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Janvier 2011
COMMENT AMELIORER LA SANTE DES FRANÇAISES ?
Amélie PELLETIER
http://www.doctissimo.fr/html/sante/femmes/14695-ameliorer-sante-francaises-02.htm
Voir aussi notre dossier : |
Plus attentives à leur santé, les femmes bénéficient d'examens de prévention
réguliers. Néanmoins, elles sont aussi plus exposées à certaines maladies et
certaines inégalités. Quelle est le réel état de santé des Françaises et
comment l'améliorer ? Un rapport de la Délégation aux droits des femmes et
à l'égalité des chances fait le point.
Les maladies cardiovasculaires, l'ostéoporose, la
maladie d'Alzheimer ou les violences en milieu professionnel touchent
préférentiellement les femmes. S'appuyant sur le rapport sur "La santé des
femmes en France" de la Direction de la recherche, des études, de
l'évaluation et des statistiques (Drees), Dominique Hénon dresse un bilan en
demi-teinte de la santé des Françaises en 2010. La représentante de la
Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre hommes et
femmes avance également des pistes pour remédier aux fragilités et inégalités
constatées. Doctissimo vous présente les points
essentiels de ce document de plus d'une centaine de pages.
Santé des Françaises : un bilan en
demi-teinte
Si l'espérance de vie à la naissance favorise les
femmes (84,9 ans contre 77,6 ans pour les hommes), cet écart fond
comme neige au soleil si l'on considère l'espérance de vie en bonne santé
(69 ans et 8 mois contre 68 ans). Selon l'auteur, l'explication
réside dans :
Les comportements à risque adoptés par
les jeunes filles
Dès leur plus jeune âge, filles et garçons n'accordent
pas la même importance à leur santé. A l'adolescence, les filles sont plus
nombreuses que les garçons à se plaindre de troubles
du sommeil (26 % contre 16 %) et apparaissent plus insatisfaites
de leur image corporelle. 90 % des 30 000 à 40 000 personnes
souffrant d'anorexie
mentale sont des femmes. En dépit d'une forte médiatisation, "ces
troubles ne bénéficient pas, pour l'instant, d'une réelle prise en compte par
les pouvoirs publics", déplore Dominique Hénon.
Les femmes adoptent de plus en plus fréquemment des
conduites à risque (des comportements jusqu'alors masculins) : elles sont
presque aussi nombreuses à fumer, à consommer du cannabis,
et à avoir été ivres (38 % des filles et 44 % des garçons âgés de
15 ans). A ce sujet, le rapport estime indispensable de renforcer
"l'information sur les risques physiques, psychiques et de désocialisation
induits par la consommation de produits stupéfiants".
Faciliter l'accès aux méthodes
contraceptives
Les jeunes filles sont moins nombreuses que les
garçons à se protéger lors des rapports sexuels et à se faire dépister pour une
infection
sexuellement transmissible. Différentes enquêtes témoignent d'un manque de
connaissances certain concernant le cycle féminin et l'utilisation des méthodes
contraceptives. A ce sujet, Dominique Hénon met en cause les
"insuffisances de la politique d'information et d'éducation
sexuelles". La loi du 4 juillet 2001 prévoit pourtant que l'école s'acquitte
de cette tache, rappelle Dominique Hénon, qui plaide plus globalement pour le
développement d'"une politique d'éducation à la santé adaptée et ciblée
qui s'appuierait sur l'expertise des professionnels de santé de l'Éducation
nationale (médecins et infirmières)".
Le rapport préconise par ailleurs de poursuivre la
meilleure prise en charge des différents
moyens de contraception et recommande de l'étendre aux méthodes non orales
tels que les patchs
et les anneaux
"mieux adaptés aux besoins et au mode de vie de certaines femmes".
Dans un chapitre entier consacré à l'IVG,
Dominique Hénon déplore le manque d'empathie de certains personnels
"lorsque la place de l'IVG n'est pas normalisée dans l'activité médicale
de service". Pour remédier à cet écueil, elle propose d'instituer dans
chaque département un numéro vert offrant des renseignements pratiques sur la
démarche à suivre et indiquant les coordonnées des structures d'accueil et de
soins les plus proches. En plus de renforcer la formation des praticiens et
d'abaisser le coût de l'acte, elle insiste sur l'indispensable maintien de l'IVG
dans les établissements de proximité.
COMMENT AMELIORER LA SANTE DES FRANÇAISES ?
http://www.doctissimo.fr/html/sante/femmes/14695-ameliorer-sante-francaises-02.htm
Réduire les risques de dépendance
Si l'espérance de vie en bonne santé progresse, la
dépendance augmente elle aussi avec l'âge. Elle concerne plus particulièrement
les femmes puisque selon les projections de l'INSEE, en 2050, 18 % d'entre
elles seront âgées de 75 ans et plus, contre 13 % des hommes. Pour
prévenir cette état de dépendance, la Délégation aux droits des femmes et à
l'égalité des chances entre hommes et femmes préconise de renforcer le lien
social, mais aussi de sensibiliser les seniors à l'importance d'une nutrition
équilibrée, et au maintien d'une activité intellectuelle et physique.
D'une façon générale, elle recommande d'améliorer la prévention et la prise en charge de pathologies plus féminines, comme l'ostéoporose (en réévaluant les conditions de remboursement de l'ostéodensitométrie
Prendre
en compte la spécificité des femmes