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 Octobre  2014

 

 L’AVENIR OUBLIE.TEXTES AUTOBIOGRAPHIQUES DE 1968 A 1998 DE L’AUTEUR NEE EN 1954. SUITE 4

 

                                                                   Juliet HAAS, h.juliet1@rambler.ru 

 

Note: Juliet Haas a déjà publié sur ce site, une série de 25 articles témoignage sur sa relation à ses animaux de compagnie depuis sa petite enfance; c’est à voir à partir du plus récent de ces articles :


Haas Juliet
 (2013) , Mes animaux de compagnie et moi. XXV. Paprika, chien teckel. 23. '' Tout a une fin, voici le dernier épisode du récit de Juliet sur ses animaux  

   

Ici, nous publions la suite 4 de l’article :

 

Haas Juliet (2013), L’avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954.Suite3

 

Haas Juliet (2013), L’avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954.Suite2

 

Haas Juliet (2013), L’avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954.Suite1

 

Haas Juliet (2013), L’ avenir oublié. Textes autobiographiques de 1968 a 1998 de l’auteur née en 1954

 

N..B. Le lecteur éventuel peut interpréter mes textes comme il les ressent,peu importe pour qui ou pour quoi ces textes ont vu le jour.

 

Je souhaite à tous ceux qui me feront l'honneur de me lire une bonne lecture,et les assure de mes remerciements les plus chaleureux

.

Ce livre m'appartient,et toute reproduction,même partielle,en est strictement interdite.

 

Au cas où un éditeur serait intéressé par sa publication sur papier,j'en serais très heureuse et le prie de bien vouloir me contacter

 

                                                           Juliet Haas, h.juliet1@rambler.ru 

 

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                                                             L'avenir oublié  suite 4

 

    Autiste débordé par le monde qui t'entoure – mutisme introverti d'une terrible démence,gestes inexprimés pour tenter l'espérance,regards hagards et tristes d'une vie de mystère – tu déchires par tes cris ton âme meurtrie et seule.

    Ton entourage s'alarme,dévoré par la honte de ne pouvoir sortir son enfant de cette mort qui lentement s'acharne dans ton esprit usé.

    Autiste débordé par le monde qui t'assaille,viens pleurer ta misère dans le royaume des cieux où la parole se tait. Un bonheur de lumière envahira ton cœur enseveli dans le tombeau de ton corps.

    Autiste débordé par le monde qui te tue,personne ne peut comprendre que tu es un poète.

 

 

   Fleur de jade envoûtante aux pétales de pierre,tu cries ton amertume en ton âme précieuse. Le sculpteur t'a dédié son amour créatif mais le beau papillon ne se posera pas pour téter en silence le suc de tes entrailles. Le papillon est mort,et sa tristesse close nous épargne les pleurs de ses ailes poudrées.

    Fleur de jade enivrante à la pâle verdeur,tu cries ton désespoir de n'être pas vivante.

 

 

    Renommée fulgurante d'une étoile ascendante,rayonnement effacé d'une diva disparue,divine enchanteresse d'un passé souverain,rides abominables d'un visage de détresse puni par la loi du temps...

    Et les notes se souviennent,émanant d'une tombe où le rossignol chante,ignorant son destin. Dans un tissu vieux rose sa voix s'est arrêtée,un vieil arbre chinois fut témoin de la scène,théâtre d'une vie où les acteurs se cachent.

    La morte ensevelie s'est retirée du monde...musique abandonnée,tes notes s'évaporent,mais le rossignol chante,ignorant ton destin.

 

 

    Reine des prés,fleur de beauté,les montagnes solitaires te regardaient t'épanouir.

    Mais la chaleur d'un été fou a asséché les villages désertés. Un vieil abreuvoir sans eau pleure les temps anciens. La magie de ces lieux a fermé les yeux. Une source tarie se demande qui l'a tuée,et le ciel appelle les nuages qui ne viennent plus. Les arbres tendent leurs branches comme des mains perdues. Un dieu penche la tête et ne s'étonne plus.

   Retour tant espéré d'une ondée de délices,un jour le ciel clément aura pitié des morts.

 

 

    Un souci attardé dans mon esprit de brume,je traverse en priant les années enfuies. Comme une étoile filante qui transperce le ciel,je mesure le temps de ma candeur rêvée.

    Un astre dans la nuit m'a parlé de son cœur: œuvrer,œuvrer toujours dans le sens du soleil.

    Les arbres,comme magiques,écoutent en silence la chanson de la brise qui caresse leurs feuillages. Un oiseau opalin s'est posé sur une branche,le rythme de son cœur le berce doucement.

   Une corneille a rêvé de sa paix engendrée,les perles de son âme ont perdu leur brillance. Un arc-en-ciel se forme au zénith de son cœur.

    Les ondes verdoyaient reflétant les grands arbres.

