13.07.19 Libre diffusion

 

Jean-Marie GROS (1948- 2019) DANS L’AVANT GARDE D’UNE SOCIETE PAR TOUS AVEC TOUS POUR TOUS

 

Par Henri CHARCOSSET henri.charcosset@neuf..fr

 

Jean-Marie Gros vient d’être inhumé, incinéré aussitôt après, dans un Funérarium. Je n’étais pas vraiment en relation d’amitié forte avec lui, mais le considère comme un excellent collaborant, dans notre souci de contribuer pour un monde meilleur.

Et de plus, comme un guide à savoir rester investi dans cette voie, jusqu’au bout de ma vie HC

 

 Un message résumant la pensée de Jean-Marie Gros

 

Je me présente : une moitié de vie valide, puis l’autre, handicapé en fauteuil. Paradoxalement ma seconde moitié de vie s’avère être la plus riche et la plus pertinente. Elle m’a permis de développer ma qualité d’écoute, d’observation et d’analyse. Je m’aperçois avec stupéfaction que mes proches voisins ont régressé dans ces domaines. Beaucoup préfèrent cultiver l’art de la bêtise ou de la méchanceté gratuite. L’immense majorité fait semblant d’ignorer et de ne pas voir, tandis que les autres sont animés par le goût de nuire. À mon humble avis, beaucoup de nos concitoyens sont dans l’un de ces cas. Implicitement ces comportements aboutissent au même résultat. Egoïsme ? Désœuvrement, manque de courage, chez les uns ? Stress, soucis personnels chez les autres ? Dérive inéluctable de la société ? Je n’ai pas la réponse, mais je dénonce une façon anodine de générer de la SOLTUDE. JMG

 

Un message résumant la pensée de Henri Charcosset

 

 Là où Jean-Marie donne une vision plutôt négative de la société, je vois en tout être une valeur potentielle pour la faire aller vers du mieux. L’article condensé synthétise mon histoire de vie, telle que je la ressens :

Charcosset Henri (2018), Le sens que je cherche à donner à ma vie

Tout un chacun, sans exceptions, est à voir comme un chercheur en puissance.

 

Il n’y a pas si longtemps, on parlait couramment d’infirmes, d’ impotents…autant de termes à connotation négative. On en est arrivé à parler d’intégration des personnes handicapées, puis d’insertion desdites, pour en arriver à la notion de Société d’inclusion, dans laquelle nous sommes tous considérés comme « normaux ». Un dessin visualise très bien les différences : CLIC,

 

Va-t-on en rester là ? J’espère bien que Non. Pendant la nuit du changement de millénaire, j’ai tenu à entrer sur le Net un message visant à faire ressortir que :

 

« Tous handicapés, tous chercheurs, sans exceptions, en vue d'une société plus juste et plus humaine.1er janvier 2001 » CLIC

 

Il y faudra le temps qu’il faut, mais la réalité est que nous naissons porteurs de handicaps de diverses sortes, que nous en corrigerons

 

au cours du temps, en même temps que nous allons en acquèrir  d’autres. HC

 

 

LISTE DES ARTICLES DE JEAN-MARIE GROS PARUS DEPUIS 2005 SUR CE SITE. Il y est fait référence à toute sa vie d’avant :

 

Gros Jean-Marie(2005), Mon expérience du handicap : sa composante humour

Gros  Jean-Marie (2011),  Né pour devenir paralysé, mais en existant. I. De ma naissance à ma mise en invalidité, à à 47 ans, en 1995. Témoignage 

Gros Jean-Marie (2012), Né pour devenir paralysé,  mais en existant. II. Mon engagement associatif depuis mes 47 ans en 1995, jusqu’en 2010. Témoignage   

Gros Jean-Marie (2012), Le zandiland : de l’humour et handicap, ou bien plus encore ? 

Gros Jean-Marie (2013), Illustrations du Zandiland avec sa minorité de Personnes Non en Fauteuil roulant PNF 

Gros Jean-Marie ( 2014), Pour un projet de bande dessinée « Zandiland », cherche dessinateur BD 

Gros Jean-Marie  (2016), Positiver le handicap en vue de contrer la  dérive de notre société. Article témoignage 

Gros Jean-Marie et Charcosset Henri (2017), Validité et handicap moteur inversés, pour faire avancer notre Société. Témoignages

 

Site Anti Solitude HC : https://anti-solitude.pagesperso-orange.fr/ Vous êtes invité,e à venir publier sur ce site

 

Si JMG était resté en vie, nous aurions certainement copublié un nouvel article en 2019. Faut-il laisser tomber alors ? Certainement pas, car nous serions en contradiction avec la règle de vie, voulant que l’on s’investisse, pour les autres, jusqu’à la limite de nos forces. HC