Sections du site en Octobre 2009 :  Ajouts successifs d’articles -- Sujets d’articles à traiter – Pour publier --  Post-Polio -- L'aide à domicile -- Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien -- L’animal de compagnie --  Histoires de vie  --  Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –

 Le  webmestre.

 

RETOUR A LAPAGE D’ACCUEIL : CLIC            AUTEURS, TITRES DE TOUS  LES  ARTICLES : CLIC         SYNTHESE GENERALE: CLIC

 

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

                                                     

                                                        SEPTEMBRE 2008

 

13.05.2013. On verra avec intérêt je pense :

 /

Borrel Marie , avec le collaboration de Moussa Nabati, Vivre une solitude  heureuse ( ouvrage, 2010), avec lien pour 25 autres articles sur ce site

 

Editions CLD, La solitude. Le combat. 26 associations témoignent (ouvrage, 2011)

 

Charcosset Henri ( 2012), Combler son manque d’ identité sociale active à l’aide de l’Internet

 

Pour qui pourrait être intéressé  de participer à l’avancement de ce site (2013), voir CLIC

 

Henri Charcosset, retraité, webmaster bénévole

 

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°)°                 

 

SI ON ACCEPTAIT SA SOLITUDE AU LIEU DE LA FUIR?

 

LILIE111( Pseudonyme), 10 Juin 2008

 

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/Solitude/acceptais-solitude-fuir-sujet_84_1.htm

 

 

Message introductif de Lilie111, 10.06.2008

 

En prenant du recul, le plus gros problème, est ce la solitude en elle même ou le fait de ne pas accepter sa solitude???

 

Autrefois, je fuyais ma solitude et je faisais tout pour ne pas être/ rester seule!

 

Résultat:

-Je faisais des mauvaises rencontres et je tombais sur des personnes mal intentionnées qui ont abusé de moi et de ma naïveté,

-Je faisais confiance tout de suite et je m'accrochais à des personnes qui ne me respectaient pas,

-Je tombais amoureuse de personnes qui n'éprouvaient rien pour moi,

-Je m'accrochais aux gens comme à une bouée de sauvetage en plein noyade donc je prenais des risques pour rien,

-Je me faisais beaucoup de mal  à moi-même

-Je complexais d'être seule, je me détestais la nuit et le weekend d'être entre mes 4 murs,

-Je fréquentais des personnes qui me faisaient du mal et j'endurais parce que vaut mieux endurer que de rester seule

 

.... et j'endurais tout  cela parce que je rejetais ma solitude! Je ne l'acceptais pas! Je voulais la fuir constamment!

 

Puis des années ont passé, et maintenant j'ai des regrets! Je me dis que si j'avais accepté  ma solitude, je me serais évité bien des souffrances et des malheurs! Je n'aurais pas encaissé  tous les abus et les manipulations que j'ai subis... J'aurais été plus prudente dans mes rencontres au lieu de me jeter dans une relation comme une désespérée...

En acceptant ma solitude, j'aurais tout le temps que je veux pour prendre plus soin de moi, au lieu de courir tous les jours derrière les autres...

 

J'ai décidé  d'accepter ma solitude!

 Ma solitude n'est plus mon ennemi mais mon amie désormais,  parce qu'elle me protège! Elle m'apporte paix et tranquillité! Elle me préserve de certaines souffrances et de dangers de la vie. 

 

Depuis que j'ai accepté ma condition de solitaire, je suis plus sûre de moi et mes rapports avec les autres ont changé aussi! Je suis plus prudente! Je ne prends plus des risques inutiles. Je me respecte désormais! Je ne me raccroche plus aux autres pour fuir ma solitude. Je ne souffre plus d'être seule la nuit ou le week-end! Je ne cherche plus à forcer les situations, les gens... pour ne pas être seule! Je ne .cherche plus à forcer l'amour ni l'amitié! Je les laisse venir à moi tout seul , tout comme la solitude!

Çà m'arrive de sortir avec des amis et de rencontrer d'autres personnes, et ça se passe bien parce que  je n'ai plus peur de la solitude...

 

Je pense que pour vivre bien sa solitude, il faut accepter sa solitude!

ll ne faut pas voir sa solitude comme une fatalité ou un ennemi mais plutôt comme une amie...

 

J'espère que mon intervention vous aura  aidés ,  ou si vous voulez donner votre avis, ce serait bien!!!

