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Juillet 2014
L’OBJET DU XXIE SIECLE
SERA CONNECTE OU NE SERA PAS
Jean-Michel
LAHIRE
Le Progrès - Mercredi 23 avril 2014
Introduction:
Avec Google :
https://www.google.fr/#q=objets+connect%C3%A9s
Avec Amazon :
Les Objets Connectés: 2014 - La révolution numérique
de Olivier
Gennevallée (17 février 2014)
GUIDE DES OBJETS CONNECTES de YASMINA LECOMTE
(19 juin 2014)
Texte
Après avoir bouleversé les
rapports humains , internet pourrait bien modifier la
manière dont nous percevons le monde qui nous entoure. L’objet du XXIe siècle
sera communiquant .
Tamiser la lumière de votre salon d’un glissement de
doigt sur votre Smartphone , être averti par SMS que
vous avez oublié d’arroser votre ficus , se faire réveiller en douceur par un
bracelet vibrant après sept heures de sommeil effectif , savoir combien de
calories vous brûlez en faisant votre jogging , se faire envoyer sa liste de
courses par son réfrigérateur … Tout ceci n’est déjà plus de la
science-fiction !
.L’heure est à
l’internet des objets .
« Après les réseaux sociaux , la nouvelle révolution du web, ce sont des objets
connectés . Mais cela va beaucoup plus vite , car on
est tous connectés avec nos Smartphones . Ces objets vont s’intégrer partout
sans même qu’on s’en aperçoive »
pronostique Anne-Sophie Bordry , présidente du Think Tank Objet connectés et intelligents France .
Les grandes enseignes ont
d’ailleurs flairé la tendance : la Fnac a même ouvert des espaces dédiés aux
objets communicants dans ses magasins.
L’objet du
XXIe siècle sera connecté ou ne sera pas .
Le rêve d’un environnement
« intelligent » capable de nous assister dans notre vie quotidienne
n’est certes pas nouveau .
C’était déjà la promesse de
la domotique dans les années 80. Mais elle s’est démocratisée ces derniers mois
sous l’effet conjugué de la miniaturisation des composants, du développement
des technologies sans fil et de la chute des coûts de production
.
On reste toutefois dans les
prix du High-tech .Comptez 80 à 200 euros pour un bracelet « coach »
ou une montre connectée , 200 euros pour un kit de
démarrage de trois ampoules connectées Philips Hue , 90 euros pour une
cigarette électronique Smokio qui analysera votre
consommation , 50 euros pour un capteur pour plantes Parrot ou environ 140
euros pour un pèse-personne intelligent Withings ou
une ampoule musicale Awox.
Une
créativité française reconnue
Le point commun entre ces
quatre derniers produits ? Outre le fait de pouvoir communiquer, tous sont français . Souvent décrit comme à la traîne sur le numérique , L’Hexagone fait en effet figure de potentiel
champion dans le domaine des objets connectés .
Les start-up françaises ont d’ailleurs encore
été saluées pour leur inventivité en janvier lors du CES de Las Vegas , le plus grand salon de l’électronique .
Reste maintenant le plus dur , selon Anne-Sophie Bordry :
transformer ce succès d’estime en success-story commerciale .
« C’est difficile car
il faut tout de suite penser très grand , au niveau
mondial » , analyse-t-elle . Ce que certains semblent ne pas avoir trop de
mal à faire : la start-up montpelliéraine Awox vient
de lever 25 millions d’euros pour préparer son introduction en bourse , bien décidée à s’imposer sur le marché des produits connectés pour la
maison .
Jean-Michel Lahire
Le réfrigérateur
envoyait des courriers électroniques malveillants.
En janvier dernier
, après l’analyse d’une campagne de courriers électroniques malveillants
, la société Proofpoint avait publié un rapport
édifiant : sur les centaines de milliers de mails diffamatoires émis chaque
jour , prés d’un quart provenait d’objets connectés dont les pirates avaient
pris le contrôle : routeurs-fi , lecteurs multimédia ; télévision… Les experts
de l’entreprise de cyber sécurité californienne avaient même détecté dans le lot
un réfrigérateur ! En cause : l’utilisation par ces objets connectés en
permanence de logiciels mal paramétrés voire jamais mis à jour
. S’ils veulent obtenir la confiance des consommateurs
, les fabricants d’objets connectés devront donc prendre la sécurité au
sérieux . Faute de quoi , le risque n’est pas
négligeable de voir les « black hats »
(les hackers malveillants , par opposition aux « white hats » qui détectent et préviennent les failles
informatiques ) transforment l’internet des objets en légion de machines
zombies ou d’espions miniaturisés . Ce qui n’est pas le meilleur moyen de se
faire de la publicité …
Moi je ne suis pas
connecté !