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Janvier 2012

 

NE POUR DEVENIR PARALYSE  MAIS EN EXISTANT. II. MON ENGAGEMENT ASSOCIATIF DEPUIS MES 47 ANS EN 1995, JUSQU’EN 2010. TEMOIGNAGE DE Jean-Marie GROS

 

Cet article témoignage se rattache aux Sections : Etre en lien, Histoires de vie, Donner sens à sa vie, du site

 

 

INTRODUCTION, par Henri Charcosset

 

Cet article fait suite à une première partie de témoignage, qui nous avait amenés au passage de Jean-Marie en invalidité, à 47 ans, en 1995, CLIC. Ici nous explorons le très intéressant engagement associatif de Jean-Marie, dans les 15 années qui ont suivi.

Attachons-nous plus particulièrement à l’Association  Pélic’Hand présidée par Jean-Marie, pendant une décennie, et ayant atteint une cinquantaine d’adhérents, cotisant.

Son récit est constamment précis, montrant que tout est important, dans une activité humaine.

Le plus important est la manière de considérer les adhérents, en majeure partie des personnes handicapées adultes. Jean-Marie déploie son talent et son énergie, à faire participer le plus possible d’entre eux, au choix et si possible, à l’organisation de la vie de l’association avec ses activités. Cela doit rester en mémoire.

A souligner aussi la façon dont Jean-Marie a abordé la collaboration avec bon nombre d’autres Associations. La collaboration a été en permanence privilégiée par rapport  aux conflits inter-associatifs, courants habituellement.

Doit être encore considéré comme très positif, l’arrêt de l’Association, alors qu’elle était dan sa phase de maturité. Une place nette est ainsi faite pour prolonger « Pélic» , dans la continuité des idées de fond  et un changement inévitablement associé à l’évolution de l’équipe d’animation. 

 

Si l’on reste calé au contexte d’il y a dix ans, alors que débutait simplement l’usage individuel de l’Internet, le lancement de nouvelles associations sur le modèle de « Pélic’», semble peu réaliste, pour deux raisons au moins. Tout d’abord, Jean-Marie a surement reçu de ses ascendants des gènes lui faisant avoir un capital peu fréquent en force physique et mentale. Et puis le bénévolat a bien évolué depuis quelques décennies, dans le sens où les engagements sont plus friables et de moindre durée.

 

Mais si l’on prend plus en compte des possibilités de l’Internet sous-exploitées en milieu associatif du handicap, les perspectives sont plus favorables ; nous en toucherons deux mots en fin de ce texte. HC. 

  

 

TEXTE, de  Jean-Marie Gros

 

Ma situation régularisée, l’acceptation de ce bouleversement fut très difficile. Après une longue phase de réflexion et une profonde remise en question, j’ai décidé de vivre avec. Avec la maladie et avec le fauteuil roulant. Je me suis dit : ton handicap n’est que physique, mais ta tête est saine et non menacée semble t’il. J’ai décidé de positiver, d’exploiter ce qui m’était épargné et de rester actif. De réagir en ne laissant pas la maladie me manger tout entier.

Avec le recul, je m’aperçois que le fait d’avoir mis un nom sur la maladie, l’arrêt de ma carrière professionnelle, puis ma mise en invalidité furent une libération pour moi. Une opportunité pour rebondir et commencer une nouvelle étape de ma vie en espérant repartir d’une bonne roue. 

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J’ai cherché ma voie dans la vie associative: l’association APAISER (Association pour Aider et Informer les Syringomyéliques Européens Réunis) créée par Francis Rigoni. Elle existe exclusivement grâce à l’outil internet qui nous a permis de regrouper plusieurs centaines de personnes dispersées dans tout le territoire, atteintes de cette maladie rare. L’Association des Paralysés de France. Handi- Cap-Evasion 69 pour laquelle  j’ai organisé peu après sa création plusieurs randonnées en Joélette, notamment dans des gîtes VVF avec ‘les joyeux randonneurs’ du village de Joyeuse en Ardèche au pied des Cévennes.

