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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV. N°12; 04, 2007
Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr
Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm
ET SI
Françoise CHARLOT
Aide-Médico-Psychologique, diplômée DIGUB,
salariée auprès de l’Association des PAPILLONS BLANCS de BEAUNE et sa Région -21-
Résumé. Notre souci actuel dans notre profession,
réalité bien vérifiée et malheureusement toujours d'actualité, concerne l'acceptation
des personnes âgées à cohabiter avec des handicapés mentaux.
Les professionnels soignants en hôpital ou maisons de retraite éprouvent également de grandes difficultés à se "familiariser" avec cette population spécifique que représentent les handicapés mentaux.
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Les handicapés mentaux jeunes sont de plus en plus nombreux à vivre en logement en ville et s’y insèrent, pour la plupart d’entre eux, relativement bien.
Mais lorsqu’ils vieillissent et atteignent parfois des âges inédits, les réintégrer en institution pour personnes déficientes intellectuelles serait un pas en arrière.
Les professionnels prenant en charge les personnes
handicapées mentales vieillissantes doivent s’adapter aux conditions modernes
de la société.
La formation des professionnels du médico-social semble encore toujours plus axée sur le travail auprès des personnes jeunes.
Or, les personnes handicapées peuvent aujourd’hui vivre aussi longtemps que leurs semblables sans handicap. Il serait donc souhaitable d’envisager la problématique de la vieillesse dès la formation de base, et non pas d’attendre que les personnels en fonction se forment en cours d’emploi dans le domaine de la gérontologie.
Le Diplôme Interdisplinaire en Gérontologie en Université (DIGUB) reflète bien l’urgence réelle d’un meilleur savoir, de plus amples connaissances théoriques pour que les professionnels sur le terrain accompagnent au mieux les personnes en situation de vieillissement. Chaque personne handicapée mentale est, rappelons-le, une personne singulière et il n’existe pas un vieillissement mais plusieurs formes de vieillissement d’où la nécessité d’informations et formations dans le domaine du vieillissement.
L’équipement institutionnel ne correspond pas forcément au besoin des personnes handicapées mentales vieillissantes.
Même si les termes de
En atteignant le grand âge, ces handicapés auront-ils, comme d’autres personnes âgées, droit aux services communautaires permettant le maintien à domicile, ou prévoit-on de les ramener en institution ? Ce serait dommage si la vieillesse devait inverser le processus d’intégration si durement acquis pour certains…
Le regard social joue un rôle dans cette problématique
des personnes handicapées mentales vieillissantes.
Effectivement ces personnes peinent, si l’on peut dire, sous une double stigmatisation : elles sont handicapées d’abord, et en plus elles sont « vieillissantes » voire « vieilles ».
Les deux images sont négatives dans notre société qui privilégie la jeunesse, la beauté et la productivité. Il est difficile de motiver des professionnels du handicap à consacrer leur temps à des personnes qui ne pourront pas être réhabilitées, des personnes chez qui le déclin est déjà annoncé, même s’il ne va pas forcément venir si vite que cela.
Le problème est aggravé par le fait que les personnes déficientes intellectuelles en situation de vieillissement et les personnes âgées devenues handicapées n’acceptent pas ce qu’elles ont en commun : la déficience qui compromet à la fois leur image sociale et leurs capacités.
Les personnes handicapées qui avancent en âge n’aiment pas être associées aux vieux et malgré leurs difficultés réelles, les personnes âgées ayant une déficience rejettent l’idée qu’elles sont handicapées.
En conséquence, ce n’est pas uniquement le regard des autres
qui pose problème. C’est également l’image que l’on veut garder de soi-même.