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Mai 2012

LA GUERISON INTERIEURE : UN SENS A LA SOUFFRANCE

 

Colette PORTELANCE

 

Editons du CRAM – Montréal – Psychologie – 2007

 

Extraits choisis par Henri Charcosset

 

INTRODUCTION

 

En guise d’introduction, reprenons les conclusions à ce remarquable  travail personnel de l’auteure sur elle-même :

« Quand je suis visitée par la souffrance physique ou par la souffrance psychique …. j’ai découvert quatre routes qui mènent au mieux-être….. La première est la route de la détente, de la méditation et du repos. La seconde est celle du moment présent, la troisième est la route de la passion, et la quatrième est celle du lâcher-prise ».

 

TEXTE

 

L’auteure a 56 ans en 1999 quand elle se voit diagnostiquer un « lupus », « maladie du système héréditaire et incurable ». Dans les mois et années qui suivent, elle se met à s’occuper de son corps, à le « traiter comme un roi » par des moyens exclusivement naturels. En 2005, alors qu’elle va beaucoup mieux, une intoxication par un insecticide la fait rechuter. Au cours d’une méditation, dans « un état de calme et d’abandon, il m’apparaît comme une illumination, que ce n’était pas de la guérison du corps dont j’avais le plus grand besoin, mais de la guérison intérieure ».

 

P26 – Que signifie guérir intérieurement ? « C’est soulager nos souffrances en choisissant de suivre le chemin qui mène à l’intérieur de nous-mêmes, parce que c’est le seul véritable moyen de trouver la paix, la sérénité et l’amour durables. »

P28 – « Je ne dirai jamais assez l’importance qu’ont eue l’écriture, la lecture et la méditation dans mon processus de guérison intérieure ».

P29 – « J’ai trouvé le sens de la maladie qui m’affectait, notamment dans le sentiment intérieur que, par mon vécu, j’étais profondément liée à tous ceux qui  souffraient physiquement, psychologiquement et spirituellement. »

PP 31-50 La souffrance physique

« Expérimenter l’état de guérison intérieure par la voie du corps et du dedans est l’un des plus beaux cadeaux que m’ait apporté la maladie. Cette expérience a changé ma perspective par rapport à la guérison physique en ce sens que j’ai cessé d’en faire une priorité. Au lieu de résister à la douleur et de lutter contre les limites et les privations, au lieu de les combattre et de travailler à leur disparition à tout prix, au lieu de leur faire la guerre ou, au contraire, d’attendre qu’elles se retirent pour pouvoir de nouveau me réaliser, j’ai appris à les accueillir et à vivre avec elles, sans résignation, c’est-à-dire sans abandonner ma foi en la guérison. J’ai appris à vivre autrement avec cette nouvelle réalité qu’est la maladie …»

PP51-64 La souffrance psychique

« Comment gérer et nous libérer de nos émotions souffrantes ? La répression de l’émotion se trouve toujours à la source de souffrances physiques et de souffrances psychiques à court ou long terme parce que la nature n’accepte pas le déséquilibre causé par le refoulement et ne pardonne jamais le manque de respect à son égard. Aussi, plutôt que de lutter contre elle pour la faire disparaître ou de l’amplifier en entretenant des pensées négatives, nous aurions avantage à adopter avec elle les seules attitudes qui puissent éventuellement nous en soulager : l’accueil, l’acceptation et l’écoute.

Accueillir l’émotion c’est lui laisser sa place quand elle se manifeste sans se laisser submerger par elle […] Je suis maintenant convaincue que tout a sa raison d’être dans nos vies, autant les émotions qui nous font souffrir que les maladies et toutes autres épreuves […] Mes trois moyens d’entendre les messages de ma souffrance émotionnelle sont la relaxation, la méditation (au sens de vider l’esprit de toute pensée qui l’occupe), le dialogue (au moyen de l’écriture). »

PP 65-86 Les souffrances psychiques en lien avec le corps

« Quelle que soit en apparence la dimension la plus apparemment affectée, il n’en reste pas moins que la souffrance naît de la participation de toutes les composantes de la personne […] Toute ma vie, j’ai éprouvé non seulement une grande difficulté à respecter mes limites physiques, mais surtout mes limites psychiques, particulièrement sur le plan relationnel. Je me suis trop souvent centrée sur les besoins de la personne au détriment des miens […]

A vouloir être autrement que ce que nous sommes, à vouloir atteindre un idéal abstrait qui nous empêche de nous aimer tel que nous sommes, nous passons à côté de la vie et nous alimentons nos souffrances. Il n’y a pas d’autre façon de nous aimer que de nous prendre comme nous sommes avec nos manques, avec nos faiblesses, avec nos fonctionnements répétitifs insatisfaisants et avec nos imperfections, ce qui demande une recherche incessante d’authenticité.

