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 Juillet 2014

 

 L’AVENIR OUBLIE.TEXTES AUTOBIOGRAPHIQUES DE 1968 A 1998 DE L’AUTEUR NEE EN 1954. SUITE 3

 

                                                                   Juliet HAAS, h.juliet1@rambler.ru 

 

Note: Juliet Haas a déjà publié sur ce site, une série de 25 articles témoignage sur sa relation à ses animaux de compagnie depuis sa petite enfance; c’est à voir à partir du plus récent de ces articles :


Haas Juliet
 (2013) , Mes animaux de compagnie et moi. XXV. Paprika, chien teckel. 23. '' Tout a une fin, voici le dernier épisode du récit de Juliet sur ses animaux  

   

Ici, nous publions la suite 3 de l’article :

 

Haas Juliet (2013), L’avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954.Suite2

 

Haas Juliet (2013), L’avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954.Suite1

 

Haas Juliet (2013), L’ avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954

 

N..B. Le lecteur éventuel peut interpréter mes textes comme il les ressent,peu importe pour qui ou pour quoi ces textes ont vu le jour.

 

Je souhaite à tous ceux qui me feront l'honneur de me lire une bonne lecture,et les assure de mes remerciements les plus chaleureux

.

Ce livre m'appartient,et toute reproduction,même partielle,en est strictement interdite.

 

Au cas où un éditeur serait intéressé par sa publication sur papier,j'en serais très heureuse et le prie de bien vouloir me contacter

 

                                                           Juliet Haas, h.juliet1@rambler.ru 

 

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                                                             L'avenir oublié  suite 3

 

 

    Brillez satins,saphirs,émerveillez le monde de vos douceurs divines,espérance des temps,temples de la gaieté ensevelie au cœur.

Leurs trophées assujettis en peine,vaincus dans la misère ils ont baissé le front. De leurs glaives perdus,leurs mains ensanglantées ont formé dans le ciel le signe de la croix,trêve brève de la guerre repartie de plus belle,violence rebelle à la bonté des hommes.

    Avertie par la flamme,elle a levé le bras dans l'espoir du retour de son si beau soldat.

 

 

    Souvenir d'une musique à jamais disparue,enchantement poétique de mes notes éblouies,chassées de mes rêves par un serpent retors,âcreté de ces sons envolés aux nuages,tremblements fébriles d'une émotion finie: autre vie d'espérance succombée dans l'aigreur d'une retraite douce au parfum d'amertume,trahissant la musique et sa beauté lascive,naufragée dans l'abîme aux traînées lumineuses de mon âme meurtrie de l'avoir délaissée.

    Je m'abandonne,ingrate,à l'espoir d'une survie qui,peut-être,n'est autre qu'une mort cachée.

 

 

     Ô mon triste amour au cœur déchiré,tu souffres de toi-même encore et toujours.

    Fontaine de mes nuits enivrées d'allégresse à la seule pensée de ton visage aimé,tu oscilles doucement sur le fil de mes rêves. La lune t'a raconté son aventure du ciel,tu me souris,j'imagine ton extase divine aux lèvres empourprées.

    Translucide lubie,rencontre fortuite,langoureuse fragrance d'une flamme sans espoir,David,ô mon roi,tu embellis ma vie.

 

 

    J'ai froid de toi,Iéna,de ta peine indicible,contrée de ton regard mélancolique et doux,ma rouge flamboyante et noire de jais.

    Beauté tendre et nue au mystère accompli – vélocité surnaturelle d'un galop enfantin,tendresse exacerbée de ta

fragilité – j'ai froid de ton âme tiède et légèrement mouillée.

    Ta main si belle caresse ma joue,mon amertume a froid de ton cœur de déesse.

 

 

   Mon mystérieux amour à jamais disparu,tes yeux de chat languissent,tu es parti trop tôt.

    La muse de la danse t'emporte dans une valse à l'infini des rayons du soleil et du temps. Ton petit chat bleu et blanc te cherche,il regarde le firmament de ses grands yeux désolés.

    Danseur aux mille couleurs d'un empire de beauté,tu vibres dans nos cœurs comme une étoile filante. Adorable médaille au profil éthéré,j'attends de te revoir dansant dans les nuages.

    Mon merveilleux amour à jamais endormi,tes yeux d'émeraudes me protègent,depuis le paradis.

 

 

    Ô souffrance abusée d'un désir de jeunesse,meurtrie par ton amour refusé,je rêve de ces nuits aux étoiles de saphir. Dans tes mains de musique,le miracle s'épanouit comme une poudre de lune au firmament dédiée.