 

L’association locale Lyon Rencontres Handicap, LRH où j’ai assumé la fonction de trésorier et au sein de laquelle j’ai tenté d’organiser un séjour à Nice à l’occasion du carnaval. Je me rends de temps en temps dans cette région et au cours d’un déplacement privé j’ai effectué divers repérages, contacté l’office du tourisme et visité un centre d’hébergement accessible à Mandelieu La Napoule. Bien que mon projet ait été monté en toute transparence avec l’accord verbal de l’ensemble des administrateurs de LRH qui trouvaient l’idée excellente, lorsqu’ il fut présenté au conseil d’administration, contre toute attente il ne fut pas validé.

Soutenu par des amis membres de l’association, j’ai décidé de continuer seul. J’ai ouvert un compte bancaire, enregistré les inscriptions, collecté les avances sur frais, loué des véhicules aménagés au GIHP, prospecté pour convaincre des chauffeurs bénévoles… 

Par chance au dernier moment j’ai rencontré le responsable d’une structure, conquis par mon projet et qui s’est proposé de le prendre sous son aile, ce qui m’a facilité la tâche, notamment au niveau des assurances : l’association Pélic’hand de Valence déclarée à la préfecture de la Drôme.

En 2000, dix huit personnes valides et handicapées ont donc pu assister à cette manifestation grandiose. Corso fleuri, bataille de fleurs, défilé de chars. Un succès.

 L’année suivante nous avons renouvelé l’expérience au sein de l’antenne Pélic’Hand de Lyon nouvellement crée. Cette fois nous avons assisté aux spectacles nocturnes et à l’embrasement sur la plage, du bûcher de sa Majesté Carnaval.

 

PUIS L’ASSOCIATION DROMOISE A MIGRE VERS VAULX-EN-VELIN DANS LA BANLIEUE DE L’EST LYONNAIS. ELLE EST DESORMAIS DECLAREE A LA PREFECTURE DU RHONE.

 

J’ai préservé l’esprit et le but est toujours de briser l'isolement en permettant des échanges entre personnes valides et personnes en situation de handicap (moteur, sensoriel ou social), tous âges et toutes causes de handicap confondus.

Fonctionnement: autour d'un goûter gratuit dans une salle que la ville met gracieusement à notre disposition, nous décidons des futures sorties de loisir ou culturelles. Toutes les activités sont discutées à cette réunion mensuelle où chacun émet ses idées dont une, après votation à main levée, sera concrétisée chaque mois. La modeste taille de notre association permet de rester à l'écoute et de prendre en considération les particularités individuelles de chacun.

Je souhaite que notre taille reste gérable avec une structure la moins rigide possible afin de maintenir cette proximité. De cette façon j’ai pu veiller à n’exclure personne et j’ai fait le maximum pour que chacun puisse participer en fonction de ses moyens.

 

Par contre pour certaines activités je n’hésite pas à nous regrouper avec d'autres associations afin d’effectuer des sorties ensemble.
Plutôt que de s'embourber dans des conflits inter associations, je préfère œuvrer en partenariat avec certaines.

Par exemple en 2004 pour visiter le volcan (heureusement éteint) de Lemptégy près de Vulcania en Auvergne nous nous sommes fait aider par des bénévoles locaux d’HCE 63. Ce qui a permis aux Personnes à Mobilité Réduite et en fauteuil roulant ne pouvant ni emprunter le circuit à pied ni utiliser le petit train touristique, de profiter également du site grâce à la Joélette (à ne pas confondre avec la goëlette ! La Joëlette est une invention de Joël Claudel: moyen de locomotion à une roue, genre chaise à porteurs, qui permet à une personne paraplégique de se faire véhiculer dans les chemins escarpés).

 

Notre programme s'établit ainsi au coup par coup. Et chacun de nous s'il le souhaite, peut organiser une activité pourvue que celle-ci soit fédératrice et intéresse le plus grand nombre. Marie Jo par exemple organise chaque année, aidée par Daniel son époux et ses amies, une journée de rencontre dans sa maison de campagne de la Bresse. Elle gère le repas champêtre sur place avec des bénévoles locaux et, tâche très compliquée: le co-voiturage (voitureurs/voiturés), car ce joli petit village fleuri de l’Ain étant hors de la communauté urbaine, n’est pas desservi par les transports adaptés Lyonnais OPTIBUS.


