Sections du site en Octobre 2009 : Ajouts successifs d’articles -- Sujets
d’articles à traiter – Pour publier -- Post-Polio -- L'aide à domicile --
Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien --
L’animal de compagnie -- Histoires de vie -- Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de
l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –
Le
webmestre.
RETOUR A LA PAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES DE TOUS
LES ARTICLES : CLIC SYNTHESE GENERALE: CLIC
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
http://www.france-obseques.fr/rites-funeraires/prehistoire.htm
Contrairement à l’animal qui n’en a pas le souci , l’homme pratiqua très tôt l’ensevelissement
de ses défunts affirmant ainsi la conscience qu’il avait pour le deuil,
marque qui le distingue profondément de l’animal.
Les plus anciennes sépultures actuellement connues
datent du Néanderthal, il y a environ 80 000 ans.
A ce jour, les recherches n’ont pas révélé l’existence
de tombes isolées dans les périodes antérieures. Pour autant, on ne peut
pas en déduire que les hommes préhistoriques, ou les hominidés qui les ont
précédés, délaissaient le corps de leurs congénères.
Les squelettes n’étaient pas abandonnés tels que,
sur le sol. Les Néanderthaliens, pratiquaient l’inhumation en pleine terre,
afin de dissimuler les restes mortels à la vue des survivants et à la
convoitise des animaux nécrophages. Ils enterraient leurs morts sous des
pierres plates et posaient à côtés d’eux armes, outils et aliments. Peut-être
croyaient-ils à une seconde existence ?
Au néolithique moyen, il y a environ 30 000 ans,
les inhumations commencèrent à respecter une certaine forme de
« rituel » matérialisé par un ordonnancement particulier (traces
groupées sur les ossements et pollens provenant des fleurs déposées sous ou sur
les défunts) et par des positions identiques des corps retrouvés dans les
sépultures.
On ne sait pas si ces pratiques étaient généralisées
ou réservées seulement à une « classe sociale » privilégiée.
Plus près de nous, au paléolithique supérieur, les
homo-sapiens honorent leurs défunts en perfectionnant les rites funéraires
(squelettes alignés dans le sens est-ouest, visages tournés
vers le soleil levant).
On trouve des sépultures pour deux ou trois
personnes, voire même plus (dix huit retrouvées dans une seule tombe).
La structure des tombes évolue. La pierre est
employée ; on trouve des ornements tels que : os de mammouth, dalles
de calcaire posées sur des pieds ou verticalement autour de la tête, abritant
les corps inhumés.
Elles s’enrichissent d’objets divers inhumés avec
les corps : silex, os travaillés, coquilles perforées, perles, colliers,
bracelets, armes diverses, figurines, bonnets de perles d’ivoire ou de dents de
cerfs, bijoux, bâtons commandement, etc. Certaines dépouilles étaient
recouvertes d’ocre rouge.
Il a existé plus tard d’autres modes de sépulture
(morts ensevelis dans des « chambres » funéraires recouvertes de
tables de pierre ou dolmens).
Il s’agit généralement de sépultures collectives
sous des tumulus et rassemblées dans des sites qui préfiguraient nos
cimetières. On peut imaginer que les survivants venaient s’y recueillir. Un peu
plus tard sont apparues de hautes pierres d’un seul bloc érigées verticalement.
On voit aussi apparaître la crémation. On ne sait
pas si c’était pour des raisons hygiéniques ou religieuses.
Ces pratiques usitées depuis des temps éloignés témoignent du respect des hommes d’alors pour la dépouille et le souvenir de ceux qui mouraient, et aussi des sentiments qu’ils pouvaient ressentir : bris de l’affection, tristesse et compassion devant l’inexorable…