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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP
»,trimestriel GIPHV. N°12; 04, 2007
Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr
Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm
BIEN SE SOIGNER AVEC LES MEDICAMENTS PSY
Guide pour s’aider soi-même
Docteur Antoine PELISSOLO
Editions Odile Jacob, 2005
Extraits par Henri
Charcosset
Antoine Pelissolo est psychiatre à l’hôpital de
Page 30
Nombre de médicaments « psy » utilisés
actuellement n’ont aucun effet secondaire chez beaucoup de patients.
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La plupart des médicaments antidépresseurs ont un
effet bénéfique sur le niveau de l’anxiété, réduisent l’impact émotionnel des
évènements négatifs, ou améliorent les capacités de concentration.
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L’effet « nocebo ». Les médecins parlent
de cet effet lorsqu’un patient présente des manifestations non souhaitées et
gênantes après la prise d’un traitement, avec un mécanisme qui ne serait pas
lié à ses effets directement biologiques… Fréquence de tels symptômes :
somnolence (50%), maux de tête (25%), sensation de douleur (18%) etc… Si un
signe gênant est lié uniquement à un effet nocebo, il est probable qu’il ne
durera pas très longtemps.
Page 37
Quatre grande classes de psychotropes : les
antidépresseurs, les benzodiazépines, les neuroleptiques et les
thymorégulateurs…
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Les antidépresseurs visent en premier à soigner les
états dépressifs, mais on sait maintenant que plusieurs antidépresseurs peuvent
également traiter différentes formes de syndromes anxieux (…), même en absence
de dépression. Certains antidépresseurs peuvent aussi être prescrits sans
rapport direct avec la dépression. (douleurs chroniques et migraines….,
insomnies)
Page 40
Les antidépresseurs sont des traitements de
« fond », n’agissant pas immédiatement mais sur la durée ; ils
doivent donc être pris tous les jours pour être efficaces, pendant au moins
plusieurs mois, mais n’entraînent pas de problème de dépendance.
Les anxiolytiques appartiennent le plus souvent à la
classe chimique des « benzodiazépines ». Il s’agit d’un ensemble de
médicaments qui peuvent être utilisés pour lutter contre l’anxiété ou contre
les insomnies. A la différence des antidépresseurs, les anxiolytiques peuvent
avoir des effets assez rapides mais en
général peu durables, sans modification de fond de la pathologie sous jacente.
Par ailleurs ils peuvent entraîner des problèmes de dépendance…
Les somnifères ou hypnotiques. La plupart des
médicaments utilisés appartiennent à la famille des benzodiazépines… En raison
des phénomènes d’habituation et de dépendance, il est conseillé de n’en prendre
que sur des durées courtes, si possible de manière occasionnelle ou
discontinue.
PRENDRE UN ANTIDEPRESSEUR, page 49-134
Page 49
Les antidépresseurs sont prescrits dans deux grands types de perturbations : la dépression d’une part (tristesse, perte d’intérêt, épuisement, pessimisme, altération de l’image de soi, etc…), les troubles anxieux d’autre part (troubles paniques, troubles obsessionnels compulsifs, phobies sociales et anxiété généralisée)
Il arrive souvent qu’un état dépressif soit associé à un ou à plusieurs troubles anxieux différents.
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Différentes classes d’antidépresseurs : 1 IRS
(inhibiteurs de recapture de la sérotonine) 2 proches des IRS 3 tricycliques ou « imipraminiques »
4 IMAO 5 autres classes, comme athymil, norset, utilisés dans les dépressions
peu sévères.
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Ces médicaments peuvent rétablir le fonctionnement
normal de certains systèmes biologiques du cerveau, ceux qui agissent sur le
moral et les émotions, la mémoire, l’attention, le sommeil, etc
Page 57
Les effets bénéfiques obtenus ne se maintiennent en
général que pendant la durée du traitement…. Cela signifie que les symptômes de
la maladie peuvent réapparaîtrent si le traitement est arrêté trop précocement
ou si une rechute devait survenir pour d’autres raisons. Ces problèmes risquent
plus d’apparaîtrent si d’autres mesures préventives ne sont pas prises par ailleurs, comme le suivi d’une
psychothérapie ou d’un autre type de traitement médicamenteux.
