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 «POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV. N°12; 04, 2007

 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr                                                      

 Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm

 

SYNDROME POST POLIOMYELITE ET RECHERCHE

 

BOYER François

Service de Médecine Physique et de Réadaptation, Hôpital Sébastopol CHRU

51092 Reims Cedex

 

 

Les personnes atteintes de poliomyélite consultent pour des symptômes divers. Ces symptômes peuvent être ou non liés à la polio ou aux conséquences tardives de la polio connues sous le terme syndrome postpolio (SPP). Des observations de SPP sont publiées depuis les années 1980. Les premiers cas décrits datent de 1875 ( Charcot JM). Plusieurs décades après l’infection initiale par le virus Polio, des personnes souffrent de symptômes nouveaux, inhabituels et  gênants fonctionnellement.

 

Faire le diagnostic positif du syndrome post poliomyélite

 

Ce syndrome est une réalité clinique, reconnue  par le monde médical.

Le diagnostic d’un syndrome post polio n’est jamais porté dans la précipitation. C’est un diagnostic exclusivement clinique car aucune autres explorations instrumentales ne sont aujourd’hui spécifiques du syndrome post polio. La triade habituelle des nouvelles plaintes comprend la fatigue (et la fatigabilité), les douleurs (musculaires et articulaires), et l’aggravation des paralysies initiales (voire leurs extensions sur des muscles considérés comme sains auparavant). Beaucoup de ces plaintes ne sont pas spécifiques et peuvent être expliquées par de nombreuses causes qui pourront être efficacement traitées.

 

. Le diagnostic de SPP repose seulement sur la présence de critères fixés par un collège d’experts internationaux.

(1)   La certitude d’un primo-infection par le virus de la polio qui a initialement été paralysante,

(1)   La paralysie a récupéré partiellement ou complètement puis a été stable pendant plus de 15 ans,

(2)   Il y a une perte graduelle ou rapide de l’endurance ou de la force musculaire, avec ou sans fatigue et des douleurs généralisées évoluant depuis plus d’un an,

(3)   C’est un diagnostic d’élimination, qui a écarté toutes les causes médicales ou chirurgicales pouvant être responsables des symptômes évoqués en (3).

 Pour chaque nouveau symptôme perçu par une personne polio, il faut rechercher et éliminer toutes les autres causes avant  porter le diagnostic de SPP.

 

Syndrome postpolio et recherche

 

Ce tableau clinique semble lié à une perte de terminaisons axonales des moto-neurones avec leurs plaques motrices et de la capacité à en recréer. Ces

néo terminaisons axonales sont une manière de suppléer l’innervation des fibres musculaires dénervées après l’atteinte virale initiale.

 Le syndrome postpolio est lié à une désintégration terminale d’innervation des unités motrices géantes.

 Deux hypothèses de recherche sont émises pour expliquer cette perte de repousse axonale distale tardive :

(1)      Présence de RNA viraux capables de stimuler et dérégler la réponse inflammatoire et immunologique localement au niveau du système neurologique périphérique,

(2)       Une perte d’équilibre de la dégénérescence/régénération des axones distaux innervant les fibres musculaires liée au vieillissement.

 

 En avril 2006, une étude sur le traitement par immunoglobulines chez des personnes ayant un syndrome postpolio montre une amélioration de la force musculaire de 9%, et une amélioration des scores de mesures de qualité de vie. Ce travail contribue également à soutenir la thèse d’un mécanisme inflammatoire et auto-immun sous jacent à la survenue du syndrome postpolio.

 

Remerciements

Nous remercions Professeur François Boyer de nous avoir personnellement transmis ce texte, qui est le résumé de sa Communication au Congrès Polio du 16 novembre 2006 à Paris.HC.

 

NOTE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES IMMUNOGLOBULINES POUR TRAITER LE SPP. HC.

Avec Google on atteint  un très  bon article éducatif  sur le sujet, de l’été 2006, par DR L. Halstead, post-polio, et DR J.K.Silver . Adresse web :

 http://www.post-polio.org/ipn/PPHsum06p4-5.pdf  .

 Traduction acceptable avec Google, outil linguistique .

Il en  ressort qu’il faut attendre les résultats de nouveaux essais pour conclure sur l’intérêt d’un traitement aux immunoglobulines. Traitement  bien toléré par les  patients …..et très  coûteux.