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« POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV , APF69.N°8; 04.2006 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr

 

VIVRE.  LA  PSYCHOLOGIE  DU  BONHEUR(Ch. 6 à 11)

 

Mihaly CSIKSZENT  MIHALYI , Editions Robert Laffont, 2004, 282 p

 

Présentation et extraits( chapitres 6 à 11) par Henri CHARCOSSET

 

Cet ouvrage publié initialement en 1990, en américain, a connu un immense succès et a été qualifié d’« inspirant », d’ « éclairant », de « provocant ». Il se situe dans la mouvance de la psychologie positive, elle-même issue de la psychologie humaniste.

 

Sa publication en français en 2004 , bénéficie d’un très important travail d’adaptation et d’actualisation de la part de la traductrice, Léandre Bouffard.

 

Le plus commode pour résumer un tel livre est de reproduire les têtes de chapitre, avec ici et là des extraits très marquants.

Ce livre intéressera tous ceux d’entre nous qui prenant de l’âge pensons pouvoir néanmoins progresser dans la perception et la conduite de notre vie. Les gens en pleine profession, pas forcément au fait des développements récents, de la psychologie positive, y trouveront intérêt aussi.

 

 

Chapitre 6. pp 113-133  L’expérience optimale par le corps

 

         « Plus haut, plus vite, plus fort »/Les joies du mouvement/Sexualité et expérience optimale/Le contrôle ultime : le yoga et les arts martiaux/Expérience optimale et vision/Enchantement et musique/Les plaisirs du goût.

 

Chapitre 7.  pp 134-154  L’expérience optimale par l’esprit

 

Introduction. Pour éviter et prévenir le chaos, l’individu doit acquérir des habitudes lui permettant de reprendre ou de garder le contrôle des processus mentaux au lieu de les laisser gouverner par des stimuli externes (comme la télé)/La mémoire, mère de la science/Les jeux de l’esprit/L’usage des mots/La familiarité avec l’histoire/Les délices de la science/L’amour de la sagesse.

 

Chapitre 8. pp 155-171  Le paradoxe travail-loisirs

 

Introduction. Le travail est si universel, si important et si varié qu’il exerce un grand poids sur la qualité de la vie ; il engendre l’enchantement ou son contraire, selon ce qu’on en fait/Les travailleurs autotéliques/Les occupations autotéliques/Les possibilités et les risques des loisirs/Paradoxe. Les gens disent éprouver leurs expériences les plus positives au travail. Sur cette base, on s’attendait qu’ils désirent être au travail, que leur motivation au travail, que leur motivation au travail soit élevée, mais ce n’est pas le cas. En revanche, pendant leurs périodes de loisirs, les mêmes personnes rapportent des niveaux de satisfaction ou de bien-être plutôt bas mais désirent, malgré tout, plus de loisirs. Les loisirs auront à être une véritable re-création.

 

Chapitre 9.  pp 172-192  La solitude et les relations avec autrui

 

Introduction. Il est essentiel de trouver les moyens de maîtriser notre conscience même quand nous sommes seuls/Affiliation versus solitude/La solitude pénible. La plupart des gens éprouvent un sentiment de vide presque intolérable quand ils sont seuls, sentiment qui s’aggrave encore s’ils n’ont rien à faire. Pour accéder à une agréable cohabitation avec sa solitude, il faut déployer l’énergie nécessaire pour créer l’ordre dans la conscience et rendre possible l’expérience optimale/La solitude apprivoisée/L’expérience optimale en famille/Comme toute entreprise, la famille exige un investissement psychique constant en vue d’assurer sa survie et son bien-être. Sans une attention constante, toute activité complexe tourne au chaos. Pourquoi en serait-il autrement de la famille ?/Les relations amicales/L’ouverture à la communauté.