Bernard qui anime également le groupe ‘seniors’ de l’APF nous invite régulièrement aux activités gratuites qu’il organise au sein de cette association (conteuses, galette des rois de Villeurbanne…).

 

Pas de locaux permanents, chaque administrateur travaille depuis son domicile donc peu de frais de fonctionnement, pas de salarié, on est tous bénévoles. Depuis la création de l’association, le montant de l'adhésion est resté inchangé: la modique somme de 80 F puis 12 € par an.
Le tarif de l'activité est identique pour tout le monde, que la personne soit valide ou pas,  bénévole, accompagnatrice ou organisatrice de la sortie.

 

Outre les sorties locales aussi variées que: restaurant ou pique nique, spectacles, visites, planétarium, atelier de slam avec ‘la tribut du verbe’, théâtre au centre culturel communal Charlie Chaplin où nous avions accès aux coulisses, croisière-repas sur la Saône, anniversaires, épiphanie…, chaque année nous avons loué un car adapté avec chauffeur, pour recevoir les fauteuils roulants électriques ou manuels et nous réalisions un voyage (le lac d’Annecy en Haute Savoie, les animaux en semi liberté à Peaugres en Ardèche, croisière sur le lac d’Aix les Bains…). Généralement le car est complet ou presque.

 

Il est à noter que toutes ces sorties sont proposées à des prix très raisonnables voire gratuits pour certaines, car notre trésorerie participe et les tarifs sont négociés au plus juste. Pour cette sortie annuelle, en ce qui concerne la facture de l’autocariste, j’ai presque toujours réussi à obtenir des subventions de la ville sauf les dernières années. Lorsque l’inscription des Pélicaniers est close, afin de remplir le car pour le rentabiliser, je proposais les places restantes à des personnes extérieures. Les amis des amis. Bien qu’ils aient dû s’acquitter d’un sur-coût de 12 €, le tarif demeurait intéressant pour eux.

 

Je ne voulais pas laisser s’instaurer des habitudes trop lourdes, afin de faciliter l’insertion de nouveaux membres dans le groupe mais je sais que ma position n’était pas partagée par tous.

 

 J’ai toujours été rigoureux sur ce qui a été décidé en réunion, noté dans les comptes rendus envoyés à chacun (mail ou courrier) et reportés sur le site WEB. Notamment au niveau des dates, des horaires, des tarifs et des engagements pris par chacun ou par moi même. Je sais que cette attitude m’a valu quelques critiques, mais je ne sais pas travailler autrement.

 

On me reproche aussi d’être parfois trop cool et pas assez directif. C’est vrai, mais  j’ai ainsi évité ou désamorcé des situations tendues. Lors des réunions mensuelles ou lors des activités le débordement était ma hantise et en dix ans il n’y a eu aucun clash.

J’ai beaucoup délégué en fonction des possibilités, de la disponibilité et des goûts de chacun(e). Missions ponctuelles lors d’une sortie (aide organisationnelle ou administrative). Marie France : prise des photos-souvenir qui alimenteront le site internet. Marie Jo lors de chaque réunion mensuelle nous fait des gâteaux tandis que Suzanne achète les boissons et s’occupe de la logistique. Michel me représente aux réunions de la Mairie de Vaulx et est l’interlocuteur privilégié auprès du collectif handicap de la ville. Elfried, notre vice-présidente nous prête sa boîte à lettres et son adresse postale pour héberger le siège social. Sans oublier Odette et Georgette les trésorières ainsi que Renée et Chantal les secrétaires, toutes équipées internet. Je me fais représenter par Frédéric à l’Assemblée Générale de l’association ’Culture pour tous’ à laquelle nous adhérons et par Suzanne à la Commission extra communale d’accessibilité de Lyon.

