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SEPTEMBRE 2008
13.05.2013. On verra
avec intérêt je pense :
/
Borrel Marie , avec le
collaboration de Moussa Nabati, Vivre une solitude heureuse ( ouvrage,
2010), avec lien pour 25 autres articles sur ce site
Editions CLD,
La solitude. Le combat. 26 associations témoignent (ouvrage,
2011)
Charcosset Henri ( 2012), Combler son manque d’ identité sociale active
à l’aide de l’Internet
Pour
qui pourrait être intéressé de
participer à l’avancement de ce site (2013), voir CLIC
Henri
Charcosset, retraité, webmaster bénévole
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SI ON ACCEPTAIT SA SOLITUDE
AU LIEU DE LA FUIR?
LILIE111( Pseudonyme), 10 Juin 2008
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/Solitude/acceptais-solitude-fuir-sujet_84_1.htm
Message
introductif de Lilie111, 10.06.2008
En
prenant du recul, le plus gros problème, est ce la solitude
en elle même ou le fait de ne pas accepter sa solitude???
Autrefois, je fuyais ma
solitude et
je faisais tout pour ne pas être/ rester seule!
Résultat:
-Je
faisais des mauvaises rencontres et je tombais sur des personnes mal
intentionnées qui ont abusé de moi et de ma naïveté,
-Je
faisais confiance tout de suite et je m'accrochais à des personnes qui ne me
respectaient pas,
-Je
tombais amoureuse de personnes qui n'éprouvaient rien pour moi,
-Je
m'accrochais aux gens comme à une bouée de sauvetage en plein noyade donc je
prenais des risques pour rien,
-Je
me faisais beaucoup de mal à moi-même
-Je
complexais d'être seule, je me détestais la nuit et le weekend d'être entre mes
4 murs,
-Je
fréquentais des personnes qui me faisaient du mal et j'endurais parce que vaut
mieux endurer que de rester seule
....
et j'endurais tout cela parce que je
rejetais ma solitude! Je ne l'acceptais pas! Je voulais la fuir constamment!
Puis des années ont passé,
et maintenant j'ai des regrets! Je me dis que si j'avais accepté ma solitude, je me serais évité bien des
souffrances et des malheurs! Je n'aurais pas encaissé tous les abus et les manipulations que j'ai
subis... J'aurais été plus prudente dans mes rencontres au lieu de me jeter
dans une relation comme une désespérée...
En
acceptant ma solitude, j'aurais tout le temps que je veux pour prendre plus
soin de moi, au lieu de courir tous les jours derrière les autres...
J'ai décidé d'accepter ma solitude!
Ma solitude n'est plus mon ennemi mais mon
amie désormais, parce qu'elle me
protège! Elle m'apporte paix et tranquillité! Elle me préserve de certaines
souffrances et de dangers de la vie.
Depuis
que j'ai accepté ma condition de solitaire, je suis plus sûre de moi et mes
rapports avec les autres ont changé aussi! Je suis plus prudente! Je ne prends
plus des risques inutiles. Je me respecte désormais! Je ne me raccroche plus
aux autres pour fuir ma solitude. Je ne souffre plus d'être seule la nuit ou le
week-end! Je ne cherche plus à forcer les situations, les gens... pour ne pas
être seule! Je ne .cherche plus à forcer l'amour ni l'amitié! Je les laisse
venir à moi tout seul , tout comme la solitude!
Çà
m'arrive de sortir avec des amis et de rencontrer d'autres personnes, et ça se
passe bien parce que je n'ai plus peur
de la solitude...
Je
pense que pour vivre bien sa solitude, il faut accepter sa solitude!
ll ne faut pas voir sa solitude comme une fatalité ou un ennemi mais
plutôt comme une amie...
J'espère
que mon intervention vous aura aidés , ou si vous
voulez donner votre avis, ce serait bien!!!
Quelques
extraits des messages qui ont fait suite :
Henri69 :
Ton témoignage, sur le fond
et sur la forme, est d'une qualité certaine, d'un niveau comparable aux deux
ouvrages de Jacqueline Kelen : Aimer d'amitié, et Eloge de la
solitude. Ce dernier donne lieu sur mon site, à un article fait d'extraits;
clic à Kelen , après un clic à la page d'accueil du site à Auteurs et
titres des articles.
