Sections du site en Octobre 2009 :  Ajouts successifs d’articles -- Sujets d’articles à traiter – Pour publier --  Post-Polio -- L'aide à domicile -- Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien -- L’animal de compagnie --  Histoires de vie  --  Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –Le  webmestre.

RETOUR A LA PAGE D’ACCUEIL : CLIC   AUTEURS, TITRES DE TOUS ARTICLES : CLIC    SYNTHESE GENERALE: CLIC

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..      

 Avril 2014

 

 L’AVENIR OUBLIE.TEXTES AUTOBIOGRAPHIQUES DE 1968 A 1998 DE L’AUTEUR NEE EN 1954. SUITE2

 

                                                                   Juliet HAAS, h.juliet1@rambler.ru 

 

Note: Juliet Haas a déjà publié sur ce site, une série de 25 articles témoignage sur sa relation à ses animaux de compagnie depuis sa petite enfance; c’est à voir à partir du plus récent de ces articles :


Haas Juliet
 (2013) , Mes animaux de compagnie et moi. XXV. Paprika, chien teckel. 23. '' Tout a une fin, voici le dernier épisode du récit de Juliet sur ses animaux  

   

Ici, nous publions la suite 2 de l’article :

 

Haas Juliet (2013), L’avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954.Suite1

      

Haas Juliet (2013), L’ avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954

 

N..B. Le lecteur éventuel peut interpréter mes textes comme il les ressent,peu importe pour qui ou pour quoi ces textes ont vu le jour.

 

Je souhaite à tous ceux qui me feront l'honneur de me lire une bonne lecture,et les assure de mes remerciements les plus chaleureux

.

Ce livre m'appartient,et toute reproduction,même partielle,en est strictement interdite.

 

Au cas où un éditeur serait intéressé par sa publication sur papier,j'en serais très heureuse et le prie de bien vouloir me contacter

 

                                                           Juliet Haas, h.juliet1@rambler.ru 

 

°°°°°°

                                                             L'avenir oublié  suite 2

 

     Le plumage d'or de l'éternité se reposera sur toi.

    Invincible armée,muette compagnie,la prospérité exubérante exaltera tes cendres.

 La guerre,tranchant nos espoirs de son glaive meurtrier,épuise le destin accablé.

    Acclamons la victoire des dieux ressuscités !

    Une nature enjôleuse et charmeuse entoure de ses bras verts les corps de nos soldats.

    Souvenirs d'outre-tombe à jamais dessinés,effigies fulgurantes du passé redouté,les sépultures d'une terre disparue se sont noyées dans l'océan des morts.

    Fermez vos yeux pour adorer le monde.

 

°°°°°

 

    Étrange volupté,viens asseoir ta grandeur dans ce siège de velours. Enveloppe tes pensées de ces voiles chatoyants,bois la coupe des délices,enfante tes souvenirs dans ce palais mythique.

    Ton adorable passion à l'amour exhumé,flotte sur ton parfum vers ces glycines violines,amer regret de ton corps disparu.

    Enfièvre de tes ardeurs mon esprit révolté,et viens me dire adieu en ta sérénité.

    Douces convulsions d'un amour partagé.

 

°°°°°

 

    Délice ensoleillé d'un miroir de jadis,le crépuscule viendra,atténuant le temps.

    La rivière ombragée la protégeait,craintive,dans l'attente imminente d'un émouvant baiser. Le cordon transparent de sa robe de lin se dénouait doucement comme un flocon de neige.

    Arrivée de blancheur,lividité vaincue,le jour où je te vis je restai en suspens. Le miroir de mes rêves devinait ta silhouette,le crépuscule venant atténuait les ombres.

    Ma tristesse s'est enfuie en désir de pureté.

 

°°°°°

 

Ô vierge euthanasiée par une idylle parfaite,tu vénères le temps de ta blancheur de soie. Ô vierge infortunée de ton idylle défaite tu te demandes pourquoi tu es morte deux fois.

    Pureté délicieuse d'un instant de prière,ton destin lumineux s'emparera des siècles.

    Invincible senteur de ta charnelle enveloppe,souveraine endormie de lassitude finie,délicate beauté en ton âme candide,embrumée de larmes,tu regardes les astres.

 

°°°°°

 

    Ma chevelure blanche s'estompe dans le vent.

    Je vole dans l'au-delà vers d'autres contrées libres,où l'espace et le temps ne se rejoignent plus.