 

Chapitre 10.  pp 193-215  La victoire sur le chaos

 

Introduction. Comment est-il possible que des êtres atteignent l’harmonie intérieure et croissent en complexité alors qu’ils ont subi les pires malheurs ?/ Les transformations des tragédies. Exemple des jeunes paraplégiques à la suite d’un accident. Les interviews ont fait voir qu’une grande proportion de ces personnes considèrent ce dernier comme un élément à la fois très négatif et très positif… Le patient qui apprend à affronter de nouveaux défis découvre souvent le but fondamental qui lui manquait auparavant. Se créer une nouvelle vie est source de fierté et d’enchantement/L’affrontement du stress – L’aptitude à réagir efficacement face au stress repose sur trois sortes de ressources : 1) le soutien externe ; 2) les ressources psychiques de l’individu, comme l’intelligence, le niveau scolaire et les traits de personnalité pertinents ; 3) les stratégies d’affrontement du stress. Deux grandes façons de réagir au stress : la façon positive (stratégie de transformation), et la façon négative (stratégie régressive). On dit de ceux qui transforment les tragédies en expériences positives qu’ils bénéficient de « résilience »/Le pouvoir des structures dissipatives (une assurance non centrée sur soi ; une attention portée sur l’extérieur ; la découverte de nouvelles solutions/Le soi « autotélique » littéralement un « soi qui a ses propres buts »/Il est celui qui traduit les menaces potentielles en défis stimulants et qui maintient ainsi son harmonie intérieure. Les buts de la personne possédant un soi autotélique ne proviennent pas directement des besoins biologiques ni des conventions sociales, mais émergent du soi. Les façons de développer un soi autotélique sont simples et découlent directement de la théorie de l’expérience optimale : 1) se donner des buts. 2) s’immerger dans l’activité. 3) porter attention à ce qui se passe. 4) apprendre à profiter de l’expérience immédiate. La survie de personnes ayant connu des situations difficiles repose sur leur capacité de transformer les conditions objectives insupportables en expérience subjective contrôlable. Ces personnes ont su concentrer leur attention sur de menus détails, découvrant ainsi toutes sortes de possibilités de pensées et d’actions, et elles se sont donné des buts appropriés à leur situation précaire. Le trait qui semble le plus important chez ces survivants est un « individualisme détaché » : un dessein dominant qui n’est pas préoccupé de son ego, caractéristique importante d’un soi autotélique.

 

Chapitre 11. pp 216-241 Fournir un sens à sa vie

 

Introduction. L’individu qui choisit un projet suffisamment difficile et englobant et investit son énergie à développer les aptitudes permettant de réaliser ce projet, verra ses actions et ses sentiments s’harmoniser et les différents aspects de sa vie fusionner/Question de sens. On peut définir le concept de sens en faisant appel à trois thèmes : projet de vie, engagement et harmonie ; le sens de la vie est celui que nous lui donnons ; il provient d’un projet de vie unifié/Le projet de vie. Le développement du concept de soi et d’un projet de vie se fait par étapes. Au début, le sens de la vie correspond à la survie, au confort et au plaisir. Lorsque l’intégrité du soi physique est assurée, la personne peut élargir son horizon pour que le sens qu’elle donne à sa vie embrasse les valeurs de la communauté (famille, voisinage, groupe religieux ou ethnique). L’étape suivante comporte un certain individualisme réflexif : la personne trouve de nouvelles bases aux valeurs présentes en elle. A la dernière étape, la personne se détourne d’elle-même et recherche l’intégration aux autres et aux valeurs universelles/L’engagement. Par essais et erreurs de même que par une intense recherche, il est possible de sortir du bourbier des buts conflictuels et de choisir celui qui orientera l’action/L’harmonie. Le projet (ou projet de vie), comme un jeu, prescrit les règles à suivre et les actions à poser en vue de connaître l’expérience optimale et de vivre une vie agréable.

         Y aura-t-il un nouveaau système de buts et de moyens qui donnera un sens à la vie de nos enfants ? ? Le concept d’évolution pourrait se révéler utile. La foi en l’évolution pourrait justement tenter une intégration féconde entre ce qui est (la science) et ce qui devrait être (la croyance).

         L’humanité a fait une incroyable avancée en termes de différenciation de la conscience (l’être humain se conçoit comme individu séparé (différent…). Cependant, la complexité exige aussi l’intégration (la nécessité pour les humains de se relier aux autres entités sans perdre leur identité). La reconnaissance des limites de la volonté humaine et l’acceptation d’une coopération avec l’univers, au lieu d’essayer de le gouverner, donneront aux humains l’impression de revenir à la maison – au lieu de se croire chassés du paradis.