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chercheurs -- Liens –
Le
webmestre.
RETOUR A LAPAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES DE TOUS
LES ARTICLES : CLIC SYNTHESE GENERALE: CLIC
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NOVEMBRE 2007
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Nouhad REUDET(°), et Henri CHARCOSSET( °°)
(°) responsable
d’entreprise ; (°°) retraité, webmestre bénévole
Résumé. Echange entre la responsable d’une nouvelle entreprise et une
personne se formant à l’Internet depuis ses 65 ans, initiateur et cheville
ouvrière de ce site web. Sont considérées les possibilités d’une fourniture
complète de l’accès aux services voulus par la personne âgée, et d’une aide à
distance pour compléter les interventions au domicile. La valorisation de
l’expérience de vie de la personne âgée par un télétravail bénévole pour la
création de lien social, est soulignée.
Les approches des coauteurs se complètent comme aide à se projeter, jeunes et
vieux confondus, vers un village planétaire spécifique à tout individu adulte.
I. EXPERIENCE PERSONNELLE, Henri Charcosset
Dans la première partie,
Nouhad Reudet a présenté sa démarche ; comme personne âgée
née en 1936 je me suis souvent reconnu dans son propos. Si elle avait démarré
plus tôt son entreprise d’ « assistance informatique et Internet à
domicile », je me serais peut-être formé chez elle au lieu de chez Aide
Ordinateur, autre entreprise villeurbannaise que je recommande aussi.
L’objet de cet article est de sensibiliser à la création en France, de
nombreuses petites entreprises dont certaines affichant un intérêt particulier
pour la clientèle de grand âge. De par mon expérience personnelle, le bénévolat familial, associatif ou autre,
doit être vu comme un appoint, par un public jaloux de préserver le peu
d’autonomie qui lui reste. On veut payer,
si nécessaire avec l’aide des organismes sociaux, pour un service professionnel
spécialisé de qualité. A ce jour, presque tout est à créer. De quoi engendrer
des emplois!
J’ai dû arrêter ma profession
de Directeur de recherches au CNRS dès 1989, à 53 ans, pour cause de handicap.
J’ai aussitôt entrepris depuis chez moi, un bénévolat social assidu. J’ai
acquis mon premier ordinateur en 2000, alors que je ne savais pas taper à la
machine. J’ai publié mon premier article sur lnternet à la date choisie du 1er janvier 2001, sur un
site québecois ; d’autres publications ont suivi sur des sites amis.
Articles atteints à partir de CLIC.
J’ai pris conscience qu’il me
fallait être la cheville ouvrière, le maître à bord ou webmestre, de mon propre site, que j’ai démarré en septembre 2005, CLIC.
Ce site traite du pouvoir
bien vivre de 50 à 100 ans, au travers d’articles concis. Le site est tout sujet, parce que bien vieillir, c’est continuer à
s’intéresser à tout, pour pouvoir donner son avis sur tout. Publier est ouvert à tout un chacun,
dans le sens où nous avons tous des messages à transmettre à partir de nos
expériences de vie.
Pour une exploration du total
du contenu du site, CLIC ;
vous entrerez dans votre ordinateur les adresses web des articles retenant
votre attention, pour vous-même ou/et
pour des proches ou/et pour certaines de vos relations. Vous contribuerez ainsi
à renforcer votre activité de lien social !
A CLIC, une liste non limitative
de sujets d’articles en attente d’auteurs ; si cela vous inspire, me
contacter.
On pourrait m’interroger sur mes motivations :
1/ J’ai vu mon père, mon grand
père paternel, travailler à la ferme familiale, jusqu’à leur mort. A la mesure
de leurs forces s’entend. Je sais que tous mes ascendants ont fait de même. Je
crois que l’évitement de la solitude chez la personne âgée passe par continuer
à faire, comme reflet de qui on est.
2/ Sûrement que je cherche,
moi aussi, à prolonger ma profession. Au CNRS je publiais
ou aidais à publier, en chimie physique. Maintenant je publie ou aide à publier
des personnes de tous horizons, en vue de valoriser les éléments clé de leur
expérience de vie. Cela ressort clairement à l’article CLIC, qui
illustre l’intérêt de l’Internet et de l’écoute de la grande musique pour mieux
vivre le grand âge avec un handicap avéré et dans la solitude.
3/ J’ai été littéralement
fauché par le virus de la poliomyélite à mes 17 ans. J’’ai alors été pris en
charge au top niveau tant au plan de la rééducation fonctionnelle qu’à celui de
me lancer vers des études supérieures, pendant deux ans, au Centre de
Rééducation de Garches, près de Paris. Je me dois en retour d’apporter le petit
peu que je peux encore, pour promouvoir une insertion sociale active pour tous,
quels que soient l’âge ou/et le niveau de handicap.
