Sections du site en Octobre 2009 : Ajouts successifs d’articles -- Sujets
d’articles à traiter – Pour publier -- Post-Polio -- L'aide à domicile --
Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien -- L’animal
de compagnie -- Histoires de vie --
Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de l’avant -- Tous
chercheurs -- Liens –
Le
webmestre.
RETOUR A LA PAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES DE TOUS
LES ARTICLES : CLIC SYNTHESE GENERALE: CLIC
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
«POUVOIR BIEN
VIEILLIR AVEC UN HANDICAP », trimestriel GIPHV,
N°10.10.2006 Editeur : Henri Charcosset,
E-Mail : charcohe@club-internet.fr
Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm
LES TESTAMENTS
DE VIE
Fondation de France
le Journal
des actions généreuses, supplément au n° 729, Juin 2005
Dans les conditions pénibles qui
précèdent souvent un décès, survient la question de l’acharnement thérapeutique. Nombreux sont ceux qui ignorent encore
qu’il est possible de rédiger un testament de vie qui, bien que sans valeur
légale obligatoire, permet de manifester clairement, en temps utiles, ses
intentions.
Le
testament de vie est un document dans lequel une personne consciente
exprime par avance sa volonté concernant les derniers moments de sa vie quant
aux soins médicaux qu’elle veut ou ne veut pas recevoir si elle perd la
capacité de s’exprimer, ou si elle se trouve dans un état où elle n’est plus
capable de prendre elle-même une décision.
La
plupart des personnes craignent l’acharnement thérapeutique. Elles ne veulent
pas être maintenues en vie si elles se trouvent dans un état de dégradation
physique ou intellectuelle sans espoir d’amélioration. C’est pourquoi les
testaments de vie contiennent le plus souvent une ou plusieurs clauses de refus
de traitement.
Le
testament de vie n’est pas légalement reconnu en France. Il est d’origine
anglo-saxonne. Une législation existe aussi en Belgique depuis 2002.
Jusqu’en 2002, le testament de vie n’y avait pas de valeur égale, bien qu’il fut assez fréquent. Mais les indications qu’il fournissait avaient néanmoins une grande importance pour les médecins ainsi que pour les proches.
Aux Etats-Unis et en Angleterre, des tribunaux ont estimé que tout traitement pouvait être interrompu, y compris l’alimentation et l’hydratation par sonde, pour des malades dans le coma qui avaient exprimé auparavant qu’ils ne voulaient pas être maintenus en vie dans cet état.
En Belgique, depuis l’adoption de la loi relative à
l’euthanasie et de celle relative aux droits du patient, le testament de vie a
acquis une valeur légale.
Le testament de vie comporte actuellement deux
documents distincts :
-
la demande anticipée d’euthanasie,
-
la déclaration de volontés relatives au traitement.
Chacune de ces deux déclarations permet (mais
n’impose pas) de désigner au moins une personne, mandataire, chargée de représenter
le lignataire et de s’exprimer en son nom si on devient incapable d’exprimer sa volonté et qu’on veut
éviter l’acharnement thérapeutique.
En France, une loi sur la fin de vie vient d’être votée par le
Parlement. Elle n’est pas encore entrée en vigueur.
Cependant, la problématique retenue n’est pas de
légaliser l’euthanasie –comme ont pu le faire les Pays-Bas et
En clair, la loi autorise le médecin à accepter
de laisser mourir le patient en suspendant, par exemple, un traitement qui
ne permet plus que la survie du malade ; mais la loi refuse de reconnaître
tout acte visant à faire mourir en injectant un produit létal.
Dans ce contexte, le testament de vie prend toute son importance en exprimant clairement la volonté du malade aux yeux du médecin traitant même s’il n’a pas d’existence légale.