    Les amants aux étoiles se figeront d'amour,la nervure du malheur ne les séparera plus. Enivrés de bonheur,de mystère,de prière,ils s'assoupissent doucement. Leur vie s'est déroulée sur le clavier des temps,clavecin aux mille cordes d'un enchantement.

    Mère aimante,leur amour se reflète dans ton âme,jardin des espérances à jamais réunies.

    Ma chevelure blanche s'évapore dans la nuit.

 

°°°°°

 

    Vénus,Ô ma Vénus,mon étoile du Berger,tu guides mes pas en cette forêt perdue.

    Les rêves trépassent, les arbres effrayants ne me font même plus peur. Le jour se lèvera sur d'autres dunes,et je partirai alors. Les cascades de la grotte profonde abriteront mes secrets. Jaillissante envergure d'une cité éternelle,les aigles déployées de l'aigle royal voileront la lumière aux regards indiscrets.

       Vénus,Ô ma Vénus,mon étoile du Berger,tu guides mes pas en cette vie fortuite.

 

°°°°°

 

    Traversant la voie lactée,messager de l'Olympe,ébloui par l'univers aux étoiles dispersées,l'oiseau géant vole vers sa liberté. Nuit infinie,envergure céleste de la voûte allumée,réveillez les volcans pour célébrer le ciel.

    L'oiseau géant s'est posé sur un arbre,il contemple la beauté de ce site aveuglé,sa pensée frémissante ressuscite les cœurs délaissé

    Dans la pénombre se forme autour de son cou un collier de perles oubliées.

 

°°°°°

 

   Impressionnante félicité sur une mer d'amertume,tempête océane effleurée d'amour,vagues transparentes sous la lune d'airain,volontaires destinées à jamais rabrouées,luttez de toutes vos forces pour survivre à l'enfer.

    Testament d'ivresse à l'infini pouvoir,clairvoyance divine,espérance fatale,translucide beauté d'un ciel nacré de glace,revenez à vos cœurs pour retrouver la grâce.

    L'abnégation désertique s'estompera dans la nuit.

 

°°°°°

 

    La grue cendrée fière de son aigrette d'or se repose placidement au bord de l'eau opaque. Topaze de ses prunelles au malicieux regard,le miroir de ses charmes a rompu le silence. Consumant les ardeurs de ses forces exquises,renégat délabré appelant son troupeau,il se brisera à l'oasis de sa paix imprévue.

    Puissance délicieuse de l'amour interdit.

 

°°°°°

 

    Indéhiscente akène,graine dorée,ouvre-toi à la nuit d'un doux rêve escompté. Le printemps enhardi a banni ton écorce; envenime ce serpent aux lueurs malfaisantes,accueille la floraison de ton prochain avenir.

    De troubles odoriférants en bucolique entente,une mésalliance ébauchée sous une arche perdue grandissait en secret dans ton sein confiant,suscitant l'ivresse d'un paradis trompeur.

    La graine déployée a vaincu l'amertume du fiel.

 

°°°°°

 

    Menthes ionisées d'un désert de folie,venez à moi bercer vos douleurs ancestrales. Un vent de pluie glacée m'attaque jusqu'aux os,désillusions brisées,enfer de ma détresse.

    Une lampe d'espoir s'est éteinte dans le ciel.

    Fripouille consumée à l'avenir de feu,ton forfait sera puni dans l'au-delà des temps.

La grotte de la paix servira de refuge,derrière le rideau d'eau je n'entendrai plus rien. Ballet mystérieux aux pas ensanglantés,de l'âme des défunts la torpeur est passée.

    Menthes ionisées d'un désert reposé,venez à moi me bercer de vos senteurs divines.

 

°°°°°

 

    Senteurs hallucinantes de digitales pourpres,cinglantes effusions d'une mère à demi-morte: bouche bée d'un bébé endormi dans ses limbes,un paradis d'été enveloppe son corps. D'une verve si douce au pays de l'amour,son chagrin irradié s'éloigne pour toujours. La colombe des cieux viendra cueillir son âme,les lys blancs étalés sur sa petite tombe.

    Joli bébé qui pleure la vie qu'il n'aura pas,un paradis d'hiver fige ses traits d'angelot. Une stèle le protège des horreurs de ce monde,son visage éploré d'enfant triste aux grands yeux s'ouvre au ciel bienveillant.

 

°°°°°

 

     Ô dunes ensoleillées,ondoyez en silence vers les sources de beauté. Chatoyantes auréoles des saints en prière,enveloppez d'amour ceux qui en ont besoin. La sagesse parlera en des temps futurs,l'infini lumineux brillera dans nos âmes. Une éternelle ondée assouvira nos cœurs assoiffés,la clé de l'amour ouvrira la porte du savoir,les bas-reliefs danseront dans les temples.

