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Janvier 2015
L’AVENIR
OUBLIE.TEXTES AUTOBIOGRAPHIQUES DE 1968 A 1998 DE L’AUTEUR NEE EN 1954. SUITE 5
Juliet HAAS, h.juliet1@rambler.ru
Note:
Juliet Haas a déjà publié sur ce site, une série de 25 articles témoignage sur
sa relation à ses animaux de compagnie depuis sa petite enfance; c’est à voir à
partir du plus récent de ces articles :
Haas Juliet (2013) , Mes
animaux de compagnie et moi. XXV. Paprika, chien teckel. 23. '' Tout a une
fin, voici le dernier épisode du récit de Juliet sur ses animaux
Ici,
nous publions la suite 5 de l’article:
Haas Juliet (2013), L’avenir
oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur
née en 1954.Suite4
Haas Juliet (2013), L’avenir
oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur
née en 1954.Suite3
Haas Juliet (2013), L’avenir
oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur
née en 1954.Suite2
Haas Juliet (2013), L’avenir
oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954.Suite1
Haas Juliet (2013), L’
avenir oublié.
Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur
née en 1954
N..B. Le lecteur éventuel peut interpréter mes textes comme il
les ressent,peu importe pour
qui ou pour quoi ces textes ont vu le jour.
Je souhaite à
tous ceux qui me feront l'honneur de me lire une bonne lecture,et les assure de mes remerciements les plus
chaleureux
.
Ce livre m'appartient,et toute reproduction,même partielle,en
est strictement interdite.
Au cas où un
éditeur serait intéressé par sa publication sur papier,j'en serais très heureuse
et le prie de bien vouloir me contacter
Juliet Haas, h.juliet1@rambler.ru
°°°°°°
L'avenir oublié suite 5
La grandeur du ciel a ouvert en nos cœurs
une pâmoison éclose d'un écrin de verdure; le paysage rampant vers l'infini du
monde nous donne à pénétrer à travers nos âmes,sépulcres
millénaires de nos vies infécondes.
Surdité absolue des mystères d'autrefois,rage intensifiée de
sentiments absurdes,l'eau pure nous rappelle le
cristal séculaire,firmament intérieur de nos esprits
déserts.
Les dieux nous ont donné la grâce de la vie,peinture ensevelie dans les
temps du futur,océans repeuplés de couleurs
prestigieuses: au coucher des soleils de lointains horizons,calme béatitude d'un paradis précieux,où
la musique naît de la douceur des nuits.
Les frustrations diaboliques,enfeu des clartés,maléfices
horrifiques d'un univers de sang,cloisonnent,stupéfiantes,une société inepte; les orifices béants des
sexes sont opprimés,l'arrogance interdite prône ses
statues de feu. Tout ce monde opiacé de luttes intestines couve l'absurdité de
pensées recueillies.
Mariée juvénile en robe de soie pure,l'anneau
prémonitoire d'un destin d'esclavage
menace ton retour.
Effroyable épopée qui mène tout droit aux
portes de l'enfer,attentions
à nos vies qui se trompent de sens.
Un fantastique horizon au paysage défunt,allégorie allotropique de pensées
meurtrières,déchire funestement une plaie indolore
qui ronge nos espérances d'un venin altéré,tranquille
absurdité vainement égoïste,délicates attentions d'un
serpent redoutable à la figure de proue d'une fausse rareté.
Mais la sollicitude est inscrite dans le
cerveau des morts qui pourrissent en silence dans ces terres de misère,délaissés,oubliés,méprisés par nos vies.
Nous croyons éterniser nos sensations stupides,autosatisfaction de notre
sale orgueil,abjection innommable de nos âmes de vipères.
Intempéries sévères de leur regard méchant,la clé de leur ivresse se
ferme dans l'espace. Ils ignorent le destin de leur sauvagerie,l'univers les écoute en
pleurant sa rancœur.
La source de la mort a tué leur bonheur,ils errent,exaspérés,comme
des esprits fous qui vagabondent au ciel en semant la terreur.
La lune s'est mirée dans le grand lac mourant,elle s'est absentée
devinant leur désir.
Et nous irons aux bois porter notre misère
dans les beaux feuillages verts où personne ne nous voit,et là nous cueillerons des marguerites des neiges.
Une paisible et intime trêve espérée se
plaît à l'improviste d'un destin réglé,certitude
absolue d'une vie d'ermitage éloignant les malheurs,les
soucis d'autrefois.
