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BIEN SE SOIGNER SANS ORDONNANCE

 

Agnès BODECHON et Agnès DUPERRIN - Septembre 2007

 

http://www.notretemps.com/article/index.jsp?docId=2311975

L'automédication est désormais promue au rang de comportement responsable. Nos conseils pour limiter les risques.

Pourquoi avoir recours à l'automédication ?
Longtemps, médecins et pharmaciens nous ont expliqué qu'il était dangereux de se soigner seul. L'Assurance maladie nous encourage aujourd'hui à rendre moins souvent visite à notre médecin traitant.
 http://www.notretemps.com/article/index.jsp?docId=2311976

L'automédication peut-elle être contre-indiquée ?
Quand peut-on recourir à l'automédication et dans quelles conditions ? Comporte-t-elle des risques ?
Nos conseils Reproduction 1 ci-dessous

Attention aux mélanges explosifs !
L'automédication est particulièrement hasardeuse chez les personnes utilisant déjà plusieurs médicaments, le risque d'interaction est alors élevé. Mais d'autres cocktails peuvent aussi être explosifs.
http://www.notretemps.com/article/index.jsp?docId=2311978 Reproduction 2 ci-dessous

Utilisez vos médicaments, pas ceux de vos proches
Quand un médecin vous prescrit un médicament, il prend en compte votre histoire médicale. Utiliser les médicaments de vos proches vous expose à des risques.
http://www.notretemps.com/article/index.jsp?docId=2311979 

Les 7 conseils à retenir
Pour bien se soigner sans ordonnance, 7 règles sont donc à retenir !
 http://www.notretemps.com/article/index.jsp?docId=2311980  Reproduction 3 ci-dessous

Automédication : l'avis de l'expert
Dr Alain Baumelou, coauteur du rapport 2007 "Situation de l'automédication en France et perspectives d'évolution", est favorable à l'automédication.
A lire

Lire aussi :
Arrêter de fumer :toutes les solutions
Les plantes qui soignent
Cheveux blancs sans tabous !

 

Reproduction 1

 

L'automédication peut-elle être contre-indiquée ?

Quand peut-on recourir à l'automédication et dans quelles conditions ? Comporte-t-elle des risques ?
Agnès Bodechon et Agnès Duperrin - Septembre 2007

• Le traitement doit être court
Pour le Pr Queneau, spécialiste de thérapeutique et membre de l'Académie de médecine : "La durée de traitement doit être de quelques heures, voire de quelques jours, pas plus. Faire un diagnostic quand on n'est pas médecin, c'est compliqué, et le risque d'accident thérapeutique augmente avec la durée."
Une affaire de bon sens : soigner une verrue ou un bouton de fièvre par une application locale nous fait prendre moins de risque qu'ingérer de l'aspirine à répétition en cas de douleur tenace.
Dans tous les cas, si le problème ne disparaît pas rapidement, il faut s'en remettre à un avis médical.

• En cas de doute ou de persistance des symptômes, consultez
Une douleur est avant tout un signe d'alerte à décrypter.
Les médecins, et surtout les pédiatres, conseillent, par exemple, de ne traiter une fièvre avec un médicament que si elle ne peut être maîtrisée autrement (bain tiède, repos, port de vêtements légers…) et qu'elle génère un réel inconfort.
Pour les simples rhumes, le dicton "guéri en huit jours avec un traitement et en une semaine sans" ment rarement.
Sauf traumatisme léger identifié, une douleur en apparence banale, nouvelle, inhabituelle, même de faible intensité, impose de consulter.

• Femmes enceintes et enfants : prudence !
Dans le cas des femmes enceintes ou allaitant, mieux vaut faire l'impasse sur l'automédication car les substances actives passent dans le placenta et le lait maternel.
La plus grande prudence s'impose aussi pour les nourrissons et les jeunes enfants, plus vulnérables, et qui ne peuvent pas décrire ce dont ils souffrent

 

Reproduction 2

 


Attention aux mélanges explosifs !