4/ On comprendra aisément que
mon site présente des sections sur : L’aide à domicile, Internet et
Handicap, Etre en lien ; il suffit de partir de la page d’accueil du site
pour y accéder, CLIC.
5/ Comme tout chercheur y
compris amateur comme moi ici, je cherche à mettre en théorie ce que je fais.
Mon approche théorique est simple; comme personnes âgées nous avons à reprendre
toute la place qui nous revient dans la société. Notre place est d’être des moteurs pour la création et
l’entretien du lien social, là où les plus jeunes sont déjà les producteurs de biens et services, voir
à CLIC.
On
pourrait me demander si ce site m’amène des contacts personnels. Il y a
plusieurs aspects :
1/ Je peux suivre ce qu’on
appelle le nombre des visiteurs du site, indiqué par le fournisseur d’accès ,
2/ Procédant à une mise à
jour du site, j’en informe un bon nombre de correspondants d’horizons variés
par e-mail collectif,
3/ Je me suis introduit, et
conseille de le faire, dans des forums, en particulier ceux de Doctissimo, à
Santé et à Psychologie, sous le pseudonyme henri69.
J’y anime quelques
discussions. La plus récente se situe au sujet : « Amitiés. Relations
interpersonnelles », et elle
s’intitule : « Net-amitiés intergénérations, ou Club des 5 à
105 ans et plus », C’est à partir de ces forums que je noue de nouvelles
relations-collaborations ; on peut parler de Net-amitié, en tout cas dès
lors que le contact s’accompagne d’un échange des noms et adresses.
D’aucuns diront que l’amitié virtuelle risque de plonger la
personne âgée dans un faux monde. Erreur, l’âge venant des proches
disparaissent plus fréquemment, et deviennent très difficiles à remplacer en
nombre. L’amitié sur le Net est un réel substitut ; lorsqu’une telle
amitié s’éteint parce qu’on n’a plus à
se dire, on en redémarre assez facilement une autre ; allez le
faire à 80 ans dans la vie courante ! De plus, rien n’empêche de se
rencontrer en vrai après un temps.
Une activité telle celle décrite ici coupe-t-elle des
préoccupations de la vie courante ? Non, dans mon couple ce qui nous est sans doute le plus utile est la
tenue avec l’ordinateur d’un répertoire complet bien actualisé de toutes
adresses utiles.
Je n’arrive d’ailleurs pas à effacer les noms de nos connaissances à
leur mort, pas même à les classer à part. On pourrait dire que l’ordinateur me
sert de « cercueil virtuel personnel » ; je me livre fréquemment
à une pensée pour tel ou telle, lorsque je passe devant son nom dans la liste
des vivants et morts regroupés.
Une extension à ce mode de pensée
consisterait à entrer son, ses,
« cimetière(s) virtuel(s) personnel(s) » sur site Internet
d’identification personnelle, propre à accompagner son auteur en tous lieux sur
cette terre !
II. VERS L’ENTREPRISE SPECIALISEE ADAPTEE, Nouhad Reudet , en réponse à trois questions
de Henri Charcosset
Question 1/
Pour un service professionnel complet clé en main ? Ce qu’on voudrait quand on est vieux, c’est pouvoir
faire les applications de son choix sans se heurter à répétition à des
difficultés pratiques liées à l’achat, à l’installation, à l’entretien, aux
réparations, au renouvellement, des matériels principal et complémentaires, aux
relations avec le fournisseur d’accès, etc. Envisagez-vous que votre entreprise
puisse prendre en main tout cela en continu, en optimisant bien entendu les
solutions aux aspirations et possibilités de la personne ?
NR : ce sont les
difficultés que vous évoquez, et que rencontrent trop souvent les personnes âgées,
qui m'ont donné envie de créer As Déclics, société d'assistance informatique et
Internet à domicile pour les particuliers (dans le cadre de la loi Borloo des
services à la personne permettant 50% de déduction fiscale). As Déclics vous
facilite l'informatique, vous guide pas à pas, chez vous en toute sérénité.
Forte aujourd'hui, d'une expérience de
Evidemment tout
utilisateur d'un ordinateur et surtout la personne âgée et novice en
informatique ne souhaite qu'une chose : c'est utiliser l'ordinateur et
Internet, en toute simplicité, avec plaisir, sans contrainte et sans se
préoccuper de la technique. Au fur et à mesure de mes interventions, j'ai vu évoluer
les besoins de mes clients : ils me demandaient de plus en plus d'intervenir
pour de l'assistance sur les logiciels, pour faire évoluer leur matériel, pour
installer logiciels ou connexion Internet, pour du conseil et tout cela en plus
de la formation.
