Sections du site en Octobre 2009 : Ajouts successifs d’articles --
Sujets d’articles à traiter – Pour publier --
Post-Polio -- L'aide à domicile -- Internet et Handicap
-- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien -- L’animal
de compagnie -- Histoires de vie -- Donner sens à sa vie – A 85
ans aller de l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –
Le
webmestre.
RETOUR A LA PAGE D’ACCUEIL : CLIC AUTEURS, TITRES
DE TOUS LES ARTICLES : CLIC
SYNTHESE
GENERALE: CLIC
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
MAI 2007
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Les stratégies médicales de
conquête du bien être
Dr Henri RUBINSTEIN
Ouvrage paru en 2002 aux éditions JC
Lattès, 237 pages
Page 53
Le lien est
faible entre ce que la plupart des gens pensent désirer pour
connaître le bonheur (argent, amour, absence de stress) et le bonheur lui
même. Ce sont la
personnalité, le tempérament, les perspectives futures,
l’humeur, qui font la différence. C’est là
principalement qu’il faut rechercher les raisons du succès des
médicaments du bonheur, dans l’exacte mesure où les
circonstances extérieures ont relativement peu d’impact sur la
sensation de bien être durable.
Page 54
L’humeur
de base, le tempérament, qui, nous venons de le voir, influence
grandement le sentiment de bonheur, ont en grande partie une origine
génétique et sont remarquablement stables tout au long de la
vie….
Pour chaque individu, il existe un réglage
particulier de l’humeur, un niveau de bonheur de base ou encore une
humeur moyenne… Savoir si ce niveau de base, ce thymostat biologique,
peut être valablement et durablement modifié par
l’intervention des molécules du bonheur ou par tout autre moyen et
s’il doit l’être constitue l’un des défis
majeurs relevé par la médecine moderne.
Page 59
Si nous ne savons pas encore
comment fonctionnent les gènes du bonheur, il semble bien qu’ils soient responsables d’au
minimum 50 pour cent de notre aptitude au bien être et au bonheur. Sommes
nous donc des machines condamnées à être des esclaves de
nos gênes ? Ne pouvons-nous rien faire de plus que de suivre notre
nature, heureuse, neutre ou malheureuse ? Bien entendu le bonheur n’est pas seulement une
affaire de gênes et de neurotransmetteurs, il nécessite un
environnement favorable, la satisfaction des besoins vitaux, la santé,
l’éducation et l’amour.
Page 101 et suivantes : le bonheur est-il vendu
en pharmacie ?
Page 101-104
Les antidépresseurs
Page 102
Les antidépresseurs tricycliques (ou
imipraminiques) très efficaces dans 70 pour cent des cas,
bénéficient d’un recul important. Les molécules
nouvelles, spécifiques et réversibles (IMAO-A) agissent
rapidement et ont de bonnes propriétés stimulantes.
Page 103
Les ISRS et les IRSNA sont actuellement les
antidépresseurs les plus performants et les plus utilisés…
Cependant,
en pratique, il n’y a pas de critère unanimement reconnu pour
choisir l’antidépresseur que l’on conseillera pour la
première fois ; tout au
plus préfère-t-on un produit plus sédatif quand
l’anxiété est importante et une molécule plus
stimulante quand la fatigue est au premier plan.
Page 105-108
Les anxiolytiques
Page 106
Les tranquillisants chimiques sont des produits
parfois indispensables, très efficaces et relativement sûrs, dont
les inconvénients sont nombreux… Mais leur principal danger vient
de l’accoutumance qu’ils
provoquent rapidement.
Page 108-110
Les traitements symptomatiques
Page 110-112
Les thymorégulateurs
Ils ont pour rôle spécifique de
prévenir les rechutes des maladies dépressives.
Page 113-126
Le bonheur est-il sur le divan ?
Page 121
Dans les troubles de l’humeur de nature
dépressive, il est là aussi nécessaire
d’acquérir des comportements positifs et de renforcer tout ce qui peut contribuer à l’affirmation de
soi. L’entourage proche et le médecin conseilleront au
dysthymique de cesser de ne rien faire, de se livrer à des
activités précises et gratifiantes et aussi de modifier ses
stratégies d’adaptation au réel, de reconnaître les
véritables causes de ses changements d’humeur et
d’éradiquer ses pensées négatives, d’accepter
l’hostilité et la critique, de museler ses sentiments de
culpabilité, d’arrêter de rechercher l’approbation des
autres et leur amour inconditionnel pour réussir à rebâtir
cet élément vital essentiel que la dépression lui a fait
perdre : l’estime de soi.