    Ton amour s'envole dans les limbes de silence,ton art grandit à la source de vie. Mon âme se déchire d'écouter ton absence,j'ai les yeux crevés de t'avoir trop aimé. Oublie mon désespoir avant que je ne meure!

    Illusions rêvées dans ton sein de lumière.

 

 

    Petit chat grimpeur,petit chat farceur,petit œil de lynx enroulé de larmes,ton soleil crème et blanc se promène dans l’insouciance de ta volupté. Petit être exquis,langoureux en tes charmes,adonne tes pensées de pâmoisons écloses à un printemps si doux de lumière envoûté. Les arbres saluent ta présence magique,petit chat insolite au regard cassé.

    Nos amours fusionnent dans le temps des délices,les étoiles se penchent pour caresser ton cœur.

    Le mystère de tes pas dans la neige s'envole.

 

 

    Comme sur une mer lointaine,pays infini où se mêlent l'harmonie des étoiles et l'azur lumineux d'un ciel de candeur,les oiseaux migrateurs se reposent sur ces branches de glycines violines,les rayons du soleil caressant leur plumage comme des mains invisibles aux longs doigts effilés; leurs aigrettes d'or se prolongent jusqu'au ciel,transperçant les feuillages de leurs plaintes délicieuses.

     Musique divine,univers retrouvé,aube voilée d'une brume d'espoir s'entrouvrant au bonheur d'un automne oublié,les glycines parfument les âmes de pureté translucide et rêvée.

 

 

    Éternité déserte de l'instinct oublié: lumière cristalline d'un passé révolu,angoisse du futur où la tourbe s'installe,enfer dynamité d'une usine infernale,suspecte ascension d'inquiétants obélisques dressés dans la fumée. Seul bouclier amer contre contre cette détresse folle: la veillée silencieuse dérobée à la nuit,le souffle divin qu'on arrache de la poitrine des dieux,infini lancinant d'espérance.

    Sauvage inanimée à la bouche béante,tu gis au seuil des temps enveloppée d'un voile.

    Grisâtre rancœur des êtres d'infécondité.

 

 

    Prétentieux journalisme enrubanné de bêtise,vulgarité morbide,ordinateurs machines où le cerveau se perd,grisaille polluante des cheminées d'usine,brûlures crevassées d'anthrax radioactifs,pots d'échappement affreux d'où émanent les gaz d'une mort rapprochée,virus abominables de ces temps de terreur,drogues incoercibles d'une jeunesse pourrie,atrocités haineuses de castes monstrueuses où l'esprit de beauté s'est perdu pour toujours. Stupidité des temps où règne l'insolence,sécheresse diabolique d'un désert chaotique,tourbillon infernal où se perdent nos vies.

 

 

     Ô cloches éternelles d'une sempiternelle action de grâce,la nuit a envahi le monde où nous vivons,mais les êtres se battent pour sauver leur souffrance.

    Tombeau du nectar des fleurs oubliées,regard tremblant d'une sainte en détresse,naissance programmée par des anges gardiens de l'enfant héroïque des hommes de la honte,vierges enfarinées de cathédrales de pâte,vernis démesuré d'un orgueil incessant,la lueur s'acharne à l'horizon lointain.

    Notre époque rebelle et désorientée s’accroît de turpitude en de saintes victimes qui naissent pour assouvir son âcre soif morbide.

    La nuit a envahi le monde où nous vivons comme l'outil inutile d'un espoir oublié. Vain accomplissement d'une existence triste,la lueur renaîtra de ses cendres poudrées.

    Quelque part dans l'errance d'un abîme sans fin tinteront les cloches de l'espérance.

 

 

    Perle mystérieuse aux reflets nébuleux,tu parus à ce jour pour mourir lentement. Ton linceul de soie verte,couleur de ta passion,a rendu à ton âme la justice du serment. Aveuglée à la vie par d' étranges rêves bleus,tu assouvis ton cœur dans le monde des défunts.

    Un champ de lys te chante,déesse sibylline envolée dans les eaux.

   

   

   Belle rose adorée des nénuphars d'antan,tu gis au sol des ères où le temps s'évapore. Ta blancheur de soie pure éclose de verdure se fond avec les rêves d'une princesse imaginaire.

    Un terne oiseau aux couleurs pâles te regarde passer le temps.                

    Rose éternelle,rose glacée,les ondes chantent ta beauté. Deux gouttelettes d'or brillent sur tes épines,rivière de diamants d'une jeune fille aimée.

    Rose éternelle des nénuphars d'antan,tes rêves s'évaporent dans les nuages d'espoir.

