Sections du site en Octobre 2009 :  Ajouts successifs d’articles -- Sujets d’articles à traiter – Pour publier --  Post-Polio -- L'aide à domicile -- Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien -- L’animal de compagnie --  Histoires de vie  -- Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –  Le  webmestre.  

 PAGE D’ACCUEIL : CLIC  AUTEURS, TITRES DE TOUS ARTICLES CLIC  SYNTHESE GENERALE: CLIC 

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

 Mars 2010

PACS : MODE D'EMPLOI

Laurie FOURCADE

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/amour/12814-pacs-mode-d-emploi.htm

Cet article est complété par deux autres :

-        PACS : Quels sont les avantages ?

Patrick Lelong , de France Soir

-        Le PACS à tout âge

Gaêlle Richard, de Sud Ouest 

 

Laurie Fourcade :

 

Depuis novembre 1999, le mariage n'est plus le passage obligé pour organiser une vie à deux. Le Pacte Civil de Solidarité reste une alternative de choix pour les couples hétérosexuels et homosexuels. Substitut du mariage ou simple formalité administrative, les avis divergent.http://ad.doctissimo.fr/RealMedia/ads/adstream_lx.ads/www.doctissimo.fr/pages_psychologie/amour/exclu/583486112/Middle/OasDefault/Nestle-Dessert-Oct08-Encart-Cui2/Nestle-Dessert-Oct08-Middle-bloque.html/34646330326233353438646262343730?_RM_EMPTY_

Depuis sa création, le nombre de PACS signés par an ne cesse d'augmenter. Pour preuve, en 2007, pas moins de 102 148 PACS ont été conclus, contre 6 151 l'année de sa création. Si 42 % des PACS étaient signés, à l'origine, par des couples homosexuels, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En effet, 93 % concernent désormais un homme et une femme.

Le PACS et ses formalités administratives

PACSLe Code civil définit ainsi le PACS : "Un pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques majeures, de sexes différents ou de même sexe, pour organiser leur vie commune". Situé entre le mariage et le concubinage, le PACS s'impose comme une alternative intéressante. Il implique une entraide réciproque et statue sur les biens que le couple acquiert. Démarche officielle, le PACS engendre des formalités administratives. Les partenaires doivent d'abord rédiger et signer une convention sous laquelle ils fixent les modalités de leur vie commune. Le dossier doit être complété par de nombreuses pièces justifiant de leur identité. Le greffier du tribunal d'instance de leur lieu de résidence étudie alors la demande avant de convenir d'une date de signature.

PACS : Substitut ou formalité juridique ?

Pour les spécialistes, la symbolique réelle du PACS reste bien difficile à définir. "Tel qu'il est organisé par l'Etat, le PACS est de fait une formalité administrative. Néanmoins, cela n'empêche pas les contractants d'y adjoindre une signification symbolique personnelle, comme c'est plus souvent le cas pour les couples du même sexe qui font endosser au PACS la fonction de mariage auquel ils n'ont pas accès. Le PACS représente donc pour certains un véritable engagement, un acte d'amour, et pour d'autres un simple cadre juridique" explique Wilfried Rault, docteur en sociologie, spécialiste du PACS et chercheur à l'Institut National d'Etudes Démographiques.

Une étape vers le mariage ?

Cependant, pour certains le PACS ne peut pas remplacer le mariage : "Il prend sens pour certaines personnes précisément parce qu'il n'est pas le mariage; pour d'autres parce qu'il constitue une étape vers le mariage. Beaucoup restent attachés au mariage, soit en raison des droits qu'il procure, soit par attachement à une symbolique plus établie que celle du PACS" ajoute Wilfried Rault.
S'il est fréquent que la cérémonie de mariage se déroule en présence des proches, ce n'est pas le cas pour le PACS. L'enregistrement a généralement lieu en comité restreint. Néanmoins, il arrive de plus en plus souvent que la signature de ce contrat soit célébrée au même titre que le mariage. Des sociétés proposent désormais l'édition en ligne de faire-part et de cartons d'invitation, comme c'est le cas sur
www.ageiro-faire-part.com. Pour "marquer le coup", nombre de couples font une fête. De la traditionnelle salle municipale, au château, tout est possible. Certaines agences comme www.missionmariage.com, ou www.opi-des-ceremonies.fr organisent même tous les préparatifs en fonction des envies des jeunes pacsés.

La dissolution de PACS

Tout comme le divorce met fin au mariage, le PACS peut être dissous. Les partenaires remettent une déclaration écrite et signée de fin de pacte au greffe du tribunal d'instance dans lequel a eu lieu la signature. La rupture peut être demandée par l'un des deux partenaires qui doit, dans ce cas, charger un huissier de justice de la procédure. Dans tous les cas, la dissolution est inscrite en marge de l'acte de naissance de chacun des partenaires. Concernant les biens, la répartition se fait généralement à l'amiable. En cas de mésentente, il est possible de saisir de tribunal de Grande instance, un avocat ou un notaire. Si la démarche est trop difficile, il existe des consultations gratuites d'avocats dans les mairies, les tribunaux d'instance ou de grande instance pour vous venir en aide.

Laurie Fourcade, le 31 octobre 2008

http://www.doctissimo.fr/Templates/images_deco/savoir_plus_livres.gif
PACS le guide pratique 2008 de Sylvie Dibos-Lacroix, éd. Prat, 23 euros.

http://www.doctissimo.fr/Templates/images_deco/savoir_plus_forums.gif
http://www.doctissimo.fr/Templates/images_deco/fleche_quizz_psycho.gif 
Forum PACS, union libre
http://www.doctissimo.fr/Templates/images_deco/fleche_quizz_psycho.gif 
Forum Mariage
http://www.doctissimo.fr/Templates/images_deco/fleche_quizz_psycho.gif 
Forum Droit de la famille

Voir aussi nos dossiers :

Ah, l'amour !


