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                                                        MAI 2007

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LA MEDECINE DU BONHEUR

Les stratégies médicales de conquête du bien être

 

Dr Henri RUBINSTEIN

 

Ouvrage paru en 2002 aux éditions JC Lattès, 237 pages

 

Extraits par Henri Charcosset

 

Page 53

Le lien est faible entre ce que la plupart des gens pensent désirer pour connaître le bonheur (argent, amour, absence de stress) et le bonheur lui même. Ce sont la personnalité, le tempérament, les perspectives futures, l’humeur, qui font la différence. C’est là principalement qu’il faut rechercher les raisons du succès des médicaments du bonheur, dans l’exacte mesure où les circonstances extérieures ont relativement peu d’impact sur la sensation de bien être durable.

 

Page 54

L’humeur de base, le tempérament, qui, nous venons de le voir, influence grandement le sentiment de bonheur, ont en grande partie une origine génétique et sont remarquablement stables tout au long de la vie….

Pour chaque individu, il existe un réglage particulier de l’humeur, un niveau de bonheur de base ou encore une humeur moyenne… Savoir si ce niveau de base, ce thymostat biologique, peut être valablement et durablement modifié par l’intervention des molécules du bonheur ou par tout autre moyen et s’il doit l’être constitue l’un des défis majeurs relevé par la médecine moderne.

 

Page 59

Si nous ne savons pas encore comment fonctionnent les gènes du bonheur, il semble bien qu’ils soient responsables d’au minimum 50 pour cent de notre aptitude au bien être et au bonheur. Sommes nous donc des machines condamnées à être des esclaves de nos gênes ? Ne pouvons-nous rien faire de plus que de suivre notre nature, heureuse, neutre ou malheureuse ? Bien entendu le bonheur n’est pas seulement une affaire de gênes et de neurotransmetteurs, il nécessite un environnement favorable, la satisfaction des besoins vitaux, la santé, l’éducation et l’amour.

 

Page 101 et suivantes : le bonheur est-il vendu en pharmacie ?

 

Page 101-104

Les antidépresseurs

 

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Les antidépresseurs tricycliques (ou imipraminiques) très efficaces dans 70 pour cent des cas, bénéficient d’un recul important. Les molécules nouvelles, spécifiques et réversibles (IMAO-A) agissent rapidement et ont de bonnes propriétés stimulantes.

 

 

Page 103

Les ISRS et les IRSNA sont actuellement les antidépresseurs les plus performants et les plus utilisés…

Cependant, en pratique, il n’y a pas de critère unanimement reconnu pour choisir l’antidépresseur que l’on conseillera pour la première fois ; tout au plus préfère-t-on un produit plus sédatif quand l’anxiété est importante et une molécule plus stimulante quand la fatigue est au premier plan.

 

Page 105-108

Les anxiolytiques

 

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Les tranquillisants chimiques sont des produits parfois indispensables, très efficaces et relativement sûrs, dont les inconvénients sont nombreux… Mais leur principal danger vient de l’accoutumance qu’ils provoquent rapidement.

 

Page 108-110

Les traitements symptomatiques

 

Page 110-112

Les thymorégulateurs

Ils ont pour rôle spécifique de prévenir les rechutes des maladies dépressives.

 

Page 113-126

Le bonheur est-il sur le divan ?

 

Page 121

Dans les troubles de l’humeur de nature dépressive, il est là aussi nécessaire d’acquérir des comportements positifs et de renforcer tout ce qui peut contribuer à l’affirmation de soi. L’entourage proche et le médecin conseilleront au dysthymique de cesser de ne rien faire, de se livrer à des activités précises et gratifiantes et aussi de modifier ses stratégies d’adaptation au réel, de reconnaître les véritables causes de ses changements d’humeur et d’éradiquer ses pensées négatives, d’accepter l’hostilité et la critique, de museler ses sentiments de culpabilité, d’arrêter de rechercher l’approbation des autres et leur amour inconditionnel pour réussir à rebâtir cet élément vital essentiel que la dépression lui a fait perdre : l’estime de soi.