……….
Lilie111
Merci, c'est vrai que vaut
mieux accepter sa solitude que de souffrir de la solitude et de chercher à la
fuir parce que on prend des risques pour rien et on
commet beaucoup d'erreurs après... On subit des souffrances que l'on aurait pu
s'épargner si on avait simplement accepter...
Theorie
C'est tout-à-fait ça. Depuis
que je ne cours plus après les gens uniquement pour ne plus être seule, je me
respecte, je respecte mon rythme, mes goûts et surtout, je ne supporte plus des
tristesses et des déceptions supplémentaires. Par exemple : je déteste sortir
le soir en semaine. Après mon travail, j'aime rentrer chez moi et retrouver mon
petit cocon...
Et bien avant, je me forçais à sortir en semaine le soir avec des gens,
en me disant que ça créerait des liens et que le week-end, je ne serais pas
seule. Mais je me trompais !
Le
week-end, plus personne n'était disponible et je me retrouvais seule avec en
plus, la contrariété et le stress de m'être forcée à sortir en semaine !
Voilà pour l'anecdote.
…….
Avant, quand quelqu'un me
proposait une sortie qui ne me plaisait pas du tout (en semaine ou pour faire
une activité qui ne me convenait pas), j'acceptais, de peur de perdre l'amitié
que je croyais pouvoir forger avec cette personne et je suivais comme un pauvre
mouton de panurge, doublement contrariée par le fait que de me forcer ne
m'apportait aucun plaisir et ne m'était même pas rendu (les gens ne font rien pour
faire plaisir aux autres) et que je perdais mon temps car j'aurais pu faire des
choses qui m'intéressaient par ailleurs, seule.
Mais maintenant, je n'hésite
pas à refuser les invitations qui ne m'intéressent pas.
Je ne me dis plus : "je ne vais pas m'en faire un(e) ami(e) si je refuse,
alors il faut que j'accepte, pour ne pas être seule". Je me dis ceci
: "Et alors ?! , s'il(elle) ne se manifeste plus,
je n'aurais rien perdu ! si ses goûts, ses activités,
ses passions et ses besoins ne correspondaient pas aux miens, ce n'aurait pas
pu être un(e) ami(e) et je ne suis pas à sa disposition ! ". Je me
dis également qu'une amitié ne peut pas être à sens unique.
De ce fait, un certain nombre de gens ne se sont pas re-manifesté
et je me dis à présent : "Bon Débarras" !
C'est fou le soulagement que ça m'a procuré, même en étant seule, de ne plus
supporter les gens avec qui je n'avais aucune affinité !
Je confirme donc qu'il faut accepter sa solitude, car sa compagnie est bien
plus saine que certaines relations humaines
…….. ..
Gilbertvinc
…….-Maintenant,
je vis ma vie de célibataire, solitaire par exemple, mais en gardant une grande
ouverture à un contact au niveau du mariage par exemple. Toutefois je ne
vivrais plus, au contraire du passé, le fait de ne pas rencontrer un(e)
conjoint(e) ou de vivre seul, comme un "supplice".
…..Personnellement, je pars du principe que je prends ce qui vient, sans quoi,
si je ne trouve l'âme soeur par exemple, je risque de
ne jamais être en paix. J'ai connu le cas avec un camarade qui a fait plusieurs
pays via internet, et cherche toujours, alors qu'il m'avait dit un jour: ne pas
se marier n'est pas normal. Je ne sais, si nous nous retrouverons en fin de
vie, lui, révolté, et moi, dans la paix car ayant accepté
l'aujourd'hui…… .
En résumé: dans la ligne de Lilie111, je donnerais la chanson de Moustaki:
"Je m'en suis fais presqu'une amie, ma solitude. "
Et ce tout en ayant énormément de contacts et pensées tournées vers les autres,
ceci rendant l'équilibre à ma solitude.
………
Morrow , Extraits de ses messages successifs
Moi c'est l'inverse.
Dans le passé, j'acceptais ma solitude et je m'en contentais. Je n'allais pas
vers les autres car pour moi ça ne m'apportait rien. En fait en y
réfléchissant, ça ne me faisait rien d'être seul, ca ne me faisait ni plaisir
ni souffrir.
