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                                                MARS 2008

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EQUILIBRER SA VIE RELATIONNELLE ET SOCIALE ACTIVE, LORS D'UN VIEILLISSEMENT SEUL(E) ET EN SITUATION DE HANDICAP,  PHYSIQUE OU /ET MENTAL OU/ET SOCIAL

 

Gilbert VINCENT

                                          

Cet article prolonge celui que j’ai déjà mis en ligne : « Equilibrer sa vie relationnelle et sociale active, en vivant seul et sans emploi,  à 50 ans », accès par CLIC

 

Résumé : L’objectif vers lequel il est intéressant de nous orienter, c’est de VIVRE et non survivre, en prenant sous quelque forme que ce soit, le meilleur de notre chemin s’arrêtant le dernier jour de notre vie // D’une manière ou d’une autre, pas la même que celle du voisin, cette possibilité d’ouverture au chemin du bonheur est plus souvent à notre portée que l’on ne croit.

 

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1.     Quelques points de vue de la majorité de la société sur :

§   Le chemin du bonheur.

§  Le  handicap et le vieillissement.

§  La vie en solitaire.

 

2.     Les possibilités du cheminement vers le bonheur

§  Pour une personne seule.

§  Pour une personne handicapée.

§  Pour une personne âgée.

 

1.     L’équilibre à trouver pour vivre pleinement sa vie de personne seule, âgée, handicapée

 

1.     Regard de la majorité de la société sur :

 

·        le chemin du bonheur 

L’objectif essentiel de notre vie, devrait naturellement se diriger vers la recherche du chemin du bonheur. Si l’on s’en réfère à une vision générale de la majorité des personnes, certaines situations sont essentielles pour cheminer dans cette direction. Entre autres, la santé, un emploi, la jeunesse, une famille heureuse avec femme et enfants, l’argent et même la jeunesse pour certains  en sont bien souvent vus comme les piliers.

 

·        Le handicap et le vieillissement 

Le handicap, tout comme l’avancée en âge provoque une certaine crainte qui donne un peu l’impression que «  Toute joie de vivre » est disparue, ou va disparaître. Il est essentiel bien entendu de considérer l’importance du handicap et l’état de santé durant sa vieillesse. Mais si nous portons un regard de comparaison avec des personnes plus jeunes ou en meilleur état de santé, nous serons tentés de penser que rien n’est positif dans notre vie personnelle. Nous serions pourtant bien souvent étonnés en interrogeant ces personnes, de constater que leur vie n’est pas souvent plus rose que la nôtre.

 

·        La vie en solitaire

On considère souvent que vivre seul entraîne un esprit de solitude et par là forcément triste.

Pour être juste, il suffit de jeter un coup d’œil sur des personnes vivant en couple, avec  néanmoins un sentiment de solitude et beaucoup de tristesse.

Il est bien entendu qu’une grande distinction est à faire entre personnes forcées de vivre la solitude : Séparation, décès du conjoint par exemple, et personnes désirant vivre la solitude.

 

En résumé, si la santé, la jeunesse, l’argent, le bonheur familial ne sont pas acquis, le chemin du bonheur semble être pour les autres.

 

2.     Les possibilités du cheminement vers le bonheur :

Examinons un peu si celui-ci est bien possible en étant seul, handicapé ou lors de notre avancée en âge

 

·        Pour une personne seule

 Il est vrai que les personnes se retrouvant seules sans avoir choisi cette solitude ont des difficultés à l’accepter. Tout en gardant une ouverture à une éventuelle rencontre, il leur serait toutefois, si force oblige, recommandé de faire une mort à un passé ayant abouti à une solitude actuelle.

 Repartir avec des possibilités constructives que chacun peut trouver en soi sera la solution. Des avantages, il y en a, c’est certain, comme dans la vie en couple. Ils seront différents, c’est sûr, donc à rechercher.

 La disposition de son temps, de son argent, lui faciliteront le bénévolat, la durée consacrée à la communication par l’ordinateur mais également diverses activités qui lui permettent de s’épanouir et qu’il n’aurait pu faire en étant accompagné. Ceux-ci pourront le rendre utile en lui permettant de trouver une nouvelle valeur.

 Cela peut déjà être un des points essentiels lui permettant de combler ses moments libres.

 

·        Pour une personne handicapée

D’une part lorsqu’il disposera encore de bonnes conditions physiques, il devra chercher à en bénéficier au maximum, en cherchant diverses activités ne nécessitant pas l’usage de ses membres handicapés.

Tant de possibilités lui seront offertes en mettant en valeur toutes ses capacités. Si celles-ci ne lui apparaissent pas de prime abord, il pourra se baser sur les exemples d’autres personnes vivant la même situation, mais ayant vaincu ce problème. Des rassemblements ou des clubs vont souvent dans cette direction. Il est d’ailleurs reconnu que des personnes vivant un handicap sous une forme, ont plus de capacités sous une autre.

 

D’autre part, lors de l’impossibilité de se déplacer, le dépassement de la souffrance ou du handicap qu’une personne aura vécu pourra bouleverser le voisin en quête d’espérance. Cela se sentira d’ailleurs, pas même besoin de le dire. Seulement sept pour cent de la communication passent par la parole. Mais sa façon de regarder, sourire, engager une conversation sans tourner continuellement vers le handicap et vers lui-même, tout cela aura son importance.