    Béatitude universelle des êtres repentis.

 

°°°°°

 

    Princière félicité d'un chat en onyx émaillé,lecture inabordable d'un roman tissé,les ondées mystérieuses disparaissent dans le vent. Par une chaude nuit délivrée de ses sens,les comètes voyagent vers la vie éternelle,diamants enchanteurs d'une lune éveillée.

    Les paons bleus sont perchés dans leurs branches de glycines.

    Un au-delà joyeux s'empare de nos cœurs,déversant dans nos âmes le nectar de la mort.

    Un ibis apeuré s'enfuit dans le sillon,son plumage rétréci sournoisement couché.

    Silence de beauté,paysage décédé.

 

°°°°°

 

Atroce confluent d'une rivière sans fin,cette douleur en moi dans ma tête rebelle,âcre et profonde,violente et tenace,douleur mystique de mes entrailles meurtries,pourriture adjacente à mon âme torturée,douleur qui sans pitié et sans relâche m'assaille jour et nuit,douleur aux mille facettes odieuses et silencieuses,triste compagne de mes heures d'infortune,invincible douleur au parfum de détresse,irréelle envergure d'un infini malheur,propageant dans la nuit ses ramifications d'horreur,vicieuse et invisible au monde extérieur,toujours présente,méchante,prête à tout rompre d'un bonheur fugitif qu'elle ne me volera pas.

 

°°°°°

 

    Les étoiles t'ont appelée de leur voix de cristal. Ma louve des bruyères et des landes rêvées,tu es partie rejoindre mon petit prince charnel.

    Un Castrat chante pour vous les rayons de la lune,infinie tessiture d'un ciel nacré de pourpre,lyriques envolées ivres de mon amour.

    Une pluie de cendres s'étiole dans le jardin de mon âme,vos silhouettes adorées s'éloignent dans le temps.

    Bouquets de fleurs sacrées,éternelle joie,vos pensées attendries accaparent mon cœur.

 

°°°°°

 

    Ravissante flamme d'amour aux petits pieds enneigés,charmante introvertie aux secrets occultés,tes prunelles de soleil cherchent l'horizon de ton âme.

    Petite sirène d'écaille,petit vison de feu,ton extase d'amour est un hymne enfantin et gracieux.

    Ta fourrure de soir peinte pour la représentation d'un soir au théâtre féerique,irréel,marionnette vivante,tressaillante,vive-argente,tu combles les palais d'une joie éternelle.

    Fontaine d'amour aux yeux d'or.

 

°°°°°

 

    Un dragon d'argent errant dans les cieux gémit dans les nuages. Sa princesse,à l'aurore,l'a chassé du regard. Princesse timorée des astres de la nuit,dans un torrent d'eaux-vives ou un carcan de feu,elle noie sa splendeur régénérée d'enfant.

    Altière grandeur en sa béatitude,au devenir des cieux les siècles les séparent. Le grand cou du dragon tressaillit de sanglots,il arrose de ses larmes les jardins des palais. Infidèle princesse arrachée au devoir,rappelle ton dragon,ton animal aimant !

    Un dragon d'argent dansant dans les cieux traverse les nuages :

sa princesse,au nadir,l'a miraculé du regard.

 

°°°°°

 

    Mes beaux tourtereaux,volez vos ébats vers d'autres contrées où l'ardeur du trépas sait se faire oublier. L'instinct de survie guidera vos pensées et vous revêtirez un voile de pureté. L’indicible insouciance de vos années passées se perdra dans les nimbes d'une aura translucide.

    Inconsolable étreinte de deux hommes qui s'aiment,dans la lune glacée à toujours enlacés,souvenir d'une étoile,éternelle passion,couleur démesurée s'estompant dans la nuit,volez vos ébats vers d'autres contrées où la lumière de vie s'empare de vos cœurs.

 

°°°°°

 

    Elans enracinée dans les terres gelées,cornes enlacées par vos combats de mâles dans ces steppes d'horreur aux odeurs de bruyère,appelez au secours la femelle qui brame. Celle-ci ne viendra pas avant que l'un de vous,dans sa hargne fougueuse fulminant en trépas,n'ait endormi le faible dans sa beauté plénière.

Intensité des amours sauvages,rude nature qui rejette les siens !

    Sur le destin de mort des contrées désertiques,la souffrance invaincue abattra son grand voile.