Je me contentais de cet état et ce n'était pas naturel pour moi d'aller vers
les autres.
Et à présent, je n'accepte plus la solitude car je vois les dégâts que cela a
causés. Donc accepter sa solitude, c'est fuir la vie réelle et se réfugier dans
la vie imaginaire pour ne pas souffrir.
Et après le jour où on se réveillera, bonjour les dégâts!
….
A 23 ans, j'ai quand même
l'impression que ma vie est un peu gâchée car la seule solution pour m'en
sortir serait de changer complètement et cela m'est impossible du jour au
lendemain.
Oui exact, il faut faire la distinction entre isolement et solitude. Je me suis
mal exprimé, en fait je voulais plus parler de l'introversion.
…..
En fait, j'ai l'impression que ma vie est fichue
pas seulement car je suis malheureux en amour.
Car c'est bien plus grave. Je n'arrive pas à nouer des relations avec des gens.
Je suis plutôt très timide et lors de mon stage, j'ai énormément de mal à
communiquer avec les autres. J'essaye quand même de parler quelquefois avec les
autres. Mais je ne me sens pas à l'aise avec les gens.
En fait, quand je suis avec les autres, je ne sais jamais quoi dire et je
n'arrive pas à plaisanter comme les autres et à avoir de l'humour. De plus, ma
vie sociale est très pauvre et je n'ai rien à raconter aux autres.
Quand, je parle c'est juste pour poser une question ou pour donner mon avis et
du coup, tout le monde me trouve inintéressant et me fuit. En gros, je suis un
handicapé social et je me suis toujours senti seul quand j'étais avec les
autres.
Du coup, je n'ai jamais vraiment réussi à me faire des amis ,
j'ai juste quelques connaissances mais qui m'ont laissé tomber. En gros, je
suis complètement seul.
Et
à part ma famille, je n'ai jamais eu de relation durable avec les autres; en
gros c'était toujours le même schéma: je parle à quelques uns puis hop quand on
sort soit du collège soit du lycée ou de la fac, on ne se connait plus. Au
collège et au lycée, je m'en foutais mais là ca me fait souffrir…..
Et des fois, j'ai presque envie de me suicider tellement j'ai l'impression que
je suis incapable de m'intégrer aux autres.
.....
Oui c'était pareil en
maternelle, primaire,collège,
lycée mais je n'en souffrais pas du tout.
En fait, ca peut paraitre bizarre mais ca ne me gênait pas du tout d'être sans
amis. Je parlais quand même un peu aux autres mais je me montrais toujours
distant.
Là je veux changer mais je n'y arrive pas.
…..
En fait, quand je ne souffrais pas de ma
solitude, j'avais un but dans ma vie, je bossais beaucoup à l'école et j'étais
un très bon élève au collège et au lycée. Personne ne se moquait de moi mais
j'étais quand même mis à part. On ne me parlait que pour me demander les
réponses aux devoirs.
Et ce n'était pas naturel pour moi de parler aux autres et ca ne me dérangeait
pas du tout de ne pas parler dans une discussion de groupe. Et je ne parlais
que quand j'avais quelque chose à dire, je ne plaisantais pas avec les autres.
En fait, je crois que j'étais comme ça à cause de mon enfance difficile où j'ai
été maltraité par mon père et du coup, je me suis renfermé dans une coquille.
Mais depuis quelques années, je ne suis plus du tout motivé et mes résultats
sont devenus très moyens. Je me suis orienté vers le métier d'ingénieur mais je
songe à me réorienter.
Ma timidité et ma phobie sociale me rongent complètement et m'handicapent
fortement lors de mon stage.
Donc là j'essaye de changer mais c'est vraiment dur car ces profondes années de
solitude ont laissé des traces et c'est vraiment dur de me défaire de mes
vieilles habitudes.
Etc. Telle est l’atmosphère d’un forum.
Nous avons ici un exemple de sujet de discussion important, avec des messages
intéressants. Cependant un tel forum
s’arrête brusquement, pour vite passer de plus en plus loin dans la
liste des discussions, pour ainsi dire « aux oubliettes ». Telle est ainsi couramment la vie, la mort, d’un forum !
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