 

 Une souffrance quelconque peut mûrir la personne humaine, la sortir de son égocentrisme, changer son regard sur la vie, lui apprendre à aimer plus gratuitement. Il ne lui sera donc même pas toujours nécessaire de pouvoir se lever. Dès qu’il aura découvert cette valeur personnelle, il se rendra compte que c’est un des chemins du bonheur. Sa force sera dans le charisme qu’il aura d’être ce « moteur d’espérance » pouvant relever ces cœurs moroses, blasés et désespérés qui pullulent dans la société actuelle. S’il suit réellement cette voie, il recevra beaucoup d’amitié et d’affection en retour.

 

·        Pour une personne âgée.

 Une des bases est déjà l’ouverture à l’entourage.

 Jacques Salomé nous dit : « Le vieillissement n'est pas toujours facile à vivre, qu'il s'agisse de soi ou de l'entourage proche. Pourtant, on rencontre des vieillards pleins de sérénité et dont le visage rayonne... L'essentiel est sûrement de ne pas se replier sur soi-même" Vieillir  ensemble, ce n'est pas ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années "

Si notre vieillissement doit se passer en maison de retraite, nous pourrons voir la possibilité de créer ou aider dans la distribution d’une simple revue avec les anniversaires, les repas de la semaine, quelques points sur la nature, sur l’entourage, le passé de la ville etc. La conduite du courrier journalier ainsi que la participation aux différentes activités présentée par la maison, nous donnera une valeur.

Si nous vivons à notre domicile, attacher une importance au bon état de la maison sera intéressant pour mettre dans le cœur des personnes de passage l’exemple que, pour une personne seule et âgée, la vie n’est pas perdue. Pour elle-même, elle se valorisera également en découvrant sous différentes formes les qualités qu’elle peut avoir, et les activités qu’elle peut accomplir.

Même en voyant les temps qui avancent lors de notre vieillesse, lorsque la mort devient difficile à affronter de face, car il faut être réaliste, nous pouvons encore comprendre la valeur  inestimable du temps, de ce qui nous entoure, des gens que nous aimons, et nous-mêmes, que nous aurons appris à choyer et à ménager.

 

3.     L’équilibre à trouver pour vivre pleinement l’ensemble de sa vie en étant seul(e,), âgé(e), handicapé(e) :

Nous nous rendons bien compte, avec ceux qui disposent de moins de santé, argent et qui sont seuls à vivre leur âge avancé, que ces situations ne les rendent pas inférieurs pour autant.

Elisabeth Marchal nous dit : « L’espérance n’est-elle pas tout simplement le fil conducteur de la vie ? Avant de changer le monde, l’espérance change notre regard sur le monde.».

Nous pourrions ajouter : « Elle change également notre regard sur nous-mêmes », car  c’est cela qu’il nous faut changer.

Vivre dans l'acceptation de notre âge ou de notre état de santé, ne signifie pas  nous résigner. Au contraire cela peut être vécu comme une opportunité pour vivre au maximum de nos possibilités du moment, de nous dépasser pour rejoindre notre humanité dans toute sa profondeur.

Cette situation de handicap, physique, mental, social, ou de vie en solitude extérieure ne doit pas  être subie mais acceptée pleinement, en opposition avec la solitude intérieure de déprime et dévalorisation.

En fait, ce n’est pas dans le « paraître » que nous trouverons la joie de vivre, mais  dans « l’être »  tout simplement. En éloignant de notre esprit nos comparaisons avec les situations des personnes voisines, nous pouvons rendre notre vie chaleureuse, avec contentement de nous-mêmes et de la vie en général. Je suis comme je suis, c’est ainsi qu’il me faut avancer

Même dans cette situation, des choix nous seront présentés, mais il faudrait les saisir en acceptant la liaison entre ces choix et notre situation. Aller vers quelqu’un par exemple pour converser, pour pousser sa voiturette, ainsi nous entretiendrons notre utilité et notre place dans la société actuelle.

 

4. Conclusion : 

 Pour terminer, je dirais que, dans quelque situation où nous nous trouvions, il est capital, de comprendre qu’il est inutile de compliquer la vie, alors que l’essentiel peut être si simple.

N’essayons pas d’être extraordinaire, mais d’accomplir de notre mieux, chaque jour, les choses ordinaires.  

Jean Pliya nous dit : « Un des parasites qui nous empêche de vivre dans la joie, c’est l’apitoiement sur soi »

En regardant autour de soi, bien des éléments nous permettront de prendre de la distance, face à ces préjugés que nous pouvions avoir.

L’essentiel est en fait de voir l’avancée de sa vie d’une façon normale et sans crainte.

VIENDRA CE QUI DOIT VENIR.

 

5. Références sur ce site :

Le  but  général du site est de traiter du  bien vivre de 50 à 100 ans, jusque dans des conditions de handicap très sévères. Le mode le plus simple d’exploration et de mise à profit du site est, depuis la page d’accueil, de faire un premier clic à : AUTEURS ET TITRES des articles, CLIC

A propos de la solitude, largement évoquée ici, voir entre autre un aperçu de l’ouvrage de Jacqueline Kellen, « L’esprit de solitude », paru en 2001, adresse web : CLIC

 

6. Contacts :

 Gilbert VINCENT, Premier contact à prendre au travers du webmestre, à :

bien.vieillir@club-internet.fr