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                                                                                                        SEPTEMBRE 2008

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BIEN MANGER POUR PRESERVER SA SANTE…

 

ESPACE SANTE

 

Dossier « nutrition » sur www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/index.htm

www.mangerbouger.fr

 

 

L’importance d’une bonne nutrition n’est pas une idée nouvelle… Déjà 400 ans avant Jésus-Christ, Hippocrate disait que « l’alimentation était notre première médecine » et selon la médecine chinoise millénaire, les aliments sont aussi des remèdes dont il importe de respecter un mode d’emploi précis pour prévenir et même traiter les maladies.

 

 

Aujourd’hui, la notion d’une meilleure alimentation garante d’une meilleure santé a fait son chemin (« vitamines bénies, cholestérol banni ! »). Le rôle des aliments eux-mêmes et des comportements alimentaires sur les performances physiques et intellectuelles, sur la résistance aux infections ou encore dans la lutte contre le vieillissement, est communément admis, en complément de la pratique régulière d’exercice physique, par exemple.

 

A l’opposé, il est maintenant prouvé que les deux grandes causes de décès en France – les maladies cardiovasculaires et les cancers – sont liées à notre façon de manger. On sait aussi que les facteurs alimentaires sont associés à la survenue de bien d’autres maladies très répandues comme le diabète, l’ostéoporose ou l’obésité et qu’une bonne nutrition est un facteur clé pour une bonne santé. Améliorer sa santé, éviter certaines maladies… Voilà de bonnes raisons pour se pencher sur le contenu de son assiette…

 

Structurer les repas

 

Pour équilibrer son alimentation, il suffit de bien savoir composer ses repas. Et ce n’est pas si compliqué… Manger, c’est avant tout faire le plein d’énergie sous forme de lipides et de glucides… mais également de protéines (pour la fabrication des cellules), de fibres (pour faciliter le transit intestinal), de minéraux et de vitamines (pour la croissance et la vitalité). Comme aucun aliment ne concentre ces nutriments à la fois, il faut donc jouer la complémentarité entre les différentes familles pour satisfaire tous nos besoins nutritionnels.

 

Les bons réflexes

 

Les différentes études sur les globules blancs montrent que ces derniers réagissent notablement à l’alimentation. Or les globules blancs constituent notre système immunitaire naturel. Il convient, autant que possible, de :

        réduire le sucre, les farines blanches, les sources d’oméga-6 : huile de tournesol, de maïs, de soja, de carthame, margarines, graisses hydrogénées, graisses animales non bio (viande, œufs, produits laitiers)

        augmenter les sources d’oméga – 3 : poissons, crustacés, animaux bio,…

        augmenter certains aliments : curcuma, thé vert, soja, fruits, légumes.

 

Les féculents à consommer sans modération

 

Les féculents cumulent les atouts :

F Ils donnent une énergie durable. Riches en amidon, ils libèrent progressivement des calories facilement utilisables par les muscles et le cerveau.

 

F Ils sont riches en fibres : outre diminuer la tension artérielle et abaisser le mauvais cholestérol, les fibres facilitent le transit intestinal et l’élimination des toxines.

 

F Ils apportent aussi des protéines, des vitamines et des minéraux. Ils sont riches en protéines végétales ainsi qu’en vitamines du groupe B et en magnésium, nutriments qui participent au bon équilibre physique et nerveux.

 

F Ils rassasient : régulant la glycémie (taux de glucose dans le sang) leurs sucres lents sont doucement assimilés et évitent le rebond d’appétit. Associés à du liquide, leurs fibres remplissent l’estomac, entraînant un effet de satiété.

 

 

Le sucre, attention danger

Le sucre envahit notre assiette, et sans qu’on s’en rende forcément compte. Ce qui est grave car il cumule les inconvénients.

 

F Il favorise le stockage et fait grossir. Très rapidement assimilés cet important apport énergétique, est rapidement transformé en graisses.

F Il aiguise l’appétit. C’est ce qu’on appelle l’hypoglycémie réactionnelle, provoquant une sensation de faim précoce et une envie de … produits sucrés !

 

F Il instaure une dépendance. Plus on consomme de produits sucrés, plus on a tendance à trouver fades les aliments nature, donc à les sucrer.

 

Conseil : optez de façon systématique pour les aliments naturellement sucrés comme les fruits, et les produits portant la mention sans sucre ajouté.

 

 

Vous avez dit « Oméga 3 » ?

 

Aujourd’hui, de nombreux industriels mettent en vente des aliments « riches en oméga 3 »… Qu’en penser ? Les omégas-3 sont des acides gras poly-insaturés que l’on trouve en grande quantité dans certains poissons gras (saumon sauvage, hareng, maquereau, anchois, sardines), dans le lin, la noix et le colza.

 

Les omégas-3, acides gras essentiels, évitent principalement les manifestations inflammatoires et maintiennent la fluidité du sang ; ils ont donc un effet bénéfique sur la prévention des pathologies cardiovasculaires.

 

Une alimentation bien équilibrée, à raison d’un plat de poisson deux fois par semaine, conjuguée avec l’utilisation d’huile de colza et de noix de temps en temps sont largement suffisants. Par ailleurs, consommer trop d’omégas-3 est parfaitement inutile, voire dangereux…

 

Concernant la nutrition, il est donc recommandé de ne pas tomber dans l’excès, et avant de se lancer dans un régime particulier, de consulter un … nutritionniste !

 

  Exemple d’un repas équilibré

        Une portion de viande, poisson ou œuf comme source de protéines et de fer (ou un équivalent végétal tels que les légumes secs, les céréales ou le soja) ;

        Un plat de féculents, de légumes secs ou du pain comme source de glucides complexes, de fibres et de minéraux ;

        Des légumes et fruits dont au moins une crudité pour les fibres, vitamines et minéraux ;

        Un produit laitier pour l’apport de calcium ;

        Un corps gras pour les acides gras essentiels et certaines vitamines ;

        Sans oublier l’eau, essentielle pour l’hydratation et l’apport complémentaire de minéraux. 

 

Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il convient de répartir l’apport énergétique quotidien de la manière suivante :

 

55% sous forme de glucides, de préférence à index glycémique faible (pâtes, lentilles, chocolat, haricots secs, poire, pain aux fruits secs,…)

 

A SAVOIR : l’index glycémique est un critère de classement des glucides basés sur leur effets sur la glycémie (taux de glucose dans le sang) durant les deux heures suivant leur ingestion ;

 

25 à 30 % sous forme de lipides, de préférence insaturés (huile de colza ou d’olive, amandes, avocats, noix, poissons gras…) ;

 

15 à 20 % sous forme de protéines (présente dans la viande, le poisson, les céréales, les laitages), soit 70 à 100 g par jour.

 

 

Pour plus d’informations :

 

Dossier « nutrition » sur www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/index.htm

www.mangerbouger.fr