Page 169-182
Le bonheur
de mettre au travail le médecin qui est en soi.
Page 174
Comme la douleur physique, nos émotions et nos
humeurs constituent des systèmes de réponses
élaborés au cours de l’évolution, destinés
à guider et à protéger nos comportements.
Page 175
Dans ce contexte, on comprend comment le bonheur peut
naître d’un ensemble de conduites d’adaptation.
Page 176
Une humeur dépressive va servir à nous
signaler une crise, une frustration, un problème qui nécessite
notre attention et qui souvent ne nous est pas connu.
Page 177
Le manque d’énergie, la fatigue,
l’épuisement, caractéristiques de l’humeur
dépressive, vont aussi servir à nous faire comprendre qu’il
est parfois vain de chercher à atteindre des buts qui nous sont
inaccessibles…. Etre « déprimé » est
une façon d’avoir une vision plus réaliste de
soi-même et des autres, de prédire ses performances et de
connaître ses limites, donc si on en sort de chercher à les
dépasser.
L’utilité
potentielle de la dépression consiste à nous faire changer de
rythme et à ralentir jusqu’à ce qu’un problème
soit résolu.
Page 178
Ecoutons la dépression quand elle a à
nous dire des choses importantes à propos de notre vie. Tenons en compte
pour tenter de décrypter son message et d’agir en connaissance.
Soignons la quand, après avoir rempli son rôle de signal
d’alarme, elle s’autonomise et se perpétue en une souffrance
insoutenable.
Page 181
Si le praticien que vous consultez peut vous aider
à choisir la molécule, la technique ou les attitudes qui seront
les plus utiles et les plus efficaces pour vous permettre de retrouver le
bien-être. C’est à vous de suivre telle prescription, tel
conseil ou bien de vous prendre en charge en faisant d’abord confiance
à la plasticité de vos émotions.
Page 183-200
Cesser de
faire soi-même son propre malheur.
Faites vous-même votre malheur est le titre d’un ouvrage de Paul
Watzlawick, Seuil 1984
Page 189
Acquérir
un psychisme anti-mal-être, voire le goût du bonheur, commence par
le rejet sans équivoque de la notion de culpabilité… La culpabilité nous rend malade et
laisse la porte ouverte à toutes les agressions extérieures. Plus
nous nous sentons coupable de notre propre mal-être, plus il nous envahit
et moins nous sommes capable de le combattre.
Page 195
Il est nécessaire dans notre environnement
hostile de développer le rire, de retrouver notre humeur ludique, de
restaurer notre aptitude à nous esclaffer ou à nous amuser. Pour être satisfait, sinon heureux,
il nous faut vivre pour nous, être nous même et non vivre la
vie des autres. On a voulu faire de
l’égoïsme un défaut ou un péché, en
réalité c’est une qualité.
Page 196
Si vous savez rire, ou si vous apprenez à le
faire, votre humeur globale s’améliorera, votre vie amoureuse, vos
relations professionnelles seront bien meilleures, votre réussite sera
plus immédiate, vous serez plus heureux et se sera visible pour tous.
Page 202-206
La quête du bonheur : utopie, fiction ou
science-fiction ?
Page 205
Une société qui saurait utiliser les
médicaments psychotropes avec intelligence et à propos….
Aiderait chaque individu à accéder à son propre niveau
optimal de bonheur. Une telle société serait sans doute en
meilleure santé psychique…, échapperait plus largement aux
méthodes de correction du mal-être humain que représentent
la fuite dans l’alcool, le tabac, les drogues et les conduites perverses
ou illicites.
Page 207-235
Du bon usage des médicaments
Page 223
La monoclamine est un IMAO de type A
Page 224
Le Prozac est un ISRS
Page 227
De la même famille, le Deroxat, plus
récent que le Prozac, a une action sédative plus nette et plus
rapide sur l’anxiété et les troubles du sommeil.
Page 228
Plus récent encore, l’Effexor est un
IRSNA et est actif pour l’anxiété
généralisée chez un sujet non catalogué
« déprimé », au sens clinique du terme.