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 «POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV , N°8; 04.2006 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr

 

                                            LA RELATION A DISTANCE                        

 Marguerite MERETTE,

                                        infirmière québécoise, auteur du livre :  Pour la liberté d’être : réflexions d’une infirmière en CHSLD, Éditions logiques, 2004, disponible en ligne à : www.fnac.com ou à www.amazon.fr  

merette@mediom.qc.ca ; merette2001@yahoo.ca;  site :  www.merette.ca

 

Internet m’a permis de faire l’expérience d’une fraternité humaine sans frontières. Par la liste de discussion Gerialist à laquelle je participe depuis 1999, j’ai eu l’occasion de connaître des personnes qui ont marqué ma vie professionnelle. J’entretiens avec certaines d’entre elles des échanges soutenus et dans certains cas une collaboration dans l’action. La distance géographique autorise parfois plus d’audace, parce que le regard critique est moins menaçant. Par contre, Internet a l’inconvénient, sauf avec la caméra, que je n’utilise pas,  de ne transmettre que l’expression verbale.  Le message peut être perçu avec une connotation toute différente de son origine, selon le contexte où se trouve l’interlocuteur.  Une attention au feedback et un droit au feedback sont donc nécessaires pour prévenir ou corriger ces problèmes de communication reliés au média.

 

Ma participation à une autre liste, celle-là réunissant des aidants de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, m’a fait découvrir que les choses que nous partageons sont souvent des éléments universels, qui se rapprochent, à cause de ça, de nos valeurs morales les plus fondamentales, nos valeurs humaines les plus essentielles.

 

Un dernier mot sur l’expérience qui consiste à nous rencontrer après un certain temps d’échanges virtuels. J’ai été surprise de constater jusqu’à quel point nous nous traduisons dans notre expression, malgré les limites du média. Un aspect amusant : chacun se représente l’interlocuteur dans son apparence physique, le ton virtuel peut par exemple donner l’impression d’un physique imposant, etc. Un côté négatif à ces rencontres d’une partie seulement des inscrits à une liste : d’autres membres peuvent se sentir exclus, s’ils ne peuvent venir pour quelque raison. Ceux qui peuvent se rencontrer ont par contre le sentiment d’une plus grande appartenance ou au contraire, ils découvrent des divergences ou des antipathies qu’ils ne soupçonnaient pas avant.

 

Un mot sur mon site personnel maintenant. Je l’ai créé pour publier un ouvrage qui avait été refusé par 10 éditeurs en 1999. J’ai espéré une interaction qui a été minimale mais présente. J’ai aussi profité de mon site pour publier d’autres de mes écrits afin de m’engager publiquement, solliciter la critique, et assurer une certaine protection intellectuelle. Les moteurs de recherche ont permis qu’un éditeur me demande de publier mon livre quand l’actualité se prêtait au débat.