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 «POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV N°11 ; 01 ; 2007

Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr                                                      

 Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm

 

LES RITES FUNERAIRES AU TEMPS DE LA PREHISTOIRE

 

http://www.france-obseques.fr/rites-funeraires/prehistoire.htm

 

Contrairement à l’animal qui n’en a pas le souci , l’homme pratiqua très tôt l’ensevelissement de ses défunts affirmant ainsi la conscience qu’il avait pour le deuil, marque qui le distingue profondément de l’animal.

 

Les plus anciennes sépultures actuellement connues datent du Néanderthal, il y a environ 80 000 ans.

 

A ce jour, les recherches n’ont pas révélé l’existence de tombes isolées dans les périodes antérieures. Pour autant, on ne peut pas en déduire que les hommes préhistoriques, ou les hominidés qui les ont précédés, délaissaient le corps de leurs congénères.

 

Les squelettes n’étaient pas abandonnés tels que, sur le sol. Les Néanderthaliens, pratiquaient l’inhumation en pleine terre, afin de dissimuler les restes mortels à la vue des survivants et à la convoitise des animaux nécrophages. Ils enterraient leurs morts sous des pierres plates et posaient à côtés d’eux armes, outils et aliments. Peut-être croyaient-ils à une seconde existence ?

 

Au néolithique moyen, il y a environ 30 000 ans, les inhumations commencèrent à respecter une certaine forme de « rituel » matérialisé par un ordonnancement particulier (traces groupées sur les ossements et pollens provenant des fleurs déposées sous ou sur les défunts) et par des positions identiques des corps retrouvés dans les sépultures.

 

On ne sait pas si ces pratiques étaient généralisées ou réservées seulement à une « classe sociale » privilégiée.

 

Plus près de nous, au paléolithique supérieur, les homo-sapiens honorent leurs défunts en perfectionnant les rites funéraires (squelettes alignés dans le sens est-ouest, visages tournés vers le soleil levant).

 

On trouve des sépultures pour deux ou trois personnes, voire même plus (dix huit retrouvées dans une seule tombe).

 

La structure des tombes évolue. La pierre est employée ; on trouve des ornements tels que : os de mammouth, dalles de calcaire posées sur des pieds ou verticalement autour de la tête, abritant les corps inhumés.

 

 

Elles s’enrichissent d’objets divers inhumés avec les corps : silex, os travaillés, coquilles perforées, perles, colliers, bracelets, armes diverses, figurines, bonnets de perles d’ivoire ou de dents de cerfs, bijoux, bâtons commandement, etc. Certaines dépouilles étaient recouvertes d’ocre rouge.

 

Il a existé plus tard d’autres modes de sépulture (morts ensevelis dans des « chambres » funéraires recouvertes de tables de pierre ou dolmens).

 

Il s’agit généralement de sépultures collectives sous des tumulus et rassemblées dans des sites qui préfiguraient nos cimetières. On peut imaginer que les survivants venaient s’y recueillir. Un peu plus tard sont apparues de hautes pierres d’un seul bloc érigées verticalement.

 

On voit aussi apparaître la crémation. On ne sait pas si c’était pour des raisons hygiéniques ou religieuses.

 

Ces pratiques usitées depuis des temps éloignés témoignent du respect des hommes d’alors pour la dépouille et le souvenir de ceux qui mouraient, et aussi des sentiments qu’ils pouvaient ressentir : bris de l’affection, tristesse et compassion devant l’inexorable…