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Septembre
2011
SEQUELLES
POST-POLIOS SPP : FACTEURS LES FAVORISANT, AVIS SUR LES ANTALGIQUES
Dr. Frederick
M.MAYNARD
Post-Polio Health -
Spring 2011 - Vol.27, n°2
www.post-polio.org
Question : Dans le passé
posé la question à propos du PPS (Syndrome Post-polio) à mon docteur, qui m’a
signifié qu’à mon âge -65- c’était très peu probable que je développe un PPS,
du fait que j’avais contracté la polio depuis tant d’années. Avez-vous des
statistiques de PPS se déclarant 60 ans après la maladie ?
Réponse : Je ne suis informé d’aucune statistique sur
l’âge moyen de diagnostique de PPS, fait selon les critères de Dimes de mars
2001[1].
De nombreuses études font état de l’âge de début des « symptômes »
généralement 25 à 35 ans après la phase aigue de polio.
L’intervalle moyen d’années entre le
début de la polio et l’arrivée des nouveaux symptômes, a été signalé comme plus
long pour les nouvelles faiblesses apparaissant dans des muscles auparavant non
affectés (42,6), que pour les muscles déjà atteints. Mais parmi les survivants
de polio, qui n’avaient pas été hospitalisés lors de la maladie initiale, l’âge
moyen de nouvelles faiblesses était de 59,3, ± 4,7 ans et de 55,8, ± 10 années,
pour respectivement des muscles non
encore affectés ou déjà atteints (Voir Halstead et al, in Late Effects of
Poliomyelitis, Symposia Foundation, 1985). Donc il est certain qu’il est possible d’avoir un début de symptômes de PPS
60 ans après une polio initiale.
Probablement, que la plupart des experts
médicaux du PPS, pensent que certaines faiblesses nouvelles sont inévitables
parmi les personnes vieillissantes atteintes d’une polio. Ce qui peut être improbable
serait que quelqu’un atteigne l’âge de 80 ans ou plus sans avoir déjà perçu
certaines nouvelles faiblesses ET sans d’autre condition médicale en dehors de
la polio qui produise de nouvelles faiblesses. Les trois plus grands facteurs à risque de développement de syndrome
post-polio sont une attaque initiale sévère,
un fort taux de récupération et l’âge chronologique (les plus âgés)
– aucun d’entre eux ne pouvant être modifiés. C’est pour cela que l’éducation
concernant une reconnaissance Dés LES PREMIERS SYMPTÔMES et une gestion rapide
de ceux-ci (y compris des interventions de réhabilitation) sont la meilleure
solution pour une lente progression et pour maintenir les capacités
fonctionnelles nécessaires à une qualité de vie optimale
Question : Mon médecin est parti à la retraite et mon
nouveau médecin généraliste « réévalue » tout. Je suis inquiet parce
qu’il me questionne sur ma médication, et ne suis pas sur qu’il comprenne mon
histoire médicale. Pouvez-vous m’aider à comprendre son approche et m’apporter
des conseils rassurants étant donné que lui et moi faisons connaissance ?
En particulier je suis préoccupé parce qu’il me demande de réduire ma
consommation d’antalgiques dont j’ai besoin.
Réponse : Qu’un nouveau généraliste désire « tout
réévaluer » en ce qui concerne votre santé est une bonne chose ; cela
signifie qu’il/elle prend à cœur d’essayer de comprendre votre passé et les
problèmes médicaux courants et de gagner un niveau suffisant de certitude sur
la gestion appropriée des conditions et symptômes actuels. Je vous encourage à
vous réjouir de cette réévaluation comme d’une chance afin que vous aussi
examiniez et peut-être appreniez plus encore de votre propre condition – et
probablement enseigner à un autre médecin les effets tardifs de la polio.
Examiner toute votre médication prise
régulièrement, spécialement celle nécessitant une nouvelle prescription de
votre médecin est une part essentielle de cette révision. Les médicaments
utilisés peuvent être considérés en quatre catégories générales :
·
1 Exigée, comme
nécessaire pour traiter une condition sérieuse (potentiellement menaçant la
vie)
·
2 Recommandée, aidant probablement à traiter
une condition sérieuse
·
3 Utile, pour
prévenir des symptômes récurrents (mais ne menaçant pas la vie)
·
4 Utile, pour traiter ou réduire des symptômes
épisodiques (écrit en tant que « PRN » - pro re nata – signifiant à
utiliser en cas de besoin)
Les patients
sont souvent inquiets qu’un nouveau prescripteur, avec lequel ils ne sont pas
encore en confiance, modifie leur traitement des deux dernières
catégories ; c’est pourtant de ces deux catégories qu’il y a le plus de
mauvaise utilisation médicamenteuse et le plus grand potentiel de bénéfices de
changement à en tirer. Fréquemment, des médicaments pour une condition bénigne,
tel que des brûlures d’estomac persistantes, sont continués pendant des années,
alors que la condition ne dure pas toute la vie, soit permanente, soit
persistante et de nombreuses possibilités de changement de style de vie
pourraient prévenir les symptômes.
Vos craintes à
propos des changements
de prescriptions pour la douleur sont compréhensibles, étant donné
que vous seul la ressent – et elle ne peut être ni vue, ni mesurée par
d’autres. Néanmoins, l’utilisation d’une médication régulière contre la douleur
peut conduire à une dépendance physique et psychologique allant quelquefois
même jusqu’à l’addiction. Les
antalgiques, par ailleurs ont tous des réactions secondaires négatives pour la
santé et c’est important qu’ils soient régulièrement revus – par les
prescripteurs familiers ou nouveaux.
Les problèmes
de douleur liés aux séquelles post polio sont souvent complexes, varient
grandement de par leurs causes, et sont rarement menaçants pour
[1] March of Dimes. Post-polio syndrome : identification des meilleurs pratiques dans le diagnostique et le soin, www.marchofdimes.com/files/PPSreport.pdf