 

Entre les vrais pélicaniers, les volages qui ont fait un court passage, les intervenants extérieurs et les animateurs occasionnels, environ une centaine de personnes sont passées chez nous. La dernière saison nous comptions 47 adhérents.

 

Bien entendu pendant cette décennie, je n’ai pas été épargné par les vicissitudes de la vie. Tout d’abord une détresse respiratoire due à la canicule de 2003 m’a donné l’opportunité d’effectuer en urgence un séjour au service réanimation de l’hôpital Sud, aux soins intensifs. Grosse frayeur pour ma famille, mais ce n’était pas mon heure et j’ai pu reprendre mes activités associatives.

 

Quelques années plus tard, étant fils unique, j’ai accompagné seul mes deux parents très âgés. En étant moi-même handicapé, ce n’est pas simple, mais j’ai assumé. Mon Papa a dû intégrer l’hôpital psychiatrique du Vinatier et bien que je n’en sois aucunement responsable, sa fratrie m’a complètement désapprouvé et ne m’a pas aidé. Au contraire. Ils m’ont mis des bâtons dans les roues et depuis son décès, le peu de famille que j’avais encore ne me donne plus signe de vie.  

Quant à ma Maman, pendant la même période, elle a subi le long cheminement des affres de la maladie d’Alzheimer pour enfin s’éteindre à l’âge de 85 ans alors que j’étais moi-même hospitalisé suite à l’implantation d’une Prothèse Totale de Hanche, PTH. Ses frères et sœurs ne m’ont pas causé de soucis particuliers puisqu’elle était enfant unique. J’ai quitté prématurément la clinique pour assister aux funérailles.

 

Malgré mes efforts pour rendre fonctionnelle cette PTH, elle m’a rendu encore plus dépendant pour effectuer les gestes élémentaires de la vie (lever, douche, habillage…) en accélérant l’inéluctable aggravation du handicap quand l'âge avance. Il m’est désormais impossible d’effectuer mes transferts en autonome.

Pour les personnes valides, la rééducation suite à la pose d’une PTH c’est  10 % de kinésithérapie et bien que restreintes, 90 % d’activités de la vie courante ainsi que de station debout. Pour les paraplégiques, il ne faut surtout pas se limiter à si peu de kiné et passer le reste du temps assis dans son fauteuil.  

Je considère m’être relativement bien adapté à cette hanche toute neuve, mais ce fut très laborieux et surtout très long.

 

Quelques mois après l’anniversaire de mes 60 ans, mon épouse doit se faire opérer. Puis chimiothérapie, radiothérapie. Mon état de dépendance nous oblige à réorganiser notre vie et je décide de conserver davantage de disponibilité. Pendant 10 ans j’ai vécu au rythme de l’association. La plus grosse contrainte s’appelait ‘agenda’ et ses dates incontournables pour moi avec lesquelles je devais jongler continuellement.

 

LORS DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 04 MARS 2010 J’ANNONCE MON INTENTION DE DEMISSIONNER DE LA PRESIDENCE A LA FIN JANVIER DE L’ANNEE SUIVANTE.

 

En précisant que durant les prochains onze mois je serais à la disposition de mon éventuel futur successeur qui pourra occuper la fonction, à partir de janvier 2011 date à laquelle le poste sera déclaré vacant lors d’une assemblée extraordinaire.

Comme habituellement,  nous avons loué le car adapté et notre dernière sortie fut le Hameau du vin en juin 2010. Un parc œnologique au thème de la vigne et du vin situé à Romanèche Thorens en Bourgogne. Nous étions 32 personnes, une dizaine de fauteuils dans la soute et trois personnes intransférables qui ont pu voyager sans quitter leur fauteuil roulant. Comme d’habitude, tout s’est très bien passé.

Déception. Malgré un large appel, nul ne semble intéressé par le poste de président.

Nous avons organisé un ultime repas au tarif symbolique, puis l’association a été dissoute conformément aux règles officielles (préfecture, mairie, banque, assurance…).

Dans leur grande majorité les personnes handicapées adhèrent également à d’autres  associations.