 

Quelques extraits des messages qui ont fait suite :

 

Henri69 :

Ton témoignage, sur le fond et sur la forme, est d'une qualité certaine, d'un niveau comparable aux deux ouvrages de Jacqueline Kelen :  Aimer d'amitié, et Eloge de la solitude. Ce dernier donne lieu sur mon site, à un article fait d'extraits; clic à Kelen , après un clic à la page d'accueil du site à Auteurs et titres des articles.  

……….

 

Lilie111

Merci, c'est vrai que vaut mieux accepter sa solitude que de souffrir de la solitude et de chercher à la fuir parce que on prend des risques pour rien et on commet beaucoup d'erreurs après... On subit des souffrances que l'on aurait pu s'épargner si on avait simplement accepter...

 

Theorie

C'est tout-à-fait ça. Depuis que je ne cours plus après les gens uniquement pour ne plus être seule, je me respecte, je respecte mon rythme, mes goûts et surtout, je ne supporte plus des tristesses et des déceptions supplémentaires. Par exemple : je déteste sortir le soir en semaine. Après mon travail, j'aime rentrer chez moi et retrouver mon petit cocon...  :)  Et bien avant, je me forçais à sortir en semaine le soir avec des gens, en me disant que ça créerait des liens et que le week-end, je ne serais pas seule. Mais je me trompais !   :non: Le week-end, plus personne n'était disponible et je me retrouvais seule avec en plus, la contrariété et le stress de m'être forcée à sortir en semaine !  Voilà pour l'anecdote.

…….

Avant, quand quelqu'un me proposait une sortie qui ne me plaisait pas du tout (en semaine ou pour faire une activité qui ne me convenait pas), j'acceptais, de peur de perdre l'amitié que je croyais pouvoir forger avec cette personne et je suivais comme un pauvre mouton de panurge, doublement contrariée par le fait que de me forcer ne m'apportait aucun plaisir et ne m'était même pas rendu (les gens ne font rien pour faire plaisir aux autres) et que je perdais mon temps car j'aurais pu faire des choses qui m'intéressaient par ailleurs, seule.

Mais maintenant, je n'hésite pas à refuser les invitations qui ne m'intéressent pas.  
Je ne me dis plus : "je ne vais pas m'en faire un(e) ami(e) si je refuse, alors il faut que j'accepte, pour ne pas être seule".  Je me dis ceci : "Et alors ?! , s'il(elle) ne se manifeste plus, je n'aurais rien perdu ! si ses goûts, ses activités, ses passions et ses besoins ne correspondaient pas aux miens, ce n'aurait pas pu être un(e) ami(e) et je ne suis pas à sa disposition ! ".   Je me dis également qu'une amitié ne peut pas être à sens unique. :non: 
De ce fait, un certain nombre de gens ne se sont pas re-manifesté et je me dis à présent : "Bon Débarras" !  :kaola:  
C'est fou le soulagement que ça m'a procuré, même en étant seule, de ne plus supporter les gens avec qui je n'avais aucune affinité !


Je confirme donc qu'il faut accepter sa solitude, car sa compagnie est bien plus saine que certaines relations humaines

 

…….. ..

 

Gilbertvinc

…….-Maintenant, je vis ma vie de célibataire, solitaire par exemple, mais en gardant une grande ouverture à un contact au niveau du mariage par exemple. Toutefois je ne vivrais plus, au contraire du passé, le fait de ne pas rencontrer un(e) conjoint(e) ou de vivre seul, comme un "supplice".
 
…..Personnellement, je pars du principe que je prends ce qui vient, sans quoi, si je ne trouve l'âme soeur par exemple, je risque de ne jamais être en paix. J'ai connu le cas avec un camarade qui a fait plusieurs pays via internet, et cherche toujours, alors qu'il m'avait dit un jour: ne pas se marier n'est pas normal. Je ne sais, si nous nous retrouverons en fin de vie, lui, révolté, et moi, dans la paix car ayant accepté l'aujourd'hui…… .    
   
En résumé: dans la ligne de Lilie111, je donnerais la chanson de Moustaki: "Je m'en suis fais presqu'une amie, ma solitude. "
Et ce tout en ayant énormément de contacts et pensées tournées vers les autres, ceci rendant l'équilibre à ma solitude.

