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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,
trimestriel GIPHV, N°11.01.2007
Editeur : Henri Charcosset,
E-Mail : charcohe@club-internet.fr
Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm
L' auto-mesure de la tension artérielle permet évidemment de surveiller une hypertension, mais aussi de sensibiliser le malade à l'importance de sa pathologie et de l'impliquer à long terme dans son traitement. L' auto-mesure en pratique.
Par définition, on parle d’hypertension
artérielle lorsque la pression artérielle systolique est supérieure ou
égale à 140 mmHg et/ou une pression artérielle
diastolique supérieure ou égale à 90 mmHg : au-delà
de 14/9. La pression artérielle doit être mesurée au cabinet médical,
chez une personne assise ou en position couchée depuis plusieurs minutes. Au
minimum deux mesures doivent être faites, à quelques minutes d’intervalle, au
cours de la même consultation. La pression artérielle retenue est la
moyenne des mesures effectuées. Cette procédure doit être répétée au cours de 3
consultations successives sur une période de 3 à 6 mois. Lors de la première
consultation, on effectue généralement une mesure à chaque bras. En cas
d’asymétrie (plus de 20 mmHg de différence pour la pression
artérielle systolique), les prochaines mesures seront effectuées sur le
bras ayant donné la valeur la plus élevée. Particulièrement chez les personnes
hypertendues de plus de 65 ans ou diabétiques, on recherche ce que l’on appelle
une hypertension orthostatique, c’est-à-dire une éventuelle chute
de tension lors du passage en position debout (plus de 20 mmHg
pour la pression artérielle systolique et plus de 10 mmHg
pour la pression artérielle diastolique).
L’ auto-mesure de la pression
artérielle est recommandée à toute personne hypertendue, notamment pour son
intérêt éducatif. Il s’agit de mesurer chez soi, soi-même, sa tension
artérielle, afin de la surveiller de près, mais aussi d’impliquer le malade
et ainsi améliorer le suivi du traitement. Mais à condition de bien respecter
la règle dite « des 3 » : 3 mesures consécutives en position
assise le matin et le soir, pendant 3 jours, en période d’activité habituelle. L’ auto-mesure ne remplace pas celle effectuée au cabinet,
mais elle apporte des informations complémentaires pour une bonne surveillance,
pour affiner le diagnostic, adapter le traitement et évaluer son efficacité.
L’interprétation de l’ auto-mesure de la tension
demeure un acte médical. Il faut toutefois savoir que les seuils des pressions
artérielles systolique et diastolique définissant une hypertension par l’ auto-mesure sont
un peu plus bas que ceux fixés pour la mesure au cabinet médical : soit 135/85
au lieu de 140/90. Il est recommandé d’ utiliser
préférentiellement un appareil type brassard (et non de type poignet).
L’autre intérêt de l’ auto-mesure à
domicile est de corriger les erreurs dues à
l’
« effet blouse blanche ». La consultation et la présence du médecin peuvent à
eux seuls provoquer une élévation temporaire de la tension artérielle.
Dans certains cas et avant de débuter un traitement contre l’hypertension,
il est donc recommandé de mesurer la pression artérielle en dehors du cabinet
médical afin de s’assurer de la permanence de l’hypertension et de
rechercher une éventuelle « hypertension blouse blanche ».
06/06/2006
Haute autorité de santé, Recommandations «
Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle
essentielle », actualisation 2005.