Les
fleurs de mon bonheur m'attendent derrière ma porte. Couleurs illuminées qui
habillent mes rêves,elles me
disent bonjour en voyant mon amphore déverser sur leurs têtes le nectar de la
soif. Mes lierres surabondent pour me faire plaisir,ils s'accrochent au balcon en circonvolutions,leurs
cheveux de verdure frémissant à la brise de l'air du temps qui passe,caressant leur feuillage.
Ô bonheur retrouvé d'une
existence limpide,oubliant à
jamais les mortifications...profondeur réveillée par une trêve de songe.
Univers flamboyant,je vais à la dérive,mon
esprit ruiné implore une mort douce. Ténèbres espérées,je navigue dans mon corps comme un marin perdu. Mes
cauchemars s'embrouillent de pensées disparates,et l'ennui me gagne,torture
désertique,atroces convulsions d'une âme solitaire
qui ne sait plus où elle est,ni pourquoi elle survit.
Le volcan de mon être s'est éteint à la vie,et mon esprit s'endort
invoquant une mort tendre.
Douleur désespérée d'une vie sans pitié où
la lune,témoin de mes
chagrins d'amour,me regarde de son œil glacé...sa
brillante froideur me renvoie ma rancœur,miroir
démesuré de ma peine échouée.
Au son des orgues tristes d'une messe de minuit,j'implore,errante,le pardon des cieux. Mais Dieu ne m'entend plus et ma
sagesse s 'envole,folie
introvertie de mon orgueil puni.
L'amour ne viendra plus,je ne sais plus où il est,et
je me décompose attendant son retour.
Vain espoir d'une vie dont le sens est
passé.
Mes yeux ne voient plus rien,les temps sont révolus.
Mes yeux de l’âme sont morts et ne
s'ouvriront plus.
Les cloches de l’au-delà m'appellent dans
un hymne à la gloire du temps qui passe.
D'un amour éternel que je n'espère plus,dans mes rêves le silence
appelle ton absence. Les yeux mi-clos,je
m'abandonne à toi en sachant que jamais tu ne me reviendras,et
des larmes amères irritent ma joue creuse. Tes prunelles d'ébène se sont
fermées à moi...je languis,esseulée,dans l'espoir de te voir quelque part,comme
un songe,dans un nuage doux.
Abandon si sévère,en toute ta cruauté.
Amour factice au regard de biche noire,un sourire merveilleux s'est
fondu dans la nuit. Mère indigne qui offre son fils en pâture,perverse envoûteuse à l'esprit dévasté,ta
jalousie secrète multiplie le poignard de ta fausse bienveillance dans la glace
infernale aux allures charnelles d'un jeune homme de beauté.
Offusquée,atterrée,je croupis dans
mon antre.
Revoir le jour,une fois encore,et les
rayons du ciel se souviendront de moi.
Mon merveilleux guerrier d'orient de
mystère,
Tu irises mon destin de ta lumière suave.
Ta générosité illumine ton visage
Et l'espoir de te voir fait renaître mes
cendres.
Dieu te donne la force d'une vie de beauté,
Tu traverses l 'océan
des épreuves d'horreur,
Et ton esprit si pur se nourrit d'une sève
Que tu donnes à chacun,de ta tendresse nue.
Mon merveilleux guerrier d'orient de
mystère,
Tu me donnes la vie une seconde fois
Et la chance de te voir fait renaître mon
cœur.
Souvenir statufié d'une comtesse défunte,la lumière des sens a
quitté ton corps blanc. Tes lèvres,diaphanes
en tes pensées muettes,attendent le baiser de ton
prince infidèle. Souvenir consumé d'une infante défunte,tu reposes en paix dans un jardin béni,mais ton âme triste et douce se promène en silence en
songeant vainement au suicide impossible. Pensées disparates de tes amours déçues,punition amère de t’être
trop donnée.
Une rose immobile protège ta tombe.
Ma camomille douce au parfum d'or si pur,tu as fait naître en moi une
source d'été.
Une licorne ailée est venue se poser pour
t'appeler au loin de son chant de déesse.
Tu as ouvert les bras pour me prendre en
ton sein,félicité exquise
d'un amour naissant. Une lumière en toi de détresse expiée a réveillé mon âme
noyée dans la nuit. Une aura translucide a baigné nos corps nus et le nectar
d'amour a repoussé la mort.
Démunis devant Dieu et la nature des hommes,les étoiles magiques nous
protègent de leur cristal mystique,et par notre
musique nous rendons au ciel ce don si souverain de nous être aimés.
