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Avril 2014
L’AVENIR
OUBLIE.TEXTES AUTOBIOGRAPHIQUES DE 1968 A 1998 DE L’AUTEUR NEE EN 1954. SUITE2
Juliet HAAS, h.juliet1@rambler.ru
Note:
Juliet Haas a déjà publié sur ce site, une série de 25 articles témoignage sur
sa relation à ses animaux de compagnie depuis sa petite enfance; c’est à voir à
partir du plus récent de ces articles :
Haas Juliet (2013) , Mes animaux de
compagnie et moi. XXV. Paprika, chien teckel. 23. '' Tout a une fin,
voici le dernier épisode du récit de Juliet sur ses animaux
Ici,
nous publions la suite 2 de l’article :
Haas Juliet (2013), L’avenir oublié. Textes
autobiographiques de 1968 a 1998 de
l’auteur née en 1954.Suite1
Haas Juliet (2013), L’ avenir
oublié. Textes autobiographiques de
1968 a 1998 de l’auteur née en 1954
N..B. Le
lecteur éventuel peut interpréter mes textes comme il les ressent,peu importe
pour qui ou pour quoi ces textes ont vu le jour.
Je souhaite à
tous ceux qui me feront l'honneur de me lire une bonne lecture,et les assure de
mes remerciements les plus chaleureux
.
Ce livre
m'appartient,et toute reproduction,même partielle,en est strictement interdite.
Au cas où un
éditeur serait intéressé par sa publication sur papier,j'en serais très
heureuse et le prie de bien vouloir me contacter
Juliet Haas, h.juliet1@rambler.ru
°°°°°°
L'avenir
oublié suite 2
Le plumage d'or de l'éternité se reposera
sur toi.
Invincible armée,muette compagnie,la
prospérité exubérante exaltera tes cendres.
La guerre,tranchant nos espoirs de son glaive
meurtrier,épuise le destin accablé.
Acclamons la victoire des dieux
ressuscités !
Une nature enjôleuse et charmeuse entoure
de ses bras verts les corps de nos soldats.
Souvenirs d'outre-tombe à jamais
dessinés,effigies fulgurantes du passé redouté,les sépultures d'une terre disparue
se sont noyées dans l'océan des morts.
Fermez vos yeux pour adorer le monde.
°°°°°
Étrange volupté,viens asseoir ta grandeur
dans ce siège de velours. Enveloppe tes pensées de ces voiles chatoyants,bois
la coupe des délices,enfante tes souvenirs dans ce palais mythique.
Ton adorable passion à l'amour
exhumé,flotte sur ton parfum vers ces glycines violines,amer regret de ton
corps disparu.
Enfièvre de tes ardeurs mon esprit
révolté,et viens me dire adieu en ta sérénité.
Douces convulsions d'un amour partagé.
°°°°°
Délice ensoleillé d'un miroir de jadis,le
crépuscule viendra,atténuant le temps.
La rivière ombragée la
protégeait,craintive,dans l'attente imminente d'un émouvant baiser. Le cordon
transparent de sa robe de lin se dénouait doucement comme un flocon de neige.
Arrivée de blancheur,lividité vaincue,le
jour où je te vis je restai en suspens. Le miroir de mes rêves devinait ta
silhouette,le crépuscule venant atténuait les ombres.
Ma tristesse s'est enfuie en désir de
pureté.
°°°°°
Ô
vierge euthanasiée par une idylle parfaite,tu vénères le temps de ta blancheur
de soie. Ô vierge infortunée de ton idylle défaite tu te demandes pourquoi tu
es morte deux fois.
Pureté délicieuse d'un instant de
prière,ton destin lumineux s'emparera des siècles.
Invincible senteur de ta charnelle
enveloppe,souveraine endormie de lassitude finie,délicate beauté en ton âme
candide,embrumée de larmes,tu regardes les astres.
°°°°°
Ma chevelure blanche s'estompe dans le
vent.
Je vole dans l'au-delà vers d'autres
contrées libres,où l'espace et le temps ne se rejoignent plus.
Les amants aux étoiles se figeront
d'amour,la nervure du malheur ne les séparera plus. Enivrés de bonheur,de
mystère,de prière,ils s'assoupissent doucement. Leur vie s'est déroulée sur le
clavier des temps,clavecin aux mille cordes d'un enchantement.
Mère aimante,leur amour se reflète dans ton
âme,jardin des espérances à jamais réunies.