Créer As Déclics
me permet de répondre à la demande de plus en plus croissante grâce à la
possibilité de recruter un salarié, de diversifier mon offre et je projette de
créer des partenariats avec des structures, qui se chargeraient de l'aspect réparation
matériels que je ne peux faire au sein de ma structure (pour question juridique
et fiscale).
As Déclics propose
une solution de services complets : conseil avant achat, découverte et prise en
main de l'ordinateur, livraison, installation de logiciels et matériel
informatique, maintenance logicielle, initiation et formation sur mesure selon
les besoins et le niveau.
Et j'ai compris rapidement l'importance et la
nécessité de proposer une prestation adaptée et sur mesure. Pour illustration :
j'ai parlé à mes clients (ex employeurs chèque emploi service qui font appel
aujourd'hui à As Déclics) de mon projet d'abandonner le statut de salariée du
particulier employeur, pour créer mon entreprise. A l'unanimité, ils m'ont fait
part de l'importance de continuer à
intégrer à mes prestations de formation un élément précieux : le support de cours que je rédige et qui
récapitule avec clarté le déroulé du cours, c'est un exemple de ce que je mets
en œuvre pour personnaliser mon service et pour répondre au plus près à la
demande de mes clients.
Question2/ Pour une assistance payante à distance en
complément aux prestations au domicile ? Si l’on passe au savoir faire de la mise à profit de
l’utilisation de l’outil informatique supposé bien opérationnel, on ne peut pas
vous faire venir comme on dit, chaque fois que l’on bute sur une
difficulté, qui va nous mobiliser un
jour là où il vous faudrait moins d’une minute !
NR : il est déjà
arrivé que je réponde par e-mail ou au téléphone pour "dépanner"
quelques uns de mes clients suite à une intervention. Effectivement, si vous
êtes bloqués par une touche du clavier ou une opération simple à expliquer par
e-mail/téléphone et facile à mettre en œuvre, il est dommage de mobiliser du
temps pour cela. Je pourrais à la demande étoffer l’aide à distance entre deux
séances au domicile du client.
L'idée d'une
assistance qui serait seulement à distance du domicile du client pourrait être
mise en place, mais en dehors du cadre des services à la personne (l'activité
d'assistance à distance ne fait pas partie de celles éligibles à la réduction
d'impôt pour le moment). Il serait intéressant d'évaluer plus précisément
quelles pourraient être les attentes par rapport à un tel type de service.
Question3/ Que voudriez-vous ajouter ?
NR : l'
informatique c'est comme tout : ça s'apprend et quelquefois il faut faire
preuve de patience. Pour mieux appréhender l'ordinateur et mieux l'utiliser, il
ne faut pas hésiter à se faire accompagner par un professionnel et le choisir
compétent dans son domaine, pédagogue, à l'écoute et rigoureux. Avec As
Déclics, vous trouverez tout ça avec la passion et l'enthousiasme en plus. Je
répondrai très volontiers aux questions des personnes qui veulent en savoir
plus !
III. LES VIEUX DE DEMAIN EN SOCIETE, Henri Charcosset
Accroissement du nombre de
personnes très âgées, diminution de l’accompagnement familial de proximité
géographique, aide de voisinage d’appoint plutôt que permanente ; voilà ce
que va être demain.
Le Japon , particulièrement
concerné, s’en occupe par une approche privilégiant la technologie : Ecrans tactiles, marqueurs électroniques,
marqueurs à ultrasons, robots, adaptation de la cité, CLIC. C’est pour dans une
décennie au Japon, à peine plus chez nous.
Nous soulignons de plus ici
l’intérêt général pour une implication renouvelée des vieux dans des
activités de lien social, en mode de travail – le plus souvent télétravail-
bénévole. L’Internet offre une infinité de possibilités à cet égard.
Nous pouvons aller de cette
sorte à un passage- inévitable- bien construit, du village d’antan au village
planétaire de demain, personnel à chacun.
Bien reliés à leur passé, se
projetant sans crainte dans l’élaboration du futur, n’y a-t- il pas là un challenge
passionnant pour tous octogénaires et autres centenaires ?
IV. COORDONNEES
- Nouhad Reudet
AS DECLICS – 09 52 84 19 74 –
06 20 21 14 40 – reudet.n@wanadoo.fr
- Henri Charcosset
bien.vieillir@club-internet.fr
Accès à la première partie de cet
article :