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Philippe VAN DEN BOSCH
Auteur de « La philosophie et le
bonheur », éd. Flammarion, 1997
http://www.bonheurpourtous.com/botext/logdep.html
Le dépressif explique en général ses raisons d'être toujours
malheureux, et même de ne plus vouloir vivre : encore il lui est arrivé
tel et tel malheur, et le monde est affreux dans son ensemble. Le problème est
que d'autres ont vécu les mêmes choses et n'en sont pas tristes à jamais pour
autant. Ce n'est donc pas pour ces motifs qu'il est dépressif, mais c'est parce
qu'il est dépressif que ces motifs l'accablent.
Ici, deux explications de la
dépression nerveuse s'affrontent.
Les psychologues, et tout particulièrement les psychanalystes,
optent pour une théorie en un sens spiritualiste : ils pensent que la cause en
est un traumatisme plus ancien et fondamental que ceux invoqués par le patient,
et qu'il a refoulé dans son inconscient. Il faut dès lors soigner par la
parole, par une cure analytique, qui neutralise ce traumatisme pathogène en
le ramenant à la conscience.
Les neurologues et les psychiatres raisonnent eux en
matérialistes, mais aussi conformément au dualisme cartésien : la cause de
cette mélancolie noire est un désordre corporel et cérébral, qu'il faut
corriger par des substances chimiques, des médicaments antidépresseurs.
Longtemps a régné une guerre
ouverte entre ces deux systèmes de pensée, entre ces deux manières
d'interpréter et de soigner les dépressions nerveuses.
Le dualisme cartésien peut émettre une hypothèse qui permet de réconcilier
les deux camps : même si la cause première de la maladie est un traumatisme
psychique, il n'est perturbateur que parce qu'il agit d'abord sur le corps,
dans lequel il crée un désordre qui, dans un second temps, et parfois beaucoup
plus tard, va produire en retour une altération de l'esprit.
On comprend dès lors qu'il faille,
pour soigner une dépression, à la fois agir sur le corps et
sur l'esprit. Evidemment d'abord sur le corps, par des médicaments, parce
que c'est plus facile et rapidement efficace. Et ensuite sur l'esprit, pour
éliminer la cause profonde et éviter les rechutes.
« La philosophie et le bonheur » de
Philippe Van den Bosch, Ed Flammarion,
1997
RESUME
Comment vivre heureux ? Mais tout d'abord que
signifie être heureux ? Et peut-on définir le bonheur ? En partant de ces
questions simples mais essentielles, Philippe van den Bosch nous amène à nous
interroger sur la manière dont nous conduisons notre existence et nous permet
de pénétrer gaiement dans le royaume de la philosophie. Car pour lui, les
philosophies du passé ne sont pas des antiquités poussiéreuses. Bien au
contraire, il nous fait reconstruire ces doctrines comme des prolongements de
notre pensée personnelle. Il dénonce les impasses de l'idéologie actuelle et
nous entraîne dans son enquête parmi les grandes sagesses sur les traces de
Platon, Aristote, Epicure, les stoïciens, Descartes, mais aussi le Bouddha et
le Christ. Cet ouvrage, bien sûr utile à l'étudiant, s'adresse à chacun d'entre
nous, véritable invitation à élire la voie du bonheur qui nous semble la plus
juste et la plus harmonieuse.