 

Page 169-182

Le bonheur de mettre au travail le médecin qui est en soi.

 

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Comme la douleur physique, nos émotions et nos humeurs constituent des systèmes de réponses élaborés au cours de l’évolution, destinés à guider et à protéger nos comportements.


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Dans ce contexte, on comprend comment le bonheur peut naître d’un ensemble de conduites d’adaptation.


Page 176

Une humeur dépressive va servir à nous signaler une crise, une frustration, un problème qui nécessite notre attention et qui souvent ne nous est pas connu.

 

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Le manque d’énergie, la fatigue, l’épuisement, caractéristiques de l’humeur dépressive, vont aussi servir à nous faire comprendre qu’il est parfois vain de chercher à atteindre des buts qui nous sont inaccessibles…. Etre « déprimé » est une façon d’avoir une vision plus réaliste de soi-même et des autres, de prédire ses performances et de connaître ses limites, donc si on en sort de chercher à les dépasser.

L’utilité potentielle de la dépression consiste à nous faire changer de rythme et à ralentir jusqu’à ce qu’un problème soit résolu.

 

Page 178

Ecoutons la dépression quand elle a à nous dire des choses importantes à propos de notre vie. Tenons en compte pour tenter de décrypter son message et d’agir en connaissance. Soignons la quand, après avoir rempli son rôle de signal d’alarme, elle s’autonomise et se perpétue en une souffrance insoutenable.

 

Page 181

Si le praticien que vous consultez peut vous aider à choisir la molécule, la technique ou les attitudes qui seront les plus utiles et les plus efficaces pour vous permettre de retrouver le bien-être. C’est à vous de suivre telle prescription, tel conseil ou bien de vous prendre en charge en faisant d’abord confiance à la plasticité de vos émotions.

 

Page 183-200

Cesser de faire soi-même son propre malheur. Faites vous-même votre malheur est le titre d’un ouvrage de Paul Watzlawick, Seuil 1984

 

Page 189

Acquérir un psychisme anti-mal-être, voire le goût du bonheur, commence par le rejet sans équivoque de la notion de culpabilité… La culpabilité nous rend malade et laisse la porte ouverte à toutes les agressions extérieures. Plus nous nous sentons coupable de notre propre mal-être, plus il nous envahit et moins nous sommes capable de le combattre.

 

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Il est nécessaire dans notre environnement hostile de développer le rire, de retrouver notre humeur ludique, de restaurer notre aptitude à nous esclaffer ou à nous amuser. Pour être satisfait, sinon heureux, il nous faut vivre pour nous, être nous même et non vivre la vie des autres. On a voulu faire de l’égoïsme un défaut ou un péché, en réalité c’est une qualité.

 

Page 196

Si vous savez rire, ou si vous apprenez à le faire, votre humeur globale s’améliorera, votre vie amoureuse, vos relations professionnelles seront bien meilleures, votre réussite sera plus immédiate, vous serez plus heureux et se sera visible pour tous.

 

Page 202-206

La quête du bonheur : utopie, fiction ou science-fiction ?

 

Page 205

Une société qui saurait utiliser les médicaments psychotropes avec intelligence et à propos…. Aiderait chaque individu à accéder à son propre niveau optimal de bonheur. Une telle société serait sans doute en meilleure santé psychique…, échapperait plus largement aux méthodes de correction du mal-être humain que représentent la fuite dans l’alcool, le tabac, les drogues et les conduites perverses ou illicites.

 

Page 207-235

Du bon usage des médicaments

 

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La monoclamine est un IMAO de type A

 

Page 224

Le Prozac est un ISRS

 

Page 227

De la même famille, le Deroxat, plus récent que le Prozac, a une action sédative plus nette et plus rapide sur l’anxiété et les troubles du sommeil.

 

Page 228

Plus récent encore, l’Effexor est un IRSNA et est actif pour l’anxiété généralisée chez un sujet non catalogué « déprimé », au sens clinique du terme.