Sections
du site en Octobre 2009 : Ajouts successifs d’articles -- Sujets
d’articles à traiter – Pour publier -- Post-Polio -- L'aide à domicile --
Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien --
L’animal de compagnie -- Histoires de vie -- Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de
l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –
Le webmestre.
RETOUR
A LAPAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES DE TOUS
LES ARTICLES : CLIC SYNTHESE GENERALE: CLIC
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Juillet
2011
UTILISATION DES ANESTHESIES POUR LES RESCAPES DE LA POLIO: LES NOUVEAUTES ?
Selma H. CALMES
MD, l’auteure
est une rescapée de la polio et membre du Conseil d’administration de
Post-Polio Health International. Elle est aussi
présidente et professeur (retraitée), Département d’anesthésiologie, Olive View, Centre médical UCLA, Sylmar,
Californie. shcmd@ucla.edu
Post Polio Health Printemps 2011 Vol. 27 N°2; www.post-polio.org
INTRODUCTION
La
Section Post-Polio en bref sur ce site : CLIC, entre autre avec
l’article :
Maynard Frederick M. (2011), Séquelles post-polio. Spécificité aux
médicaments courants , avec par Drawdy
Leslie: Les bénéfices des massages
Tandis
que sur Google, faire son choix parmi les adresses web venant de la
combinaison des deux mots clé : anesthesia et post–polio.
TEXTE de Selma H. Calmes
Connaissons-nous des nouveautés en anesthésie pour les
rescapés de polio ? Dans les rapports de journaux médicaux de ces deux
dernières années, 2008-2010, nous trouvons 5 études de cas (chacune portant sur
un patient unique post-polio ayant eu une anesthésie) et une étude d’un groupe.
Nous verrons les aspects utiles de ces cas et commenterons aussi sur deux
autres aspects importants du soin en
anesthésie.
Trois des cinq études de cas concernaient des anesthésies
régionales (AR). Celles-ci signifient qu’un médicament d’anesthésies
locales, telles que la Lidocaïne, est injecté pour
engourdir les nerfs dans le dos (spinal ou épidural) ou autres parties du corps
tels que les bras ou les jambes (plusieurs blocs de nerfs).
C’est sans danger et est préféré à l’anesthésie générale ; les signaux de
douleur, du site d’opération au cerveau, étant bloqués. C’est recommandé pour
le bien-être du patient. Cependant, certaines opérations ne peuvent avoir lieu
sous anesthésie locale. C’est souvent techniquement dur d’effectuer une AR sur
des post-polios patients ayant une scoliose, spécialement en présence de bâtonnets de Harrington
(Harrington rods ?).
Il
existe un nouvel appareil pour aider à injecter le AR en place : un
appareil à ultra sonde portatif (US)
qui aide l’anesthésiologiste à trouver exactement où administrer le médicament
anesthésiant. Cette technique est maintenant généralement utilisée aux
Etats-Unis, en particulier dans les hôpitaux enseignants. L’un de ces 5 cas,
fut le premier à rendre compte de l’utilisation de l’US pour placer l’anesthésiant
dans la moelle épinière d’un patient post-polio avec des bâtonnets de
Harrington. Un autre cas d’anesthésie régionale, concernant une scoliose
sévère, relate l’utilisation de tomographie par émission de positrons (computed tomography : CT ) pour
scanner l’anatomie du dos d’un patient post-polio avant d’essayer l’anesthésie
spinale. Les deux techniques ont aidé les anesthésiologistes à savoir où placer
l’aiguille d’anesthésie locale facilement avec succès. La 3ième
étude de cas d’anesthésie régionale rend compte d’un blocage de nerfs de la
jambe pour soulager la douleur post opérative sur cette jambe.
L’étude
de groupe venait du Brésil sur 123 patients ayant subi 162 opérations,
principalement en chirurgie orthopédique.
