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                                                NOVEMBRE 2007

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HISTOIRE DES COLONIES DE VACANCES

NOTREFAMILLE.com    

http://notrefamille.com/v2/editorial-dossiers-1062/histoire-colonies-de-vacances.asp

« Ah ! Les jolies colonies de vacances, merci papa, merci maman ! Tous les ans, je voudrais qu’ça r’commence ! Youkaïdi, Aïdi, Aïda! ». Même ceux qui ne sont jamais allés dans une colonie de vacances lorsqu’ils étaient enfants connaissent la chanson de Pierre Perret. Mais savent-ils quand elles sont nées ?

Sommaire :
> Une idée de l’entre-deux-guerres
> Des associations qui se multiplient
> L’essor de l’après-guerre
> Où s’établissaient les colonies ?
> Des colonies aux villages de vacances

 

Une idée de l’entre-deux-guerres

En France, l’idée de colonie de vacances est souvent attribuée au pasteur Lorriaux, qui envoie en 1882 79 enfants parisiens passer trois semaines au grand air dans des familles de l’Oise. Mais le concept ne prend véritablement son essor que pendant l’entre-deux-guerres.

À une époque où les congés payés pour tous n’existent pas encore (ils n’apparaîtront qu’en 1936 et ne donneront droit alors qu’à quinze jours de vacances), les départs en famille sont bien rares et il n’est pas toujours possible d’envoyer les enfants dans la maison des grands-parents avec les cousins pendant toutes les vacances scolaires. Aussi l’idée des « colos » semble à la fois nouvelle et moderne, car elle permet aux enfants des villes d’aller respirer l’air pur de la campagne, de la mer ou de la montagne.

Des associations qui se multiplient


Nés au début du XXe siècle, le Club Alpin et le Touring Club ont assez vite accueilli les sportifs et les campeurs, mais rarement les enfants seuls.

Les mouvements scouts vont prendre en charge les petits dès la fin de la Première guerre mondiale (le père jésuite Jacques Sevin crée l’Association des scouts de France en 1920).

Les auberges de jeunesse apparaîtront une dizaine d’années plus tard (la première est créée en 1929 par Marc Sangnier à Boissy-la-rivière dans l’Essone). Ambiance fraternelle des camps scouts, dortoirs et veillées de chansons des auberges de jeunesse… Les enfants des villes découvrent un autre univers.

 

L’essor de l’après-guerre



C’est surtout après 1945 que les colonies de vacances vont se multiplier.

En rang par deux, les enfants sont alors de plus en plus nombreux à profiter d’initiatives financées aussi bien par des particuliers, des entreprises, des associations religieuses ou laïques ou l’État, par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports.

 

Où s’établissaient les colonies ?



Les lieux d’hébergement sont des plus variés :

- une caserne en Seine-et-Marne ou un grand chalet à Combloux dans les Alpes pour la colonie de Rhin-et-Danube accueillant les enfants de militaires,
une ancienne usine de ciment à Boiron dans l’Isère pour les enfants des employés de Rhône-Poulenc,
- le château de Saint-Cyran-du-Jambot dans l’Indre pour une colonie tenue par des religieuses,
- un château dans l’Yonne pour une colonie de la Caisse d’allocation familiale du département,
- l’Institut Notre-Dame à Jarnac pour les enfants handicapés, un aérium libéré pendant un mois pour les colonies à Hendaye,
-de grandes tentes de huit personnes à Roquebrune-Cap-Martin ou à Locmariaquer pour les colonies de vacances de la SNCF,
- un moulin à Eymoutiers en Haute-Vienne pour une colonie de la Fédération des œuvres laïques, etc. jusqu’à ce que des bâtiments soient bâtis tout exprès pour les vacances des petits.

Des colonies aux villages de vacances



Peu à peu, l’idée de construire des centres où la famille peut partir au complet fait son chemin.

Les grandes entreprises, nationales ou privées, sont les premières à proposer des solutions à leurs employés. Puis les premières « maisons familiales » font leur apparition, avec une fédération, à partir de 1949. En 1959, André Guignand crée les premiers « villages de vacances », avec Villages Vacances Familles (VVF).
 C'est  au château de Bierville (près de Boissy-la-rivière) que la CFTC a proposé des séjours familiaux, suite au don de la propriété par Marc Sangnier (voir http://www.fonds-sangnier.com/boissy.htm ).

Proposer des jeux, des terrains de sport, des parcs et, pour chaque famille, un appartement neuf avec une salle de bains à une époque où le confort était encore rare, c’était une autre révolution. L’idée de vacances allait continuer à évoluer avec la société. Quand Pierre Perret chante ses Jolies colonies de vacances en 1966, c’est déjà de la nostalgie...

 

 

 


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