 

 

    Tout ce que j'ai été,que je ne serai plus...abandon fortuit et gratuit d'une vie pour mourir lentement dans le sein de mes rêves.

    Rémission-soumission devant la maladie,menstruations atroces au confluent du diable,castration imposée par le caprice des cieux,douleurs abominables d'une vie sans défense qui espère sans fin une amélioration promise,et qui ne vient jamais.

    La musique s’enchevêtre au fond de mon esprit,trépas inqualifiable et torture de l’âme; ce fil conducteur de mes tristes pensées,démesurée longueur d'un oubli achevé,est le souvenir d'un rêve dans un jardin de paix.

 

 

    Une aube,alternative d'un printemps offusqué,misérable langueur des cieux oubliés,traverse en un orage les nuages empourprés.

    Pluie diluvienne d'un torrent accablé,vagues monstrueuses en la mer sacrée,combattez pour sauver la nature blessée par la main même de ses créatures terrestres. Et les animaux,torturés,sans défense,courent vers la mort en ces contrées grandioses où la vie renaissait! Acharnement sans fin d'une espèce désinvolte!

    Nature vengeresse qui respecte tes lois,tu ne laisseras pas détruire ta beauté,tu tueras à ton tour,sans pitié,sans relâche,tous ceux qui t'ont trahie,insultée,répudiée. Même les innocents subiront le carnage.

    Aube rassérénée au printemps revenu,admirable langueur d'un ciel triomphant,traversé calmement par un grand nuage blanc,le torrent merveilleux renaîtra de ses cendres. La créature infâme

 qui hanta ces contrées sera morte à jamais,de son inconscience.

 

 

    Soirée thématique ou aversion consumée?

    Médicament de l’âme contre une guerre sans merci,austère félicité du trépas compromis,tourment adjacent,souricière de rêve,princière allégorie des monuments d'été,les blandices travestissent le souffle protecteur d'une étrange impression qui altère sa vie altière et rongée.

    Domination exclue d'un empire puissant,comédie farandole à l'anathème fatal,le passé révolu enchante par sa torture,délice mystérieux en une cité maudite,transitoire allégrese d'un carnaval d'automne.

    Un cadavre embaumé s'acharne divinement,reposant sous une dalle en implorant les cieux.

    Les morts en cendres gémissent,sans sépulture,dans les allées noircies de ce cimetière sinistre. La nuit s'ouvre aux astres,les feux-follets s'agitent,ils espèrent trouver une vie à tuer,pour effrayer les arbres qui s'ennuient à mourir dans leurs allées de marbre; macabre turpitude d'un ballet assassin qui encercle les princes infidèles,détresse organisée de fiancées vengeresses,déchirées dans leurs âmes,consumées dans leur chair.

    Meurtrissures éternelles de l'amour bafoué.

 

 

    Envoûtante venimeuse à la morsure d'horreur,vipère ravissante aux yeux peints de rubis,coulée malfaisante dans l'herbe des délices,tu tues ta proie et te reposes après.

    Dans tes rêves de serpent,jeune fille offensée,tu devines le destin des prêtresses de la mort.

    Tête triangulaire,assassine de charme coulée délicieuse dans l'herbe malfaisante,tu vénères la proie que tu viens de tuer,petit bijou rebelle aux yeux peints de froideur,coulée délicieuse dans l'herbe malfaisante,tu vénères la proie que tu viens de tuer.

 

 

    Pourquoi sous-estimer la nature de son corps,carnaval de grandeur aux esprits déguisé?

    L'irascible froideur d'un orage de nuit aux étoiles profilées dans le ciel allumé,détresse ensoleillée,amertume effacée auprès d'effarouchées aux regards indiscrets,envenime les vierges par l'amour du sexe.

    Elles encerclent leurs rêves dans leurs bras de statues,délicats horizons d'un futur sybarite; leurs charnelles enveloppes aux jouissances torrides souffrent en pensant aux charmes infidèles.

    Les excroissances ternies en leurs corps de déesses embaument leur bonheur de couronnes de lys,meurtrissures enflées de leur virginité perdue dans le jardin d'un orgasme secret,transition démesurée de l'acte accompli.

 

 

    Vipère enfantine,vipère adorable,ton corps écaillé s'émerveille de mystère. Petit cobra sans collerette,courageuse,téméraire,tu nages dans les herbes,oblongue et lisse,chasseresse et douce,créature merveilleuse aux pouvoirs inconnus. Ton regard dur et dense,ta belle langue bifide,joli bijou cruel envenimé de mort,étoilent les prés par la peur que tu inspires.

    Petit serpent sublime,atroce et vulnérable,je te donne mon cœur sans oser te toucher.  Vipère mutine,vipère incroyable,ton corps écaillé secrète ton âme.

 

 

    Eternelle rancœur,repoussée par les charmes,pourquoi abandonner après ces longues années?

