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POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV,APF69, N°6 ;10.2005 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr

 

ELEMENTS POUR L’ EXTENSION DE LA THEORIE DES HANDICAPS. TOUS HANDICAPES, TOUS CHERCHEURS 

  

Henri CHARCOSSET

 

Historique de la classification internationale des handicaps                         

 

  La première classification internationale des handicaps date de 1980. IL s’agissait déjà de remplacer les termes tels invalide, infirme, paralysé, par celui de « personne handicapée ».

Plus récemment on s’est mis à utiliser de plus en plus le terme de « personne en situation de handicap ».                                                                                             

Le traitement social du handicap consiste alors à éliminer ou au moins réduire autant que faire se peut, toutes les barrières qui peuvent se présenter devant la personne.

 

Ces barrières peuvent être de nature individuelle, à savoir le handicap lui-même, physique, ou/et psychique, ou/et social.                                                                         

Tout cela s’enchevêtrant avec des barrières d’ordre plus général, telles la médiocre adaptation de nos villes et campagnes au déplacement des paralysés, des aveugles, des sourds, et autres handicapés mentaux.                                                                                            

Telle aussi et parfois surtout, la faible appétence de la population standard, abusivement considérée comme normale, pour l’accueil des « personnes différentes », qui comprennent aussi bien des vieux et etc.

 

Vers une approche complémentaire de la notion de handicap                                 

 

 On approche du stade où les théoriciens devraient  prendre en compte une autre dimension du handicap. A savoir qu’il fait partie des expériences très fortes de la vie, et est de ce fait facteur d’individuation de la personne, et du reste possible élément de son pouvoir de séduction.                                                                                                                 

 Ici, comme chaque fois que l’on veut approcher une thématique complexe, il faut partir de considérations simples, bien compréhensibles par le plus grand nombre et notamment par les personnes en situation.

A titre d’exemple mon cas personnel. La polio et tout ce qui se rattache avec, m’ont invalidé d’accord, validé aussi. Si je prends en référence tous mes aïeux, qui ont quitté l’école vers leurs douze ans, ma façon de raisonner est fortement altérée par mes études, en particulier celles dites supérieures. Ces études m’ont à la fois formé et dé-formé.

 

 Si j’avais fait des études de sciences humaines et sociales plutôt que de mathématiques, physique, chimie, je penserais différemment les bases d’une  recherche sociale avancée, en vue d’une société plus fraternelle.

 En fait,  quoi que  l’on fasse, on  passe sa vie à tout à la fois se valider et s’invalider, et vice versa. Ce sont ces processus successifs de validation et invalidation personnelles qui font notre unicité, notre humanité, pour chacun d’entre nous sans exception.

 

Cette façon simple d’aborder la question handicap et société autorise à rassembler tous les humains sous la bannière de handicapés. Tandis qu’elle amène aussi à les considérer comme autant de chercheurs en tout cas à l’état potentiel.

 

Tous chercheurs

 

Les tranches de vie que nous présentons, combinées à ce qu’on peut lire dans la littérature sur le sujet, vont nettement dans le sens où le handicap( ici moteur) donne lieu à un ressenti particulièrement individualisé, de la part de la personne qui le vit. D’où l’importance de publier ces témoignages et même de les mettre en mémoire, comme cherche depuis peu à le faire, l’Observatoire des Familles en Situation de Handicap, OFSH, CLIC

 

Notre activité est  ouverte pour publication sans exclusive, à toute personne en particulier, indépendamment de son âge, ainsi qu’à tout professionnel d’un secteur ou d’un autre, médical, paramédical, social.

Elle vise à constituer un « point de rencontre » aisément accessible à tous, depuis un lieu d’investissement qui peut être professionnel, et tout autant plus personnel, domicile ordinaire ou foyer spécialisé, maison de retraite encore.

Enfin, nous nous situons dans l’optique où l’Internet peut être   un moyen majeur pour aboutir à une société dite inclusive. C’est à dire n’excluant personne de son droit fondamental à s’exprimer et à communiquer.

Références de Henri Charcosset :

1/ Vers une insertion mutuelle entre personnes handicapées ou non, 1998 http://webperso.mediom.qc.ca/~merette/inser.html , et CLIC

2/ Tous handicapés, tous chercheurs, sans exceptions, en vue d'une société plus juste et plus humaine, 1er janvier 2001

http://webperso.mediom.qc.ca/~merette/char.html et CLIC

3/ Appui à la recherche en sciences humaines appliquées, mars 2000:
http://www.crias.asso.fr/Document_PDF/EE_ReflexionRecherhceSciencesHumaines.pdf et  CLIC

4/ Science, Bon Sens, Laïcité, Paix, Fraternité, 25 Février 2004, présenté auprès de l’Association des Anciens et amis du CNRS , CLIC 

5/ Séquelles post-polio : Vivre avec. Handicap, vieillissement et société. Mai 2004

http://www.post-polio.fr/H.CHARCOSSET/Article2004.htm et CLIC