Page 58
Les grandes phases de traitement : phase dite
aiguë, phase d’attaque, phase de consolidation, phase d’arrêt.
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Le délai d’action des antidépresseurs est en fait
assez variable.
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La plupart des indices d’amélioration peuvent être
décrits de manière graduelle : la fatigue est un peu moins intense, le
plaisir est revenu en partie, la concentration est meilleure, l’appétit revient
petit à petit, etc.
Page 80
Il est très important que vous vous sentiez le plus
actif possible dans le déroulement de votre traitement. Le médicament peut
jouer un rôle fondamental dans le contrôle de votre pathologie, mais il sera
d’autant plus efficace que vous pourrez accompagner ses effets, voire les
augmenter, en utilisant certains ressorts psychologiques essentiels.
Page 81
Il est très fréquent d’observer que l’anxiété ou la
dépression s’auto- entretient : une pensée négative déclenche une émotion
négative, qui elle-même engendre des comportements de repli ou d’inhibition….
D’où un cercle vicieux duquel il est très difficile de sortir.
Page 96
Après la phase d’installation du traitement, vous
êtes maintenant dans la période que les médecins appellent la phase de
« consolidation ». Aussi essentielle que la phase d’installation,
elle permet deux choses fondamentales : stabiliser en profondeur la
« rémission » de vos symptômes et éviter une rechute rapide.
Page 99
La réalité est que les traitements antidépresseurs
ne permettent pas, dans la majorité des cas, de guérir définitivement un
épisode dépressif en quelques semaines.
Page 100
Les risques de rechute sont très importants si le
médicament est arrêté trop rapidement.
Page 101
D’où la nécessité de maintenir un traitement
antidépresseur pendant au moins quatre à six mois après l’obtention de la
rémission.
Page 122
Le retour à une sexualité normale et épanouie est
souvent une condition importante de l’amélioration psychologique souhaitée avec
le traitement.
Page 123
Certains antidépresseurs n’induisent que très rarement des effets secondaires sexuels, mais ils ne sont pas les plus efficaces pour traiter les troubles anxieux et certains états dépressifs sévères.
PRENDRE UN ANXIOLITIQUE page 135-165
Page 136
Nous avons vu que beaucoup d’antidépresseurs sont
utilisés pour traiter les troubles anxieux. L’appellation
« anxiolytique » est réservée cependant aux médicaments dont
le seul effet (ou le principal) est de réduire
l’anxiété, ce qui exclut les antidépresseurs. Les anxiolytiques les plus
utilisés appartiennent à la famille des benzodiazépines. En plus des effets
thérapeutiques, les benzodiazépines ont toutes également des effets négatifs
communs : elles peuvent perturber transitoirement la mise en mémoire et
donc l’apprentissage de connaissances nouvelles (effet « amnèsiant »
de quelques heures) et engendrer dans certains cas une dépendance et des
problèmes de sevrage…
La même personne peut ressentir des effets très
différents en passant d’une molécule à l’autre.
Page 146
Peu d’effets secondaires en général.
Page 148
Ne pas rester passif…. Les méthodes de gestion du
stress et de l’anxiété ont pour objectif de lutter contre les pensées et les
émotions négatives, ainsi que leurs conséquences.
Page 154
Chaque fois que cela est possible, il est préférable
d’en rester à des traitements de quatre à six semaines…. Quand les
circonstances le nécessitent, les médecins peuvent prescrire des
benzodiazépines sur douze semaines au maximum, mais en ayant commencé la
réduction progressives des doses au cours du troisième mois de traitement.
Page 160
Les autres anxiolytiques : Atarax, Buspar,
Equanil, Phytothérapie.
PRENDRE UN SOMINFERE, page 167-192
Page 172
Catégorie II : autres familles
Catégorie III : associations
Page 181
D’autre méthodes pour mieux dormir
ANNEXES, Page 211-231
Page 211
La relaxation
Page 215
La grossesse et l’allaitement
Page 218
Les enfants et les adolescents
Page 220
Les personnes âgées et autres annexes