Sections du site en Octobre 2009 : Ajouts successifs d’articles -- Sujets
d’articles à traiter – Pour publier -- Post-Polio -- L'aide à domicile --
Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien --
L’animal de compagnie -- Histoires de vie -- Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de
l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –
Le
webmestre.
RETOUR A LA PAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES DE TOUS
LES ARTICLES : CLIC SYNTHESE GENERALE: CLIC
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
« POUVOIR BIEN VIEILLIR
AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV , APF69.N°8;
04.2006 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr
VIVRE.
Mihaly CSIKSZENT MIHALYI ,
Editions Robert Laffont, 2004, 282 p
Présentation
et extraits( chapitres 6 à 11) par Henri
CHARCOSSET
Cet ouvrage publié
initialement en 1990, en américain, a connu un immense succès et a été qualifié
d’« inspirant », d’ « éclairant », de
« provocant ». Il se situe dans la mouvance de la psychologie positive, elle-même issue
de la psychologie humaniste.
Sa publication en français
en 2004 , bénéficie d’un très important travail d’adaptation et d’actualisation de la
part de la traductrice, Léandre Bouffard.
Le plus commode pour résumer
un tel livre est de reproduire les têtes de chapitre, avec ici et là des
extraits très marquants.
Ce livre intéressera tous ceux d’entre nous qui
prenant de l’âge pensons pouvoir néanmoins progresser dans la perception et la
conduite de notre vie. Les gens en pleine profession, pas forcément au fait des
développements récents, de la psychologie
positive, y trouveront intérêt aussi.
Chapitre 6. pp
113-133 L’expérience optimale par le corps
« Plus haut, plus vite, plus fort »/Les
joies du mouvement/Sexualité et expérience optimale/Le contrôle ultime :
le yoga et les arts martiaux/Expérience optimale et vision/Enchantement et
musique/Les plaisirs du goût.
Chapitre 7. pp 134-154 L’expérience
optimale par l’esprit
Introduction. Pour éviter et prévenir le
chaos, l’individu doit acquérir des habitudes lui permettant de reprendre ou de
garder le contrôle des processus mentaux au lieu de les laisser gouverner par
des stimuli externes (comme la télé)/La mémoire, mère de la science/Les jeux de
l’esprit/L’usage des mots/La familiarité avec l’histoire/Les délices de la
science/L’amour de la sagesse.
Chapitre 8. pp
155-171 Le paradoxe travail-loisirs
Introduction. Le travail est si
universel, si important et si varié qu’il exerce un grand poids sur la qualité
de la vie ; il engendre l’enchantement ou son contraire, selon ce qu’on en
fait/Les travailleurs autotéliques/Les occupations
autotéliques/Les possibilités et les risques des loisirs/Paradoxe. Les gens
disent éprouver leurs expériences les plus positives au travail. Sur cette
base, on s’attendait qu’ils désirent être au travail, que leur motivation au
travail, que leur motivation au travail soit élevée, mais ce n’est pas le cas.
En revanche, pendant leurs périodes de loisirs, les mêmes personnes rapportent
des niveaux de satisfaction ou de bien-être plutôt bas mais désirent, malgré
tout, plus de loisirs. Les loisirs auront à être une véritable re-création.
Chapitre 9. pp 172-192 La
solitude et les relations avec autrui
Introduction. Il est essentiel de trouver
les moyens de maîtriser notre conscience même quand nous sommes
seuls/Affiliation versus solitude/La solitude pénible. La plupart des gens
éprouvent un sentiment de vide presque intolérable quand ils sont seuls,
sentiment qui s’aggrave encore s’ils n’ont rien à faire. Pour accéder à une
agréable cohabitation avec sa solitude, il faut déployer l’énergie nécessaire
pour créer l’ordre dans la conscience et rendre possible l’expérience
optimale/La solitude apprivoisée/L’expérience optimale en famille/Comme toute
entreprise, la famille exige un investissement psychique constant en vue
d’assurer sa survie et son bien-être. Sans une attention constante, toute
activité complexe tourne au chaos. Pourquoi en serait-il autrement de la
famille ?/Les relations amicales/L’ouverture à la communauté.
Chapitre 10. pp 193-215 La
victoire sur le chaos
Introduction. Comment est-il possible que
des êtres atteignent l’harmonie intérieure et croissent en complexité alors
qu’ils ont subi les pires malheurs ?/ Les transformations des tragédies.
