enfermé dans sa
douleur. Même après un évènement traumatisant tel que le deuil d’un proche, on
surmonte son chagrin dans les six mois… sauf dans la dépression.
Une
noirceur matinale
La caractéristique de cette
tristesse, c’est aussi qu’elle va être régulière. Chaque jour se suit et se
ressemble dans sa noirceur. Habituellement, il peut nous arriver de nous
réveiller triste ou empli d’idées noires le matin. Mais on ne sait pas de
quelle humeur on sera au prochain petit-déjeuner. Alors que la personne
dépressive sait immanquablement que chaque jour elle se lèvera d’humeur morose.
Une
vie au ralenti
Autre signe qui ne trompe
pas : le ralentissement général. Le déprimé est envahi par la fatigue, il
ne parle pas, il n’a pas le courage de faire les activités qu’il faisait ou de
s’impliquer dans son travail ou les relations avec ses amis. Il a une
impression de décalage : comme si tout le monde allait à un autre rythme
que lui, n’était pas sur la même fréquence. Perte d’énergie et sensation
d’épuisement accompagne cet état.
Trous
de mémoire
La personne qui souffre de
dépression connaît aussi une fatigue intellectuelle : manque de concentration,
difficulté de mémorisation, etc. On a l’impression que les pensées sont
ralenties. A tel point que certains se demandent parfois s’ils ne souffrent pas
d’Alzheimer : mais ces "faux trous de mémoire" cachent alors de
vrais problèmes dépressifs.
Quand
le désir disparaît
L’absence de désir est une
caractéristique essentielle de la dépression. Par exemple, vous pouvez vous
sentir triste ou malheureux dans votre travail, et vous dire "vivement les
prochaines vacances", où "vivement mon prochain job". Vous avez
toujours un désir dans vos ennuis, une volonté de changer d’air. Alors que la
personne déprimée ne désirera même plus autre chose. Une absence d’envies qui
se ressent aussi dans les loisirs : la personne dépressive n’a plus de goût
aux activités qu’elle pratique, elle n’y trouve plus de plaisir. Ce désintérêt
touche tous les domaines de la vie.
Je
ne vaux rien
Signe aussi de dépression :
le fait de se dévaloriser. La personne pense qu’elle n’est bonne à rien et n’a
plus aucune estime d’elle-même. Le sentiment d’échec revient sans cesse. Cela
peut même sortir du cadre professionnel, pour toucher la vie familiale :
le déprimé pense qu’il ne mérite pas sa vie de famille, que l’amour que les
autres lui portent n’est pas justifié.
Inconsolable
La caractéristique de la
dépression, c’est qu’elle ne peut pas être résolue par la consolation et
l’affectif des proches. Une tristesse "normale" sera sensible au
réconfort d’autrui. La dépression est tellement forte, que les proches n’ont
aucune prise. Seul le traitement (médicaments et psychothérapie) permet à la
personne de sortir la tête de l’eau, et alors seulement elle pourra saisir une
main secourable.
Le
corps ne suit plus
La dépression s’accompagne
souvent de signes physiques. On notera principalement la perte d'appétit, les
troubles du sommeil et les douleurs (notamment le mal de dos). La fatigue
ressentie a souvent ceci de particulier qu’elle ne disparaît pas après le repos :
on se sent toujours fatigué…
Si vous vous reconnaissez dans
plusieurs des situations évoquées, vous souffrez peut-être de dépression.
N’hésitez pas à aller consulter votre médecin traitant, qui pourra poser le bon
diagnostic et vous aider à retrouver la joie de vivre…
Alain
Sousa
Source :
Intervention du Pr Michel Lejoyeux (Hôpital Bichat – Paris), Les Amphis de
Psychiatrie de
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