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Dr Catherine SOLANO, adapté par C. De
KOCK, journaliste santé
http://www.e-sante.be/magazine/article.asp?idarticle=5889&idrubrique=237
La crise du milieu de la vie survient
entre 45 et 55 ans. Elle correspond à la fois à un bilan et aussi à une remise
en cause profonde de notre mode de vie. Quels sont, chez les hommes, les
indices précurseurs d'une crise importante ?
Il semble exister des conditions
nécessaires et suffisantes à l'émergence de la crise du milieu de la vie.
Quatre conditions principales ont ainsi pu être répertoriées :
- la difficulté à établir une priorité dans ses valeurs,
- l'orientation vers le passé supérieure au futur et le manque de buts dans
l'avenir,
- une sensation d'oppression par le temps,
- une introversion et un manque d'ouverture face aux expériences nouvelles.
Quel est l'intérêt de connaître ces facteurs qui semblent favoriser une crise
profonde ? C'est simplement d'anticiper
cette crise. Personne n'échappe à des remises en causes profondes. A 50
ans environ, on se pose forcément un jour ou l'autre quelques questions simples
et essentielles : qu'ai-je fait de ma vie jusqu'ici ? En suis-je
satisfait ? Qu'est-ce que je veux faire du temps qui me reste ? Ai-je
des choses à changer pour que ma vie soit en accord avec ce que je veux
vraiment ?
Ces questions entraînent ou non des changements visibles. Certaines personnes
semblent ne rien changer, peut-être parce qu'elles se posaient ces questions
depuis bien longtemps déjà, et qu'elles y avaient déjà répondu ! D'autres
se les posent brusquement et les réponses sont plutôt agréables : oui leur
vie est en accord avec leurs désirs, leurs rêves. Pour d'autres hommes, c'est
le contraire, et ils réalisent que leur vie n'est pas telle qu'ils la rêvent,
voire même à l'opposé. C'est alors le temps de grands changements.
Pour que la crise soit moins forte, pour ne pas
laisser s'installer un gouffre entre nos aspirations et notre réalité, les
quatre conditions sont à regarder de près.
Pensez à établir une priorité dans vos
valeurs : si votre famille est votre priorité, trouvez-vous normal
de ne lui consacrer qu'un temps très limité et de favoriser votre
travail ?
Pensez au futur : avez-vous
des buts, des projets qui vous transportent agréablement dans l'avenir, qui
vous donnent envie de vous dépasser ?
Profitez du temps qui est devant vous :
sentez-vous que vous utilisez le temps qui passe comme un ami et non comme un
ennemi contre lequel il faudrait lutter ?
Restez curieux : avez-vous
envie d'apprendre, de découvrir des expériences nouvelles, des personnes
nouvelles ?
Si vous fonctionnez déjà naturellement de cette manière, votre crise
surviendra, mais restera une remise en cause. Si au contraire, vous présentez
les quatre conditions de la crise, vous risquez de passer par des moments de
crise de forte intensité !
Et si ces facteurs de crise ont été étudiés chez l'homme et non chez la femme,
il est fort possible que ces données soient cependant tout à fait
transposables !
21/02/2006
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