………

 

Morrow ,  Extraits de ses messages successifs

Moi c'est l'inverse.
Dans le passé, j'acceptais ma solitude et je m'en contentais. Je n'allais pas vers les autres car pour moi ça ne m'apportait rien. En fait en y réfléchissant, ça ne me faisait rien d'être seul, ca ne me faisait ni plaisir ni souffrir.
Je me contentais de cet état et ce n'était pas naturel pour moi d'aller vers les autres.  
 
Et à présent, je n'accepte plus la solitude car je vois les dégâts que cela a causés. Donc accepter sa solitude, c'est fuir la vie réelle et se réfugier dans la vie imaginaire pour ne pas souffrir.  
 
Et après le jour où on se réveillera, bonjour les dégâts!

….

A 23 ans, j'ai quand même l'impression que ma vie est un peu gâchée car la seule solution pour m'en sortir serait de changer complètement et cela m'est impossible du jour au lendemain.
 
 :jap: Oui exact, il faut faire la distinction entre isolement et solitude. Je me suis mal exprimé, en fait je voulais plus parler de l'introversion.

…..

En  fait, j'ai l'impression que ma vie est fichue pas seulement car je suis malheureux en amour.
 
Car c'est bien plus grave. Je n'arrive pas à nouer des relations avec des gens. Je suis plutôt très timide et lors de mon stage, j'ai énormément de mal à communiquer avec les autres. J'essaye quand même de parler quelquefois avec les autres. Mais je ne me sens pas à l'aise avec les gens.  
En fait, quand je suis avec les autres, je ne sais jamais quoi dire et je n'arrive pas à plaisanter comme les autres et à avoir de l'humour. De plus, ma vie sociale est très pauvre et je n'ai rien à raconter aux autres.
 
Quand, je parle c'est juste pour poser une question ou pour donner mon avis et du coup, tout le monde me trouve inintéressant et me fuit. En gros, je suis un handicapé social et je me suis toujours senti seul quand j'étais avec les autres. :cry: 
 
 
Du coup, je n'ai jamais vraiment réussi à me faire des amis :cry:, j'ai juste quelques connaissances mais qui m'ont laissé tomber. En gros, je suis complètement seul. :(Et à part ma famille, je n'ai jamais eu de relation durable avec les autres; en gros c'était toujours le même schéma: je parle à quelques uns puis hop quand on sort soit du collège soit du lycée ou de la fac, on ne se connait plus. Au collège et au lycée, je m'en foutais mais là ca me fait souffrir…..  
Et des fois, j'ai presque envie de me suicider tellement j'ai l'impression que je suis incapable de m'intégrer aux autres. :cry: 
 .....  

Oui c'était pareil en maternelle, primaire,collège, lycée mais je n'en souffrais pas du tout.
En fait, ca peut paraitre bizarre mais ca ne me gênait pas du tout d'être sans amis. Je parlais quand même un peu aux autres mais je me montrais toujours distant.
 
Là je veux changer mais je n'y arrive pas.

…..

  En fait, quand je ne souffrais pas de ma solitude, j'avais un but dans ma vie, je bossais beaucoup à l'école et j'étais un très bon élève au collège et au lycée. Personne ne se moquait de moi mais j'étais quand même mis à part. On ne me parlait que pour me demander les réponses aux devoirs.
Et ce n'était pas naturel pour moi de parler aux autres et ca ne me dérangeait pas du tout de ne pas parler dans une discussion de groupe. Et je ne parlais que quand j'avais quelque chose à dire, je ne plaisantais pas avec les autres.
 
En fait, je crois que j'étais comme ça à cause de mon enfance difficile où j'ai été maltraité par mon père et du coup, je me suis renfermé dans une coquille.  
 
Mais depuis quelques années, je ne suis plus du tout motivé et mes résultats sont devenus très moyens. Je me suis orienté vers le métier d'ingénieur mais je songe à me réorienter.  
Ma timidité et ma phobie sociale me rongent complètement et m'handicapent fortement lors de mon stage.  
Donc là j'essaye de changer mais c'est vraiment dur car ces profondes années de solitude ont laissé des traces et c'est vraiment dur de me défaire de mes vieilles habitudes.

 

Etc. Telle est l’atmosphère d’un forum. Nous avons ici un exemple de sujet de discussion important, avec des messages intéressants. Cependant un tel forum   s’arrête brusquement,  pour  vite passer de plus en plus loin dans la liste des discussions, pour ainsi dire « aux oubliettes ». Telle est ainsi couramment  la vie, la mort, d’un forum !  
-