Ma chevelure blanche s'évapore dans la
nuit.
°°°°°
Vénus,Ô ma Vénus,mon étoile du Berger,tu
guides mes pas en cette forêt perdue.
Les rêves trépassent, les arbres effrayants
ne me font même plus peur. Le jour se lèvera sur d'autres dunes,et je partirai alors.
Les cascades de la grotte profonde abriteront mes secrets. Jaillissante
envergure d'une cité éternelle,les aigles déployées de l'aigle royal voileront
la lumière aux regards indiscrets.
Vénus,Ô ma Vénus,mon étoile du Berger,tu
guides mes pas en cette vie fortuite.
°°°°°
Traversant la voie lactée,messager de
l'Olympe,ébloui par l'univers aux étoiles dispersées,l'oiseau géant vole vers
sa liberté. Nuit infinie,envergure céleste de la voûte allumée,réveillez les
volcans pour célébrer le ciel.
L'oiseau géant s'est posé sur un arbre,il
contemple la beauté de ce site aveuglé,sa pensée frémissante ressuscite les
cœurs délaissé
Dans la pénombre se forme autour de son cou
un collier de perles oubliées.
°°°°°
Impressionnante félicité sur une mer
d'amertume,tempête océane effleurée d'amour,vagues transparentes sous la lune
d'airain,volontaires destinées à jamais rabrouées,luttez de toutes vos forces
pour survivre à l'enfer.
Testament d'ivresse à l'infini
pouvoir,clairvoyance divine,espérance fatale,translucide beauté d'un ciel nacré
de glace,revenez à vos cœurs pour retrouver la grâce.
L'abnégation désertique s'estompera dans la
nuit.
°°°°°
La grue cendrée fière de son aigrette d'or
se repose placidement au bord de l'eau opaque. Topaze de ses prunelles au
malicieux regard,le miroir de ses charmes a rompu le silence. Consumant les
ardeurs de ses forces exquises,renégat délabré appelant son troupeau,il se
brisera à l'oasis de sa paix imprévue.
Puissance délicieuse de l'amour interdit.
°°°°°
Indéhiscente akène,graine dorée,ouvre-toi à
la nuit d'un doux rêve escompté. Le printemps enhardi a banni ton écorce;
envenime ce serpent aux lueurs malfaisantes,accueille la floraison de ton
prochain avenir.
De troubles odoriférants en bucolique
entente,une mésalliance ébauchée sous une arche perdue grandissait en secret
dans ton sein confiant,suscitant l'ivresse d'un paradis trompeur.
La graine déployée a vaincu l'amertume du
fiel.
°°°°°
Menthes ionisées d'un désert de folie,venez
à moi bercer vos douleurs ancestrales. Un vent de pluie glacée m'attaque
jusqu'aux os,désillusions brisées,enfer de ma détresse.
Une lampe d'espoir s'est éteinte dans le
ciel.
Fripouille consumée à l'avenir de feu,ton
forfait sera puni dans l'au-delà des temps.
La
grotte de la paix servira de refuge,derrière le rideau d'eau je n'entendrai
plus rien. Ballet mystérieux aux pas ensanglantés,de l'âme des défunts la
torpeur est passée.
Menthes ionisées d'un désert reposé,venez à
moi me bercer de vos senteurs divines.
°°°°°
Senteurs hallucinantes de digitales
pourpres,cinglantes effusions d'une mère à demi-morte: bouche bée d'un bébé
endormi dans ses limbes,un paradis d'été enveloppe son corps. D'une verve si
douce au pays de l'amour,son chagrin irradié s'éloigne pour toujours. La
colombe des cieux viendra cueillir son âme,les lys blancs étalés sur sa petite
tombe.
Joli bébé qui pleure la vie qu'il n'aura
pas,un paradis d'hiver fige ses traits d'angelot. Une stèle le protège des
horreurs de ce monde,son visage éploré d'enfant triste aux grands yeux s'ouvre
au ciel bienveillant.
°°°°°
Ô dunes ensoleillées,ondoyez en silence
vers les sources de beauté. Chatoyantes auréoles des saints en prière,enveloppez
d'amour ceux qui en ont besoin. La sagesse parlera en des temps futurs,l'infini
lumineux brillera dans nos âmes. Une éternelle ondée assouvira nos cœurs assoiffés,la clé de l'amour
ouvrira la porte du savoir,les bas-reliefs danseront dans les temples.