L‘âge moyen des patients était jeune – 35 ans et seuls 3 d’entre eux avaient
des pathologies médicales sérieuses en plus d’avoir eu
Cette étude nous informe que les jeunes patients
post-polio réagissent bien à l’anesthésie, en particulier avec l’AR. Cependant
les patients américains étaient beaucoup plus âgés, 70-80, et donc avaient
aussi des pathologies dues au vieillissement, telles que problème cardiaque,
diabètes, hypertension, risques à prendre en compte pour une anesthésie.
Souvent, ces pathologies du grand âge sont beaucoup
plus importantes que toute question de post-polio. De fait nous avons encore
besoin d’une étude portant sur un grand groupe aux Etats-Unis de population de
polio pendant l’anesthésie.
Qu’avons-nous appris de ces rapports ? D’abord
que c’est une évidence croissante que l’AR peut-être utilisée sur des patients post-polio, sans
danger. Et, à ce jour, il n’y a aucune évidence que le PPS s’aggrave
après l’AR. (Ceci fut une inquiétude après avoir trouvé des protéines
d’inflammation dans le liquide rachidien de quelques patients post-polio) Les
difficultés techniques peuvent être surmontées par l’emploi d’US ou d’image par
CT. De même, l’AR peut-être utilisé sans risque pour soulager la douleur post
opératoire. Ainsi les patients atteints de polio peuvent faire l’expérience des
nombreux bénéfices du soin anesthésique moderne !
L’importance de deux autres aspects médicaux du soin
anesthésique pour les patients post-polio se clarifie : La nécessité de
tests pré opératoires de fonctionnement pulmonaire et les conséquences d’apnée
du sommeil. Le fonctionnement du muscle respiratoire empire avec
l’âge, en particulier pour ceux qui ont eu
L’apnée du sommeil est commune chez les patients
post-polio, et nombreux ont besoin d’appareils CPAP/BiPAP.
C’est bien connu que les apnées du sommeil sont
un facteur aggravant d’incidents d’anesthésie, à la fois en début d’anesthésie, et spécialement à
la fin de l’opération, quand les patients recommencent à respirer de leur
propre chef. Des lignes de conduite utiles sont mises en place pour améliorer
la sécurité de l’anesthésie. Les patients souffrant d’apnées du sommeil,
spécialement ceux nécessitant CPAP/BiPAP, devraient
le faire savoir au chirurgien suffisamment tôt dans le processus de démarche
chirurgicale, afin qu’il puisse en avertir toute l’équipe chirurgicale. Les patients
devraient emporter leur appareil CPAP à l’hôpital et une fois les tubes
respiratoires retirés, le CPAP recommencé. Ceci nécessite une personne qui
mette la machine en marche, généralement un thérapeute respiratoire. Si
l’anesthésie régionale est utilisée l’appareil de CPAP peut même être utilisé
pendant la procédure, bien que tous les anesthésiologistes ne soient pas très à
l’aise avec ceci.
Devrions-nous apporter des changements aux présentes
recommandations pour l’anesthésie des survivants de polio ?
L’anesthésie
régionale semble sans danger pour les patients post-polio et les bénéfices – en termes de soulagement de la
douleur et de la sécurité de l’anesthésie- et valoir un éventuel petit risque.
Donc les recommandations s’arrêtent là. Il est essentiel de noter que ces
recommandations ne sont pas basées sur des données actualisées ; il n’y a
pas actuellement de données significatives a propos des réactions des patients
atteints de polio pendant l’anesthésie.
Anesthesie:
Mise a jour :
Pour plus d’informations sur
l’anesthésie :
www.post-polio.org/edu/hpros/sum-anes.html
Séparer
les faits de la peur :
www.post-polio.rg/net/10thConfAnesthesiaCalmes.pdf
Questions
relevant des apnées du sommeil :
www.post-polio.org/edu/pphnews/pph22-1.html
Lambert
DA et al. Postpolio syndrome and anesthésia. Anesthésiology 2005 ; 103 :638-644