L'automédication est particulièrement hasardeuse chez les personnes utilisant déjà plusieurs médicaments, le risque d'interaction est alors élevé. Mais d'autres cocktails peuvent aussi être explosifs.

Agnès Bodechon et Agnès Duperrin - Septembre 2007

• Pas de mélanges !
Chaque année, 130 000 Français sont victimes d'accidents consécutifs à la prise de médicaments.
Car certains traitements sont incompatibles entre eux, d'autres interfèrent avec l'alcool ou un aliment : les effets s'ajoutent, se multiplient ou s'annulent.
Entrent en compte la molécule utilisée, son dosage, sa forme (comprimé, gouttes, pommade, poudre, suppositoire, aérosol…), et même le moment où elle est ingérée (à jeun ou non, matin ou soir, avant ou pendant les repas).
Certains mélanges peuvent également être redoutables.
Attention notamment à l'association d'alcool avec un antidépresseur, un antimycose, de l'aspirine ou un antihistaminique ; ou encore la prise conjointe de pamplemousse avec un traitement contre l'hypertension, le cholestérol ou un somnifère (alors que le jus d'orange ne pose pas de problème).
Parmi les mélanges les plus risqués, retenez : aspirine + anti-inflammatoires (Ibuprofène) ; aspirine + anticoagulants (antivitamine K) ; benzodiazépines (Lysanxia, Lexomil…) + barbituriques (Kaneron, Gardenal…) ou encore millepertuis + médicaments contre les troubles du rythme cardiaque (Digoxine, Warfine).

• Lisez très attentivement les notices
Redoublons de vigilance quand figure la mention Lp pour " libération prolongée ", à la suite du nom du médicament : les effets peuvent alors perdurer de 12 à 24 heures, et l'on risque de se retrouver en surdosage à la prise suivante !
Attention aussi à l'addition de principes actifs : "Un patient utilisant un anti-inflammatoireprescrit par son médecin, et qui y ajoute une aspirine contre un mal de tête, puis un antalgique, type Advil ou Nurofen (conseillés contre la douleur mais qui sont en fait des médicaments de la même famille) cumule ainsi une triple dose d'anti-inflammatoires ! Il augmente ainsi sans le savoir son risque d'hémorragie."
La parade consiste à lire la notice avec soin et à demander conseil au pharmacien au moindre doute. Aucun laxatif, collyre ou sirop n'est anodin.

• Les signes d'alerte
Si vous constatez l'un des signes suivants après avoir démarré un traitement, appelez le 15 (SAMU) ou le 112 (n° d'urgence européen).
• Somnolence, fatigue inhabituelle ;
• malaise, vertige, étourdissement, chute ;
• nausées ;
• crampes ou douleurs musculaires ;
• douleur résistant aux antalgiques simples, notamment au ventre, thorax, tête, cou. Elles peuvent être un signe d'infarctus, d'accident vasculaire cérébral ou d'embolie pulmonaire ;
• saignements ;
• fièvre intense ou qui dure.

 

Reproduction 3

 

 


Automédication : les 7 conseils à retenir

Pour bien se soigner sans ordonnance,7 règles sont donc à retenir !

Agnès Bodechon et Agnès Duperrin - Septembre 2007

1. Je demande toujours l'avis de mon pharmacien à l'achat, et je signale tous mes traitements, y compris vitamines, compléments alimentaires, produits dentaires, phytothérapie.
2. J'utilise uniquement des médicaments soit disponibles sans ordonnance, soit qui m'ont été prescrits personnellement.
3. J'évite au maximum les associations et je vérifie que je ne prends pas plusieurs médicaments de la même famille.
4. Je lis toujours la notice et je respecte rigoureusement la posologie (dose, heures de prise, contre-indications, impact sur la conduite automobile).
5. Je me limite à un traitement court : de quelques heures (en cas de douleur notamment) à quelques jours (rhume, coup ou traumatisme…).
6. Je consulte en l'absence d'amélioration, et en urgence si mon état s'aggrave.
7. Je bois beaucoup d'eau, la déshydratation accentuant la concentration en produits actifs. J'évite l'alcool, qui modifie l'efficacité du traitement et augmente les risques.