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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV,APF69.N°3;01.2005 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr

Aux Etats-Unis, une association tente de doter les retraites d’UNE « VOIX COLLECTIVE ».

Extraits de la rubrique SENIOR, vieillir jeune, de tous les vendredis datés samedi dans le Monde, N° du 20.11.2004, par Henri CHARCOSSET

Il s’agit de l’AARP, American Association of Retired People, créée en 1958, soit donc l’Association américaine des personnes retraitées.

Forte de 35 millions de membres sur le territoire, l’AARP emploie 2000 salariés. De son directeur, la cinquantaine : « Notre métier consiste à améliorer la qualité de vie des seniors et à les doter d’une voix collective »… Faisant aussi valoir les intérêts de ses membres auprès des politiques, l’AARP ne soutient cependant jamais un candidat à une élection.

Ces dernières années l’AARP voit arriver et convoitise les baby-boomers ou « boomers », définis comme toutes les personnes nées entre 1946 ((après la fin de la 2^ème guerre mondiale)) et… 1964. L’organisation n’a pas hésité à cesser toute référence aux « retraités » dans son appellation, ne retenant plus que son acronyme, AARP Bulletin. La version en espagnol s’intitule « Segunda Inventud », seconde jeunesse.

Même la notion de « seniors » qui a progressivement remplacé celle de « personnes âgées », est en passe de disparaître du vocabulaire américain. Les 15000 « seniors centers » du pays préfèrent désormais se faire connaître sous le nom, traduit en français, de « centres de santé et de bien-être » ou simplement de « lieux de rencontres ».

Parmi les idées avancées par l’AARP, il en est une qui étonne les Européens. L’organisation défend en effet le « droit au travail » des seniors. « Les gens en ont besoin » assure son directeur.

Note de Henri Charcosset : Si je ne suis guère d’accord avec ces idées américaines de cesser de faire référence au vieillissement et à la vieillesse, je le suis davantage sur le "besoin de travailler » pour pouvoir bien vieillir. Encore convient-il de préciser que « travailler » ne doit pas continuer à être directement associé à « être rémunéré », de la même façon qu’avant la retraite. Nous avons besoin d’une insertion sociale active de tous pour aller vers un monde meilleur.