    Belle rose immobile au cimetière des siècles.

 

 

    Vertu silencieuse,amour dépéri,invincible misère d'une âme à demi-morte: dans les feuillages verts la lune s'est endormie.

    L'ennui l'a déchirée,ses rayons se sont tus; de ses plumes bleu nuit le paon l'a consolée,de sa ritournelle sacrée.

    L'infortune d'émeraude aux yeux peints de rubis se pose en diadème sur son front silencieux; l'univers ancestral de ses mille facettes consumera la joie d'un bonheur oublié dans une grotte perdue.

 

 

    Ô mon Othello,mon prince venu d'Afrique,ma beauté lumineuse au regard flamboyant,ta peau si belle et douce sous ma main se convulse.

     Ô mon prince d'ébène au profil de statue,ta jouissance exacerbe la lumière de tes sens. Sentiments en folie d'un héros altier,figure de proue d'un navire des mers chaudes,tu vas au gré du vent,bouclier à la main,combattre l'amertume des êtres de ce monde.

    Prince des mille et une nuits,ta robe de brocart rouge enveloppe ton corps à la nudité pure. Céleste randonnée aux portes du mystère comme le vœu accompli d'un empire étoilé,perle noire d'océan et de ciel réunis,ô mon prince des ténèbres ensoleillé de lune,une licorne ailée est venue te chercher,emportant avec toi ton immense secret.

 

 

    Cathédrale engloutie des siècles de terreur,tu appelles les âmes pour glorifier la mort.

    Les fidèles noyés,prisonniers de tes nefs,pleurent dans un cantique rauque,sinistre et grave,leurs corps décomposés par le sel cannibale.

   La mer mer impitoyable,tombeau mystérieux,fait naître ces algues qui habitent tes piliers; les accords de détresse les maintiennent debout.

    Procession de vestales aux amphores sacrées,les voiles de vos linceuls s'évaporent dans l'eau.

 

 

    Amours déçues d'un passé perdu,ô mon amour,où es-tu?

    Souvenir livide,éternelle beauté,tu envahis mon cœur d'un serment d'entrelacs,en cauchemar lumineux de souffrance abusée.

    Délicate auréole d'un printemps de jeunesse,vaniteuse pensée,bourgeon éclaté,la jaillissante aurore des temps d'autrefois ensevelit sa peine d'un décor de luxure.

    Repentir revêtu en deuil rétroactif,procréation jalouse d'une jouissance expiée comme un vin enrobé d'un poison d'amertume,poison délicieux d'un souvenir consumé,venin vénéré par des aïeux centenaires,l'interdit proférait un mystérieux ailleurs.

    Amours dérobées d'un présent pernicieux,ô mon amour,où es-tu?

    Satiété démordue par une soif irritante,un serpent menaçait le paradis des songes.

 

 

    En un désert gelé ahuri de beauté,dans la glace de la nuit ma profondeur s'éveille.

    Des images d'antan à jamais révolues,un parfum délicieux s'évapore de l'onde.

    Aux collines diaprées d'un éternel amour,lune hasardeuse au regard opiacé allégé par l'oubli d'une perplexe allée,mon bel oiseau perdu sur ta branche envolé,tu regardes la neige de tes yeux endormis.

    Lassitude du temps d'un amant regretté,pourrai-je te pardonner de m'avoir égarée?

 

 

    Déesse enchanteresse à l'art divinatoire,ton regard d'opaline illumine les cieux.

    Elle se laisse aller dans les bras de ses rêves,portée sur les effluves d'un nectar sirupeux. Envolée d'une jouissance angélique,ô sexe orgastique d'une déesse en folie,lyriques mélopées d'une musique de nuit,chant des cygnes aux aurores du printemps grandissant,un obélisque hante l'esprit de cette vierge.

    Déesse enchanteresse de l'art divinatoire,tes prunelles cristallines illuminent le monde.

 

 

        Un Castrat chante pour toi les rayons de la lune,verdoyants ombrages à l'infini du temps; sa voix te révèle sa divine souffrance.

    Une lumière s'est éteinte dans le phare de son cœur,la loi l'a  profané dans sa beauté naissante,il pleure et pleure encore de chants interminables,où il trouve refuge dans la soie de sa voix.

    Aux accents secrets d'un cantique de nuit,des étoiles de poudre ont apaisé son âme.

    Disparaissant dans les limbes des temps,souvenir effacé d'une vie de désir,sa tessiture noble et dense s'entend encore au fond des vallées de l'empire des dieux où il s'en est allé.