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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV,APF69.N°2; 10.2004 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr  

 

 Compte-rendu de « SPECIAL  CONGRES  DE  L’UNIORPA » (Union Nationale des Instances de Coordination, Offices et Réseaux de Personnes Agées), 12 et 13 mai 2004, au Centre Culturel et de la Vie associative, Villeurbanne. Organisé par l’OVPAR en collaboration avec le CRIAS sur le thème : LIEN SOCIAL ET PREVENTION.

 

Par Henri CHARCOSSET

 

I- Du bon usage de la médecine.

    Docteur Louis GONZALES, gériatre.

 

• Tout ce qui vieillit tend à se différencier de l’autre. Le vieillissement tend à rendre chaque individu beaucoup plus individuel. C’est la loi du vieillissement différentiel.

• Trois grands groupes de vieillissement humain :

         1)Vieillissement usuel

         2) Vieillissement pathologique.

         Entre 1) et 2), le vieillissement de fragilité, vulnérabilité.

         3) Vieillissement optimal (un tiers de la population) ; il y a ajout de qualité de vie à la quantité de vie.

 

  Comment intervient la médecine préventive ?

1)    Traiter le syndrome de fragilité, vulnérabilité. La personne est en équilibre instable, a tendance au repli régressif ; elle est sans réserves et ressources. Intérêt d’une évaluation gérontologique standardisée des risques potentiels.

Cette évaluation se fait sur 2 heures, impliquant une demi-journée de mobilisation du praticien. Elle demande peu de moyens matériels, sauf humains. Elle est conseillée chaque fois qu’un déséquilibre des conditions d’existence de la personne est observé.

Viser à partir de là à promouvoir le vieillissement réussi.

2)  Essayer de ne pas abuser de l’appel à la médecine. Les âgés sont en effet un marché croissant. Pour les praticiens, intérêt de revenir à un bon sens d’ intervention, à faire du soin hiérarchisé le moins vulnérant possible. Avec trois règles :

a)     Déjà ne pas nuire. Rôle néfaste de la polymédicalisation, aussi de l’excès de maternage.

b)    Observer les personnes dans leur comportement.

 

 

c)Dépister les ressources potentielles chez la personne.

Il faut que la gérontologique clinique progresse.

 

Note HC : A bien prendre en compte pour les PHV,  PAH, les PA aussi, que le médical et le médico-social ne représentent pas la fin des fins en soi. Ce sont plutôt la condition nécessaire pour que toute personne puisse selon sa potentialité rester socialement active, utile, jusqu’au bout de son parcours de vie.

 

II « A boire et à manger ». Idées reçues – Vieillissement et alimentation.

         Docteur Monique FERRY, Hôpital de Valence.

 

• La vieillesse n’est pas une maladie ; on n’est pas un malade parce qu’on est vieux.

• Le vieillissement est un équilibre, plus fragile qu’à l’âge adulte jeune. Les besoins nutritionnels demeurent. Si on ne mange pas assez, on va chercher dans les muscles (cuisses), les protéines dont on a besoin.

• Bannir les régimes.

• Le risque majeur de la personne âgée (PA) est l’hypoglycémie. On peut manger du sucre rapide (pâtisserie) en fin d’un repas. Mais ne pas en consommer entre les repas.

• Prendre un tiers de ses besoins nutritionnels de la journée au petit déjeuner. On prendra par exemple du pain comme sucre lent, un peu de beurre frais, un morceau de fromage ou gruyère ; la boisson est au choix.

• Les besoins en eau ne diminuent pas avec l’âge, alors que la soif diminue avec l’âge. Apprendre à boire même quand on n’a pas soif.

 

Note HC : Chez la personne handicapée, PAH et aussi PHV, les recommandations ci-dessus s’appliquent, sauf problème de santé spécifique nécessitant consultation spécialisée (nutritionniste, diététicienne). Elles sont même renforcées, car une plus faible masse musculaire est davantage sujette à la « fonte ». Un solide petit déjeuner incluant des protéines de bonne qualité (fromage, œuf, poisson, viande) est conseillé. Attention à beaucoup boire, aussi.

 

III – Courir après son espérance de vie. L’activité physique, clé du bien vieillir.

 

        Alain  BEYLIER   , Directeur Centre Etudes « A Corps et Accord ».

 

Note  HC : L’activité physique est tout autant nécessaire aux PAH et PHA, non explicitement évoquées dans cette conférence, qu’aux PA. Mais d’importantes adaptations sont nécessaires. Vaste question, demandant des exposés spécifiques avec prise en compte de la cause du handicap.