Béatitude universelle des êtres repentis.
°°°°°
Princière
félicité d'un chat en onyx émaillé,lecture inabordable d'un roman tissé,les
ondées mystérieuses disparaissent dans le vent. Par une chaude nuit délivrée de
ses sens,les comètes voyagent vers la vie éternelle,diamants enchanteurs d'une
lune éveillée.
Les paons bleus sont perchés dans leurs
branches de glycines.
Un au-delà joyeux s'empare de nos
cœurs,déversant dans nos âmes le nectar de la mort.
Un ibis apeuré s'enfuit dans le sillon,son
plumage rétréci sournoisement couché.
Silence de beauté,paysage décédé.
°°°°°
Atroce
confluent d'une rivière sans fin,cette douleur en moi dans ma tête rebelle,âcre
et profonde,violente et tenace,douleur mystique de mes entrailles
meurtries,pourriture adjacente à mon âme torturée,douleur qui sans pitié et
sans relâche m'assaille jour et nuit,douleur aux mille facettes odieuses et
silencieuses,triste compagne de mes heures d'infortune,invincible douleur au
parfum de détresse,irréelle envergure d'un infini malheur,propageant dans la
nuit ses ramifications d'horreur,vicieuse et invisible au monde
extérieur,toujours présente,méchante,prête à tout rompre d'un bonheur fugitif
qu'elle ne me volera pas.
°°°°°
Les
étoiles t'ont appelée de leur voix de cristal. Ma louve des bruyères et des
landes rêvées,tu es partie rejoindre mon petit prince charnel.
Un Castrat chante pour vous les rayons de
la lune,infinie tessiture d'un ciel nacré de pourpre,lyriques envolées ivres de
mon amour.
Une pluie de cendres s'étiole dans le
jardin de mon âme,vos silhouettes adorées s'éloignent dans le temps.
Bouquets de fleurs sacrées,éternelle
joie,vos pensées attendries accaparent mon cœur.
°°°°°
Ravissante flamme d'amour aux petits pieds
enneigés,charmante introvertie aux secrets occultés,tes prunelles de soleil
cherchent l'horizon de ton âme.
Petite sirène d'écaille,petit vison de
feu,ton extase d'amour est un hymne enfantin et gracieux.
Ta fourrure de soir peinte pour la
représentation d'un soir au théâtre féerique,irréel,marionnette
vivante,tressaillante,vive-argente,tu combles les palais d'une joie éternelle.
Fontaine d'amour aux yeux d'or.
°°°°°
Un dragon d'argent errant dans les cieux
gémit dans les nuages. Sa princesse,à l'aurore,l'a chassé du regard. Princesse
timorée des astres de la nuit,dans un torrent d'eaux-vives ou un carcan de
feu,elle noie sa splendeur régénérée d'enfant.
Altière grandeur en sa béatitude,au devenir
des cieux les siècles les séparent. Le grand cou du dragon tressaillit de
sanglots,il arrose de ses larmes les jardins des palais. Infidèle princesse
arrachée au devoir,rappelle ton dragon,ton animal aimant !
Un dragon d'argent dansant dans les cieux
traverse les nuages :
sa
princesse,au nadir,l'a miraculé du regard.
°°°°°
Mes beaux tourtereaux,volez vos ébats vers
d'autres contrées où l'ardeur du trépas sait se faire oublier. L'instinct de
survie guidera vos pensées et vous revêtirez un voile de pureté. L’indicible
insouciance de vos années passées se perdra dans les nimbes d'une aura
translucide.
Inconsolable étreinte de deux hommes qui
s'aiment,dans la lune glacée à toujours enlacés,souvenir d'une étoile,éternelle
passion,couleur démesurée s'estompant dans la nuit,volez vos ébats vers
d'autres contrées où la lumière de vie s'empare de vos cœurs.
°°°°°
Elans enracinée dans les terres
gelées,cornes enlacées par vos combats de mâles dans ces steppes d'horreur aux
odeurs de bruyère,appelez au secours la femelle qui brame. Celle-ci ne viendra
pas avant que l'un de vous,dans sa hargne fougueuse fulminant en trépas,n'ait
endormi le faible dans sa beauté plénière.
Intensité
des amours sauvages,rude nature qui rejette les siens !
Sur le destin de mort des contrées
désertiques,la souffrance invaincue abattra son grand voile.