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Juillet
2009
QUAND UNE
PERSONNE AGEE PERD SON ANIMAL DE COMPAGNIE...
Marc VIDON, Docteur vétérinaire
Que la personne âgée vive seule ou bien accompagnée,
la perte d’un animal de compagnie est souvent très mal vécue. Ce compagnon est
plus qu’un animal puisqu’il est très souvent un membre de la famille à part
entière.
Les
conséquences sur le moral et la vie future du maître sont multiples en fonction
de ce qui est arrivé à son compagnon
Lors du décès de l’animal, que ce soit de façon
naturelle, par euthanasie ou à la suite d’un accident, le point important est
la brutalité de l’événement. En effet, la personne âgée voyant son animal
vieillir fortement ou rongé par la maladie s’attend à ce que celui-ci décède à
plus ou moins court terme. Je ne dis pas que la personne n’aura pas de chagrin
mais cette tristesse sera, dans la plupart des cas, atténuée par le fait de s’y
attendre. Par contre, lorsque l’animal meurt brutalement (
accident de la route, crise cardiaque, etc...),
c’est une cassure qui apparaît dans la vie du maître et il faudra longtemps
avant qu’il fasse son deuil. On pense surtout aux chiens et aux chats, mais
j’ai vu l’un de mes clients fondre en larmes à la mort de son hamster. Il ne
faut pas se moquer de ce comportement qui traduit, entre autres, les sentiments
que la personne éprouvait pour l’animal en question.
En ce qui concerne le devenir du cadavre de l’animal,
plusieurs solutions s'offrent au maître
- Il peut laisser son compagnon à son vétérinaire qui
se chargera de le faire incinérer. Le propriétaire peut, s’il le désire,
récupérer les cendres de son compagnon dans une urne qu’il aura choisie. Il a
également, la plupart du temps la possibilité d’assister à la crémation. Votre
vétérinaire vous donnera les adresses des centres d’incinération correspondant
à vos attentes. Je déconseillais souvent aux personnes se retrouvant seules de
garder les cendres de leur animal incinéré. En effet, j’ai entendu plusieurs
fois la réflexion suivante : « Si j’avais su, je ne l’aurais pas
fait incinéré, car à chaque fois que je vois l’urne
funéraire, je ne peux pas m’empêcher d’y repenser ». Mais ce n’est pas au
vétérinaire de décider du devenir d’un animal mais bien au maître ( sauf dans certaines pathologies, notamment lors de
suspicion de rage, pour laquelle il est légalement obligatoire d’effectuer des
prélèvements sur le cadavre ).
- Il peut également enterrer son animal dans son
jardin à condition qu’il pèse moins de 40 kg et d’effectuer l’inhumation à au
moins 35 mètres d’une habitation ou d’un point d’eau. Ceci a pour but de
limiter la pollution des nappes phréatiques souterraines. Si l’animal pèse plus
de 40 kg, le maître sera obligé de le faire incinérer.
- Certains propriétaires préfèrent enterrer leur
animal dans un cimetière animalier. Auparavant assez rares, ces structures ont
tendance à se développer de plus en plus. Contactez votre vétérinaire pour
connaître les différentes possibilités près de chez vous.
- Une dernière possibilité est la naturalisation ( voir l’article de Juliet Haas sur ce site ). La encore,
comme pour la conservation de l’urne, il faut, à mon avis bien réfléchir et
être sûr que la vision quotidienne de son animal naturalisé ne sera pas une
souffrance supplémentaire. Pour Juliet Haas et son perroquet, la naturalisation
a été une expérience très positive.
La
perte ou le vol de son compagnon
apporte une autre dimension au chagrin du maître. En effet, il se rajoute au
chagrin l’angoisse de ne pas savoir si son animal est toujours vivant et où il
est. La personne âgée a toujours l’espoir de le revoir un jour et donc reste
sur quelque chose de vague, dans une situation insoluble. D’après mon
expérience, les personnes ont souvent un sentiment d’incompréhension vis-à-vis
de ce qui leur arrive. Ce sentiment est également présent lors du décès de
l’animal, mais il me semble qu’il est plus intense lors de la perte ou du vol
de son compagnon.
Que l’animal se soit perdu ou ait été volé, il faut
signaler cette disparition aux vétérinaires des alentours, aux refuges, à la
SPA ou à la Société Centrale Canine ( pour les chiens
) ou le SIEV ( pour les chats et les furets ). La disparition d’un animal n’est
pas quelque chose de définitif et il est très fréquent que les maîtres
retrouvent leur compagnon, surtout s’il s’agit d’un chien ou d’un chat. En ce
qui concerne les oiseaux de cage et de volière, ils ne survivent que très
rarement en liberté, car ils sont la proie de nombreux prédateurs ( chats, rapaces notamment ) et ont des difficultés pour
trouver leur nourriture. Plusieurs sites Internet propose un système de petites
annonces permettant de signaler la perte ou la découverte d’un animal.
La perte de son compagnon est d’autant plus dramatique
pour les personnes âgées vivant seule. En effet, leur animal était leur
confident, les faisait rire, et emplissait de bonheur leurs journées de
solitude. Combien de fois ai-je entendu : « A mon âge, je n’en
reprendrais pas ». Il est vrai que lorsque l’on est très avancé dans la
vie, il se pose le problème du chien ou du chat qui survit à son maître ( Je ferais certainement un article à ce sujet ). Mais, bien
souvent, le besoin de s’occuper d’un être vivant et d’avoir une compagnie prend
très vite le dessus et, après un temps de latence plus ou moins long selon les
personnes, un nouvel animal fait son apparition dans la maison ou
l’appartement.
CONCLUSION
La perte d’un animal familier dans un foyer est
toujours un mauvais moment à passer. Cet événement devient une tragédie pour
les personnes âgées seules pour qui l’animal représente beaucoup. Si la
personne décide de ne pas reprendre d’animal, la solution pourrait venir des
associations qui rendent visite, avec un chien le plus souvent, à des personnes
seules.
Contact :
Marc Vidon , marc.vidon0847@orange.fr
N’hésitez pas à m’envoyer par e-mail vos témoignages
concernant cet article.
Pour
en savoir plus :
Documentation générale :
-
Voir à la page
web de Marc Vidon sur ce site : L’animal de
compagnie et Bien vivre et vieillir : CLIC
Informations pratiques :
- Devenir de la
dépouille de l’animal : http://www.femmeactuelle.fr/animaux/les-conseils-du-veto/ou-enterrer-son-animal-00654
- Adresses de
centres d’incinération, de cimetières animaliers et de taxidermistes
- Société Centrale Canine
155 avenue Jean Jaurès, 93535
AUBERVILLIERS Cedex.
Tel : 01.49.37.54.54
E-mail :
contact@scc.asso.fr
Site : http://www.scc.asso.fr/home.php
- SIEV - Fichier national des carnivores
autres que les chiens
112-114 Avenue Gabriel PERI,
94246 L'HAY LES ROSES CEDEX
TEL : 01 55 01 08 00
FAX : 01 55 01 08 03
E-mail : informations.cdac@siev.fr
Site internet : www.fnf.fr
- Comment
retrouver son chien ou son chat
http://animauxperdus.web.officelive.com/Methode.aspx