Le printemps a éclos en sa force muette son
serment d'amour à la nature en fleurs. La nuit a écouté le cheval blanc ailé
qui galopait au son des murmures du feuillage. La lune au regard triste a
raconté sa plainte à la douceur des cimes allumées par son cœur.
Le cheval blanc ailé est parti la rejoindre,la licorne a pleuré son
amant intouchable. Et son ombre grandiose est apparue au sol; la licorne s'est
couchée sur le dessin sacré et elle a espéré dans le ciel poudré d'or la
silhouette divine qu'elle implore toujours.
Sceau inaltérable de son serment d'amour à
la nature en paix.
Figure énigmatique aux cheveux de cytise,étrangement sarcastique,tes forces s'épuisent dans le gouffre de ta
création. Le suc de ton inspiration détient l'attrait d'une tendresse
exaspérée. Incarcérées en toi comme des fauves aux arènes,tes passions offrent à tes chairs une tenaille méchante,fer expertement rougi.
Tu hurles à la vie comme un chien à la
mort.
Ourdir un nœud sacré de toile de cocon blanc,et l'araignée géante arrête
sa prière. Elle contemple en silence ses pattes griffues et se demande pourquoi
elle est,si laide,au monde.
Mais sa puissance magique lui confère sa beauté,et elle recommence à tisser
son tableau,merveille géométrique en son architecture,justifiant à ses yeux son existence trouble.
Prédatrice sublime,elle a l'air de dormir,mais
son sommeil est une attente divine. Chasseresse impassible,elle rêve du retour de sa fierté première,de
sa reconnaissance,cessant de provoquer cette haine
ancestrale si injuste au regard que l'univers lui doit.
Araignée venimeuse qui sommeille lentement,bijou impitoyable,lancette philosophique,continue
ton mystère de prédateur tragique et les cieux prieront pour ta pérennité.
Tes yeux d'ambre si doux me regardent dormir,et je pense à ton cœur qui
me parle tout bas et me dit des mots tendres à travers ton absence.
Ô amours interdites d'une vie de mystère,profondeur adjacente à la nuit de lumière,poésie de douceur en ton regard d'étoile,merveilleuse insouciance de nos corps enlacés au
bord du précipice d'un amour impossible,tu me dis des
mots tendres à travers ton silence.
Et le ciel toujours bleu qui toujours sera
bleu assoupit la disgrâce de nos peines passées.
Marmoréenne beauté aux traits d'ange d’icône,nostalgique
empereur
de mon âme égarée,tu pleures
sur ton passé envolé vers les cieux. Ton expression consume ta peine indicible,et toujours tu me caches
tes tourments par on rire de fontaine aux éclats de lumière.
Petit orphelin d'une vie de tristesse,adorable ingénu assassin
de ton cœur,tu donnes par ton amour le souvenir de
ton être,orgueil de ma misère.
Tu as vaincu l'empire de ta souffrance.
En l’œuvre inachevée,pénétrante torture,indéfinissable
écrou de ma pensée meurtrie,je m'en vais,insouciante,dans un monde inconnu où l'irréelle
épreuve de mon désir s’abîme dans l'amertume d'un parfum vicié.
Allégresse finie de ma jeunesse enfuie,souvenir épuisé d'un
cauchemar d'enfant qui relie mon âme seule à mes heures perdues,je
rêve de m'enfuir au royaume des douceurs où les fleurs me sourient de leurs
rayons de lune.
Ô ma vie,qui
es-tu ? Embrasse-moi encore avant que ne s'éteigne la lumière de mes yeux.
Ô mon marbre pur aux traits d'ange de beauté,tu couronnes ta vie au
destin dépeuplé,amère trahison de ta misère rebelle
au profil envoûté des grand arbres d'été.
Traversant,insolite,un attentat sordide,aux portes de la mort tu as perdu ton rêve.
Enfant merveilleux aux parents disparus,révolte de ton âme
sensible et meurtrière,souffrance du désespoir de ton
regard d'agate,verdure d'insouciance de ton cœur solitaire,tu vas au fil du vent comme un grain de blé
donner à ton amour la pureté d'une prière.
Ta tendresse rêvée,parfumée comme l'ambre,enveloppe
la voûte de mon ciel intérieur. La fontaine de ton cœur s'est tarie à jamais et
les larmes amères ont gelé dans tes yeux d'enfant émerveillé enivré de bonté.
Ta nudité cruelle s'est desséchée au monde mais ton amour est là,diamant de tes douceurs. D'une
étreinte désarmante j'entoure ton corps fragile,et ta source de beauté rejaillit en extase,précieuses perles d'onde du soleil de ta vie,infirmité vaincue par l'auréole de grâce.