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Mai 2011
MALADE, ATTENTION A NE PAS AVALER N'IMPORTE QUOI !
France GARCIA-FICHEUX
http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_6369_medicaments_malade_problemes.htm
Médicaments contre-indiqués pour une certaine maladie,
remèdes qui ne "s'entendent" pas entre eux, produits que notre corps
ne supporte pas… la liste est longue, et celle des risques que l'on prend à se
soigner soi-même, sans prendre conseil auprès de personnes compétentes, aussi.
Tentons de comprendre pourquoi.
Les médicaments efficaces ont toujours des effets
secondaires à prendre en considération car certains peuvent être dangereux. Ils
sont le plus souvent connus et peuvent donc être évités. Ainsi, les anti-inflammatoires non
stéroïdiens sont parfois à l'origine des pathologies digestives comme les
ulcérations d'estomac. Bien sûr, si vous consultez un médecin alors que vous
avez déjà souffert de cette maladie, il pourra quand même décider de vous
prescrire un anti-inflammatoire. Mais, en même temps, il vous invitera à
prendre un protecteur gastrique. Cela pour éviter le plus possible toute action
indésirable du médicament. En revanche, ne décidez jamais tout seul de prendre
un tel traitement. Vous vous exposez à des accidents.
Modifier, surdoser :
de vrais dangers
De nombreux médicaments sont contre-indiqués avec des
maladies (qu'on les connaisse ou pas) dont on souffre déjà. Par exemple, les
gouttes auriculaires qui contiennent un aminoside
(antibactérien) sont dangereuses pour l'audition si on les met dans une oreille
dont le tympan est percé. Certains sirops contre la toux, associés à des
produits tranquillisants comme les benzodiazépines,
peuvent provoquer des “dépressions respiratoires” chez les personnes qui ont
une insuffisance respiratoire, mais aussi chez les vieillards, parce qu'avec
l'âge, les difficultés à respirer augmentent.
N'oublions pas non plus qu'un médicament “autoprescrit” peut contrarier ou, à l'inverse, augmenter de
façon dangereuse l'action d'un produit donné pour une maladie précise.
Parfois, on pense être à l'abri en
prenant “uniquement” des médicaments connus, n'ayant pas, le plus souvent, d'effets
secondaires notables. Et pourtant, on oublie que, sous des noms différents, ils
peuvent contenir les mêmes molécules. On risque alors de se retrouver “en
surdosage”. L'exemple le plus fréquent est le paracétamol,
que l'on rencontre dans des produits achetés aussi bien avec ou sans
ordonnance.
Et si c'était vous ?
Mais il ne faut pas toujours “accuser” ce qui est censé
nous soigner. Il arrive que l'on soit allergique à certaines molécules, ou aux
excipients qui servent à fabriquer le comprimé, la gélule… Evidemment, on ne
doit absolument pas prendre un de ces produits si l'on sait y être allergique.
Et il faut prévenir le médecin lorsqu'il rédige votre ordonnance. D'ailleurs,
en étant attentifs, vous constaterez qu'avant de vous prescrire de telles
thérapeutiques, il vous questionne systématiquement sur une éventuelle
allergie.
Plus compliqué
encore, ce sont les “allergies croisées”. Elles surviennent lorsqu'on est
allergique non pas à un seul produit, mais à plusieurs de la même famille. Cela
peut arriver par exemple avec les bêtalactamines,
des antibiotiques pourtant extrêmement efficaces.
Il est vrai que
l'on est souvent tenté de soigner tout seul les petits bobos quotidiens. On le
fait en oubliant tous les risques que l'on encourt. Les médicaments ne sont pas
des bonbons. Leur action sur l'organisme, même si elle est recherchée, n'est
jamais anodine. Il faut savoir les prendre quand cela est nécessaire, et
respecter scrupuleusement des indications données par votre médecin ou votre
pharmacien.
France Garcia-Ficheux
LES DIFFERENTS TYPES D'INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
France GARCIA-FICHEUX
http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_6360_medicaments_interactions.htm
Quand un médicament modifie l'effet d'un autre
médicament présent au même moment dans l'organisme, on dit qu'il y a
interaction médicamenteuse. Celle-ci peut être positive et voulue, ou bien
négative, et à éviter. Mais, dans tous les cas, les mécanismes sont les mêmes.
On appelle interactions médicamenteuses les réponses
qui résultent de la prise d'un ou plusieurs médicaments et qui sont différentes
des effets connus ou attendus de chacun d'entre eux pris séparément. Si
certaines sont négatives, d'autres, en revanche, sont recherchées car elles
sont bénéfiques. C'est le cas des trithérapies données aux personnes traitées
pour le VIH (sida). Mais, en règle générale, les
interactions médicamenteuses sont à éviter, car elles peuvent entraîner soit
l'échec d'un traitement, soit une amplification des effets prévus, soit des
effets toxiques graves, voire mortels.
Par quels mécanismes ?
Le résultat
d'une interaction peut être :
De la prise à l'élimination…
L'ensemble de ces interactions entre médicaments se
retrouve quelle que soit la forme d'administration (orale, intraveineuse,
intramusculaire, suppositoire, etc.).
Mais, pour exemple, parce que c'est le plus fréquent,
suivons un médicament pris par la bouche. Son absorption se fait
essentiellement au niveau de l'estomac et de l'intestin, puis il séjourne dans
le foie, où un ou plusieurs enzymes interviennent, si nécessaire, pour
l'activer, le couper, le transformer… en “produit” capable de circuler dans le
sang et d'agir là où il faut. Le tout est ensuite éliminé, notamment par les
urines après être passé par les reins.
. Quelles interactions ?
A chacune de ces étapes, des
interactions peuvent avoir lieu, notamment si les médicaments sont consommés en
même temps. Ainsi, les produits agissant sur le transit, les pansements
gastriques, les antiulcéreux… modifient l'absorption intestinale des autres
thérapeutiques ; ils la diminuent. L'ingestion simultanée de calcium et de
magnésium annule l'effet des deux produits
Certains médicaments
augmentent l'activité des enzymes du foie ou, au contraire, les inactivent,
amplifiant ou réduisant l'efficacité d'autres traitements.
De même, certaines
thérapeutiques entraînent l'accumulation de produits encore actifs dans les
reins ; ils peuvent, dès lors, devenir toxiques.
Enfin, des
médicaments utilisent les mêmes “modes de transport” dans le sang. Les uns ont
plus d'affinité avec les transporteurs que d'autres ; ils prennent donc
“tous les sièges”, laissant les autres circuler librement dans le sang, passer
dans les organes, et agir… parfois avec dangerosité. Ainsi, les
anti-inflammatoires non stéroïdiens et les anticoagulants antivitamine K ne font pas bon ménage. Ces derniers
perdent souvent de leur efficacité, entraînant des risques hémorragiques.
Enfin, n'oublions pas le site d'action du médicament, qui peut être le même
pour plusieurs produits. Là encore, c'est le plus “fort” qui gagnera, l'autre
ne manifestant alors qu'une efficacité amoindrie si ce n'est nulle.
Votre médecin et
votre pharmacien possèdent toutes les données relatives aux interactions
médicamenteuses connues. Ils sont à même de prévenir (en vous indiquant à quel
moment il convient le mieux de prendre vos différents médicaments les uns par
rapport aux autres) ou, à défaut, de vous avertir de celles que vous pourrez
rencontrer lors d'une prescription médicamenteuse.
France Garcia-Ficheux
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