Vie de couple : partagez le bonheur !

00000000

 

PACS : QUELS SONT LES AVANTAGES ?

Patrick LELONG, le samedi 5 décembre 2009 à 04:00

http://www.francesoir.fr/economie/2009/12/05/pacs.html

Le pacte civil de solidarité fournit un cadre juridique et évite dans une large mesure l’arbitraire du simple concubinage.

Premier avantage : les partenaires sont tenus de s’apporter une aide mutuelle et matérielle (devoir d’assistance). Ces caractéristiques se rapprochent beaucoup de celles du mariage. Un partenaire ne peut, sans encourir de sanctions judiciaires, laisser sa compagne ou son compagnon dans le besoin.

Deuxième avantage : le pacs institue une reconnaissance du couple vis-à-vis des tiers. Si l’un des partenaires décède, l’autre pourra poursuivre le bail à son nom. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’un simple concubinage. La conclusion d’un pacs et l’identité de la compagne ou du compagnon sont notées en marge des actes de naissance des intéressés. La dissolution du pacs est aussi inscrite. Les tiers sont donc informés de l’existence ou de la rupture du pacs ainsi que de l’identité des partenaires. La date de dissolution du pacs à retenir est celle de la déclaration d’un ou des deux partenaires auprès du greffe du tribunal d’instance, sauf à l’égard des tiers (date de la publication).

Le troisième avantage est d’ordre fiscal. Les partenaires bénéficient d’une imposition commune, à l’identique d’un couple marié. Revers de la médaille, ils deviennent solidairement responsables du paiement de l’impôt.

Si vous envisagez d’effectuer des donations et autres legs l’un au profit de l’autre, le pacs vous permet de le faire sans aucun droit à payer au Trésor public jusqu’à 79.221 euros, et cela sans condition d’ancienneté. Dès le pacs conclu, vous pouvez donc bénéficier immédiatement de cette mesure.

Au-delà de 79.221 euros, la taxation sera progressive (de 5 % à 40 %), à l’instar des couples mariés. Si l’un d’entre vous souhaite léguer sa résidence principale à sa compagne ou à son compagnon, il bénéficiera d’un abattement de 20 % sur la valeur du bien, à l’identique du conjoint survivant dans le cadre du mariage.

Si vous continuez à vivre en concubinage sans pacs, les donations et legs seront soumis à la taxation entre étrangers, soit à hauteur de 60 %.

Le quatrième avantage a trait aux prestations sociales. En cas de décès de l’un des partenaires, l’autre est considéré comme bénéficiaire prioritaire et peut prétendre au capital versé par le régime général de la Sécurité sociale. Dans le cadre d’un concubinage libre, il faudrait apporter la preuve que le concubin survivant était totalement dépendant matériellement du défunt pour percevoir ce capital et sous réserve qu’il n’existe pas d’autres bénéficiaires prioritaires (membres de la famille).

Cinquième avantage : la propriété des biens. Chacun conserve la propriété du bien qu’il acquiert puisque le régime applicable aujourd’hui est celui de la séparation de biens. Il reste possible d’écarter la séparation de biens au profit de l’indivision à condition d’en faire état dans le pacte lui-même, autrement dit dans le contrat qui lie les partenaires.

Edition France Soir du samedi 5 décembre 2009 page 30

 

0000000000

 

LE PACS A TOUT AGE

Gaêlle RICHARD

http://www.globalaging.org/elderrights/world/2009/pacs.htm


 Sud Ouest, France, 21 septembre 2009

Si le Pacs reste l'apanage des jeunes, même les personnes âgées y ont aujourd'hui recours. 

Le bureau de Jean Soury ne désemplit pas. Dans une aile du tribunal de grande instance d'Auch, le greffier en chef pacse les Gersois à tour de bras. Avec sa verve de marchand des quatre saisons, Jean Soury explique aux futurs pacsés leurs droits et leurs devoirs……

Pour l'héritage

Les pacsés ont, majoritairement, entre 20 et 30 ans. « Il ne faut pas se cacher que certains des « couples » le font pour tenter de gagner sur les impôts mais ils ne sont même pas sûrs d'être gagnants ». Tout dépend des tranches dans lesquelles on se situe. Dans certaines entreprises ou administrations, être pacsé facilite le rapprochement et peut donc arranger les partenaires. Sur le ton de l'humour, Jean Soury commente : « Contrairement au mariage, pour le Pacs, on n'est pas obligés de s'aimer ! Mais le Pacs présente quelques avantages du mariage. »

Le greffier aime à raconter cette anecdote : « J'ai pacsé un homme de 88 ans et une dame de 86 ans. Elle était veuve depuis de très longues années et avait fait son deuil. Au bout du village, habitait un papy. Ils se sont rencontrés. Il l'a invitée à boire le thé et à manger des biscuits. Ils sont devenus amis proches. Il a voulu lui léguer, par testament, sa maison, n'ayant aucun descendant. Mais elle aurait payé 65 % de la somme en impôts. En se pacsant, elle héritera dans les mêmes conditions qu'un mariage. »

Dans son bureau défilent aussi des personnes de 50 ou 60 ans qui veulent refaire leur vie mais qui n'osent franchir le cap du mariage.

Pour le moment encore, c'est le greffe du tribunal d'instance qui pacse, mais il se murmure qu'en janvier prochain, ce serait les mairies qui hériteraient de cette tâche, si la loi est adoptée.

« Quoi qu'il en soit, le nombre de Pacs continuera d'augmenter », prévoit Jean Soury.