 Pour éviter de devoir choisir parmi elles et de générer inéluctablement des mécontents, avec le solde de notre caisse, il a été décidé à l’unanimité, une donation à une fondation pour la recherche médicale en faveur des maladies neurologiques.

Pendant plus de dix années de présidence je me suis investi à cent pour cent  dans cette jolie aventure et j’en ai retiré beaucoup de satisfactions. Je suis conscient que le processus de fuite en avant devant l'inéluctable aggravation de la maladie a joué un rôle très important dans la gestion de mon capital force.

Mais je suis fier du résultat et ne le regrette pas du tout. Je ne remercierai  jamais assez celles et ceux qui m’ont permis de vivre cette expérience. Avec  mon habitude de tout positiver, je me dis que le fait de ne pas avoir trouvé de successeur, est peut être une chance.

 

 

EN GUISE DE CONCLUSION, par Henri Charcosset

 

Cela est certes fortuit, un peu amusant si l’on peut dire, la baisse chez Jean-Marie – et chez moi aussi, d’ailleurs- de notre mobilité physique, vient dans le temps où le bon vieux village d’antan, est à toute vitesse, remplacé par le « village planétaire ».

 La communication à distance est spécialement avantageuse pour les personnes à mobilité réduite. Illustrons- le par les deux photos ci-dessous, prises chez moi, avec deux ordinateurs placés dans des pièces différentes. Ce point final à cet article peut être vu comme une micro-vidéoconférence. Ce n’est peut-être rien pour des adultes jeunes rompus à l’informatique,  mais pour les paralysés plus très jeunes  que nous sommes, cela est énorme…..de par les perspectives que cela apporte  dans le champ des handicaps et celui du grand âge aussi.

 

Jean-Marie lui-même s’il le souhaite, et bien d’autres, pourront trouver  une belle plage d’investissements associatifs originaux, faisant lien entre les belles qualités développées comme à Pélic’Hand et l’ère de l’Internet. A quoi bon devoir se déplacer en effet pour une personne sévèrement handicapée, quand il s’agit par exemple, de jouer aux cartes avec partenaires. Initier et faire vivre  sa page web, voire son site,  en faisant participer d’autres personnes, est faisable depuis chez soi, et fortement identifiant et liant. Cela n’empêche pas de se réunir en vrai….en tout cas entre personnes n’habitant pas trop loin les unes des autres !

 

Il ne s’agit pas de militer pour que les adultes handicapés ou/et âgés ne sortent plus, mais pour qu’ils concentrent leurs possibilités physiques et matérielles à s’éloigner de chez eux, à des projets où leur présence physique est nécessaire. Comme l’a longuement expérimenté Jean-Marie, le principe d’économiser son énergie s’applique particulièrement au domaine du handicap, et…l’Internet est précieux à cet égard.

 

Rappelons que le thème de ce site, qui en décembre 2011 regroupe vers 650 articles, est une contribution de recherche par tous pour tous, à la mise à profit de l’Internet pour l’insertion sociale active de tout un chacun, sans limitation d’âge ni de niveau de handicap. La contribution de Jean-Marie est très appréciée. HC

 

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MOT DE JEAN-MARIE GROS, E-mail : jm-gros@orange.fr , à propos  du Site web : http://pelic-hand.voila.net/ : «  Bien que l’association soit dissoute, sa vitrine virtuelle est toujours présente sur la toile. Elle est dorénavant figée et aucun nouvel évènement ne pourra provoquer une réactualisation (nouvelle sortie, nouvelles photos, nouvelles dates de réunions, d’activités…). Cet article en deux parties aurait mérité d’y figurer mais la conception de mon site internet spécifique permet difficilement l’insertion de si longs textes ; seules les titres et adresses web sont donc indiqués ».

 

  

                                                                                                    Décembre 2011

 

Photos 3 et 4 : Jean-Marie Gros et Henri Charcosset simulent ce que pourrait être la préparation, à très grande distance l’un de l’autre, de l’article témoignage en deux parties  de Jean-Marie Marie. 

 

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