    La moisissure repose dans cette vieille maison,la porte ne grince plus,les occupants sont morts. Chimères tentaculaires de ce spectacle affreux,effrayant vide de ces murs de tristesse,la raison de la vie s'est close en déchéance.

    Amère réalité aux charmes évanouis,la vieillesse l'a exclu du monde de l'amour.

 

 

     Une princesse endormie à la candeur de soie combat son désarroi en son âme semi-morte,torrent enseveli sous des pierres desséchées,cauchemar d'une jeune fille à la pâleur livide qui terrasse son cœur par son chagrin d'amour. Une lance a brisé son désir de vierge,pureté abusée par un regard de honte.

    La scène de la vie effarouche son être,la princesse se réveille à la nuit de sa vie,volée de ses sens emportés par la guerre.

    Un voile est apparu à la lueur d'un cierge,auréole si pure,sentiment altéré,grandiose constance d'un destin bafoué,altière éternité pour une princesse morte.

 

 

     Ô mon étoile impalpable et diaphane,

      Ô mon amour,comme tu guéris mes peines!

    Par ta présence-absence,nuage de mes pensées,

    Tu dédies à mon cœur ta conscience secrète.

    Mon roi soleil,je t'étreins de ma force si abîmée et usée par tant de tristesses.

    Ton visage si beau me pénètre la nuit

    Et le jour je m'envole car je te sais à moi.

    Ta voix enchanteresse m'illumine de musique

    Et je songe aux instants où je suis près de toi.

    David,mon éternel,je te donne mon âme.

 

 

    Sommeil envenimé d'un cauchemar morbide,création démente d'un univers sanglant,camps de concentration où les squelettes marchent,expériences de tortures de savants sataniques,nécrose d'une nécropole où les corps pourrissent,charniers invraisemblables d'une guerre sans merci,atmosphère répugnante de la mort intrépide instaurée par des monstres aux enveloppes humaines,univers branlant d'un pays en dérive,immondice d'une race qui se croit supérieure,ornée des supplices d'un carnaval d'horreur,voilà la création de ceux qui se croient forts.

    Justice,un jour tu sortiras de l'ombre,envolée de lumière au royaume des cieux.

 

 

    De Jaroslav l'amour enchaîné dans un puits emmêle mes pensées d'un voile de soie pure.

    Il emmène avec lui les diamants de l'ondée de son galop si beau dans un jardin mouillé. Sa chevelure blanche de cocon tissé frange son allure de héros altier et fond dans la lumière d'un soleil de printemps. Arc-en-ciel à l'apparence d'une licorne ailée,il fuit dans le mystère d'une source de vie.

    De Jaroslav l'amour dans un puits altéré enivre mes pensées d'un voile de lin blanc.

 

 

    Oiseau anéanti,tu murmures ta plainte,ta détresse en dit long sur ta souffrance vaine.

    Emouvante créature,envolée éreintante de plumes mouillées,de ton aile cassée la douleur te traverse. Mais la jeune fille est ,et,la gorge nouée,elle te prend dans ses bras,te console et te chante une berceuse d'enfant.

    Envolée mystérieuse de plumes séchées,tu emportes avec toi le secret de ton cœur,et la jeune fille pleure,croyant que tu l'as oubliée.

 

 

    L'allégorie cuivrée d'une idole printanière,débouchée,perplexe,d'un orient coloré,facettes extraverties de richesses ensevelies sous un passé dérobé,musique de carnaval au soleil éphémère,divine enchanteresse en ce monde étincelant,surannée désuète aux ornements mythiques,déchire de ses griffes les robes ecclésiastiques aux couleurs fantastiques.

     L'allégorie antique d'un écrivain perdu,voile mystérieux enterrant son trépas,a consumé la chair traîtresse et jalouse,emportant avec elle la pureté des délices.

 

 

    Le zeste d'un parfum exquis de citronnelle a envahi mes sens ensommeillés de grâce.

    Le pianiste a joué pendant des heures entières et je me suis pâmée,écoutant son exploit. Ses prunelles d'émeraudes me caressent de tendresse,son âme pure et douce s'envole vers les cimes.

    Et les pigeons toujours marcheront ainsi,la tête vagabonde picorant leur destin,et toi,petit garçon philosophe avant l'heure,ta beauté sera là,dans mon jardin secret où les pigeons toujours marcheront ainsi,la tête vagabonde roucoulant leurs amours.

 

 

    Dérivatifs inquiétants à la sensibilité menacée,les temps ont démenti ce néant cafardeux – sinistre ampleur d'un site déserté -

onctueuse allégresse retrouvant son voyage.

    Obligeant son esprit à voler vers le ciel,gratitude dérobée à l’âme des mortels,infinie béatitude,art des univers,une statue argileuse ancestrale et sévère nargue de ses yeux de pierre la rudesse de l'espoir.

     Antres oubliés d'une vie revenue,les montagnes nous disent la beauté des lumières.