Exemple des jeunes paraplégiques à la suite d’un accident. Les interviews ont
fait voir qu’une grande proportion de ces personnes considèrent
ce dernier comme un élément à la fois très négatif et très positif… Le patient
qui apprend à affronter de nouveaux défis découvre souvent le but fondamental
qui lui manquait auparavant. Se créer une nouvelle vie est source de fierté et
d’enchantement/L’affrontement du stress – L’aptitude à réagir efficacement face
au stress repose sur trois sortes de ressources : 1) le soutien
externe ; 2) les ressources psychiques de l’individu, comme
l’intelligence, le niveau scolaire et les traits de personnalité
pertinents ; 3) les stratégies d’affrontement du stress. Deux grandes
façons de réagir au stress : la façon positive (stratégie de transformation),
et la façon négative (stratégie régressive). On dit de ceux qui transforment
les tragédies en expériences positives qu’ils bénéficient de « résilience »/Le
pouvoir des structures dissipatives (une assurance non centrée sur soi ; une
attention portée sur l’extérieur ; la découverte de nouvelles solutions/Le
soi « autotélique » littéralement un « soi qui a ses propres
buts »/Il est celui qui traduit les menaces potentielles en défis
stimulants et qui maintient ainsi son harmonie intérieure. Les buts de la
personne possédant un soi autotélique ne proviennent pas directement des
besoins biologiques ni des conventions sociales, mais émergent du soi. Les
façons de développer un soi autotélique sont simples et découlent directement
de la théorie de l’expérience optimale : 1) se donner des buts. 2)
s’immerger dans l’activité. 3) porter attention à ce qui se passe. 4) apprendre
à profiter de l’expérience immédiate. La survie de personnes ayant connu des
situations difficiles repose sur leur capacité de transformer les conditions
objectives insupportables en expérience subjective contrôlable. Ces personnes
ont su concentrer leur attention sur de menus détails, découvrant ainsi toutes
sortes de possibilités de pensées et d’actions, et elles se sont donné des buts
appropriés à leur situation précaire. Le trait qui semble le plus important
chez ces survivants est un « individualisme
détaché » : un dessein dominant qui n’est pas préoccupé de son
ego, caractéristique importante d’un soi autotélique.
Chapitre 11. pp
216-241 Fournir un sens à sa vie
Introduction. L’individu qui choisit un
projet suffisamment difficile et englobant et investit son énergie à développer
les aptitudes permettant de réaliser ce projet, verra ses actions et ses
sentiments s’harmoniser et les différents aspects de sa vie fusionner/Question de sens. On peut définir le
concept de sens en faisant appel à
trois thèmes : projet de vie, engagement et harmonie ; le sens de la
vie est celui que nous lui donnons ; il provient d’un projet de vie
unifié/Le projet de vie. Le
développement du concept de soi et d’un projet de vie se fait par étapes. Au
début, le sens de la vie correspond à la survie, au confort et au plaisir.
Lorsque l’intégrité du soi physique est assurée, la personne peut élargir son
horizon pour que le sens qu’elle donne à sa vie embrasse les valeurs de la
communauté (famille, voisinage, groupe religieux ou ethnique). L’étape suivante
comporte un certain individualisme réflexif : la personne trouve de
nouvelles bases aux valeurs présentes en elle. A la dernière étape, la personne
se détourne d’elle-même et recherche l’intégration aux autres et aux valeurs
universelles/L’engagement. Par
essais et erreurs de même que par une intense recherche, il est possible de
sortir du bourbier des buts conflictuels et de choisir celui qui orientera
l’action/L’harmonie. Le projet (ou
projet de vie), comme un jeu, prescrit les règles à suivre et les actions à
poser en vue de connaître l’expérience optimale et de vivre une vie agréable.
Y
aura-t-il un nouveaau système de buts et de moyens
qui donnera un sens à la vie de nos enfants ? ? Le concept
d’évolution pourrait se révéler utile. La
foi en l’évolution pourrait justement tenter une intégration féconde entre
ce qui est (la science) et ce qui devrait être (la croyance).
L’humanité
a fait une incroyable avancée en termes de différenciation
de la conscience (l’être humain se conçoit comme individu séparé (différent…).
Cependant, la complexité exige aussi l’intégration
(la nécessité pour les humains de se relier aux autres entités sans perdre leur
identité). La reconnaissance des limites de la volonté humaine et l’acceptation
d’une coopération avec l’univers, au lieu d’essayer de le gouverner, donneront
aux humains l’impression de revenir à la maison – au lieu de se croire chassés
du paradis.