SOLITUDE
DE DAME A 45 ANS, DIVORCEE AVEC UN ENFANT. TEMOIGNAGE, ANALYSES. I.
INTRODUCTION
F.B,
pseudo, fb_bf@orange.fr , accompagnée par
Henri Charcosset, henri69, henri.charcosset@neuf.fr, webmestre
Entrée en matière, par Henri Charcosset
Le titre du
sujet ( topic)
d’Andrea06, « Seule au milieu des autres » lancé ce 03 novembre 2017, à CLIC
. l’absence de fautes de français, le style, m’ont « tapé dans l’œil »,
comme on dit. Je l’ai sentie capable de parler de son sujet, en un langage
simple et clair. Je lui ai donc proposé de publier un article témoignage,
éventuellement en plusieurs parties,
après des échanges par messages privés (MP).
D’elle, en cet instant, je ne connais rien d’autre que
par petits bouts de texte (Son
topic ; des messages privés MP). L’absence d’autres échanges, par
rencontres, par la voix, ou encore par photos, est-elle un obstacle pour une
relation assez riche ? Non, si on en réfère à l’essentiel qu’est ce qui se
passe dans nos têtes, avec la façon dont nous pensons nos vies, tout
simplement. Pas de « pollution » par la recherche d’avantages concrets,
d’une sorte ou d’une autre ! De telles relations peuvent être aussi vraies
si ce n‘est plus, que bien des relations dites en vrai ! J’en ai la longue
expérience avec une autre personne.
Une première partie de la contribution d’Andrea, va
nous servir d’Introduction à sa vie, avec la manifestation du paramètre
Solitude.
La suite se présentera davantage sous forme d’un jeu
de Questions, Réponses, questions qui pourraient d’ailleurs être posées, par
des lecteurs ou lectrices intéressés. H.C,
Texte de F.B |
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. Posté le
03/11/2017 à 22:50:29
La solitude ce n'est pas simplement ne pas être entouré, c'est se sentir en
dehors de tout. Avoir le sentiment d'être transparent, prendre conscience de sa
solitude en société.
Chercher la compagnie sans réellement la chercher, comme si ce manque ne
pouvait être comblé que par un ou une inconnue. Quelqu'un qui nous découvre, un
renouveau. On peut se sentir si différent au milieu des gens qui nous
connaissent. Habitués à nous savoir seul ils ont bien mieux intégré cet état de
fait que nous. Il est difficile d'exprimer ce sentiment de solitude face à
notre entourage. La solitude, le vide, l'absence de partage passe aussi par le
fait que l'on ne trouve pas sa
place au milieu des autres. Je ne sais pas si je suis très claire,
n'hésitez pas à me le dire car la solitude oui c'est aussi le sentiment de ne pas être compris.
Merci pour vos échanges. Seuls à plusieurs peut-être nous sentirons nous plus
présents malgré tout ?
°°°°°
Posté le 04/11/2017 à 02:50:16
Henri69 a écrit :
bonjour Andrea,
ton message introductif est assez imposant de par le fond de ta pensée et dans
sa forme,
difficile d'y faire écho sans en savoir plus sur toi, ta formation, tes
conditions de vie, vie familiale ou en solo... des enfants ou bien pas?
tout cela est important pour la perception que nous pouvons avoir de notre
solitude,
il se pourrait que ton niveau intellectuel apparemment au-dessus de la moyenne,
soit à la fois un plus et un moins; un plus en cela qu'il attire, et un moins
en ce sens qu'on peut se sentir incapable d'y faire écho,
bonne route!
°°°°°° |
Posté le 04/11/2017 à 14:59:53 Bonjour, Un forum et une certaine forme d’anonymat facilitent
le partage d’émotions. Un pseudo ça libère tout en cachant… c'est un peu
comme s'exprimer sans filtre, une option désinhibitrice. De mon point de vue,
la sincérité y est, c'est tout aussi parlant qu'une identité pour véhiculer
une idée… un sentiment. Poster sur un forum c'est un peu comme réfléchir en dehors de sa tête. J’ai 46 ans, un enfant adoré de 9 ans, et deux
parents aimants et présents. Déjà bien plus que certains j’en suis bien
consciente et ne cesse de me souvenir à quel point ils sont précieux. Et
L’amour ? Il s’est éteint il y a bientôt huit ans. Une fin assez classique :
l’être aimé qui cesse d’aimer… ou plus exactement qui aime autrui avant même
de m’avoir avoué ne plus m'aimer. Fréquent ? Peut-être ! Ma certes pas
une consolation. Privée de cet amour et trahie j’ai souffert au point de le
vivre tel un traumatisme. Mon enfant, ma famille sont devenus
mon moteur, je « vis », même si parfois j’ai eu le sentiment d’être
morte de l’intérieur et de ne vivoter qu’à la surface. Comme je le disais plus haut, j’ai des amis et
copines. Pourtant, je sais seulement écouter mais pas me livrer. Je
suis celle qui va toujours bien. Je suis plutôt discrète et réservée, mais
souriante et aimant rire. Je ne suis pas une meneuse mais plus du genre
« assisté ». Sans doute un manque de confiance en moi qui me bloque
et m’empêche de prendre certaines initiatives. Le changement et l’imprévu me
dérangent : la peur de l’inconnu. Ce qui est établi me rassure, le hasard me
perturbe. Bref j’ai le sentiment que pour vivre pleinement j’aurai besoin de me sentir portée, soutenue, encouragée….
tout simplement aimée.
Les gens que l'on aime on veut toujours les
protéger, les rendre heureux et cacher nos peines ou du moins les minimiser
de crainte de les inquiéter. Aujourd’hui ma priorité reste leur bien-être.
Mon amour perdu il est bel et bien perdu, mais la rage est passée et il n’y a
pas de place pour la haine. Notre fils est le lien éternel entre nous, nous
avons su le préserver et allons dans le même sens. Lui : je l’aimerai
toujours je le sais ; mais cet amour est tout autre il ne me fait plus
souffrir. |