Cette acceptation de ma nature humaine me procure un bien-être extraordinaire quand je peux l’actualiser […]

La plupart de nos souffrances sont causées par le fossé entre ce que nous sommes et ce que nous voulons être […]

Mieux vaut nous accueillir et nous aimer tels que nous sommes MAINTENANT plutôt que de chérir une image parfaite de nous-mêmes que nous n’atteindrons probablement jamais en tant qu’êtres humains […]

Tous les problèmes quels qu’ils soient, particulièrement les problèmes relationnels, trouvent leur source et leur solution à l’intérieur de nous-mêmes.

PP 87-108 La souffrance physique en lien avec le corps et la souffrance psychique en lien avec l’âme

« Il suffit d’être ouvert aux messages du malheur pour savoir que, malgré ses apparences rébarbatives, il peut être porteur de bonheur.

Tant que nous résistons à cet appel d’évolution qui nous pousse vers l’intérieur de nous-mêmes, tant que nous refusons de suivre le mouvement naturel de la vie en restant prisonniers du seul monde extérieur, de la seule pensée rationnelle et de nos seules forces physiques, nous bloquons l’énergie divine nécessaire à la guérison profonde.

Cette reconnexion avec le divin en nous, ne nous épargne cependant pas les obstacles ni les épreuves. Elle est toutefois la garantie que nous connaitrons la PAIX, la SERENITE et l’AMOUR, qui sont les véritables éléments d’un bonheur persistant en présence de la souffrance et qui réussissent à l’adoucir en lui donnant un sens. »

PP 109-130 Sommes-nous créateurs de nos souffrances ?

« En soi, la pensée positive est incontestablement créatrice de bien-être et du moment présent. Aussi, en additionnant tous les « ici et maintenant » heureux qu’elle nous apporte, nous développons une aptitude au bonheur. C’est précisément cette aptitude au bonheur qui, instant par instant, crée un impact sur le futur en ce sens que, plus nous la cultivons aujourd’hui, plus il nous sera facile de la vivre demain. La cultiver, c’est développer une capacité à voir le beau et le bon qu’il y a en soi, chez les autres et dans nos vies, sans effort et sans combat contre les émotions désagréables qui font aussi partie du chemin. Notre recherche de bonheur d’aujourd’hui est la plus sécurisante garantie de notre bonheur futur. […]

Nous attirons sur notre route des événements parfois affligeants, parfois réjouissants, pour nous aider à harmoniser les parties morcelées de notre être et  pour nous ouvrir chaque jour davantage à l’appel de l’intérieur. C’est à nous de nous servir de ces événements pour nous construire ou pour nous détruire, pour évoluer ou pour régresser. Là réside notre véritable choix conscient. […] »

PP131-166 La caverne de souffrance : le nombrilisme et l’altruisme à outrance

« Grâce à la maladie, j’ai appris à suivre davantage mon corps au point qu’il est devenu mon meilleur guide dans ma démarche vers la santé physique, émotionnelle et spirituelle.

Quand nous sommes touchés par la souffrance chronique, que nous soyons altruistes ou égocentriques, nous ne pouvons échapper à certaines réalités. Nous avons tous besoin d’être écoutés et nous vivons tous un jour ou l’autre des sentiments de solitude et d’incompréhension susceptibles de nous rendre malheureux si nous négligeons nos besoins ou si nous cultivons trop d’attentes par rapport à notre entourage. »

PP 167-173 Faut-il parler de nos souffrances ?

L’expérience de la souffrance chronique dépasse tous les mots si bien qu’il est impossible de la traduire adéquatement par la parole. Cependant, malgré son étroitesse pour épouser le vécu, le langage revêt une importance capitale pour la personne éprouvée. Même s’il restreint l’expérience, il permet une relation avec les autres essentielle au processus de guérison. Grâce à lui, elle peut s’exprimer, témoigner de son vécu et rejoindre ainsi ceux qui souffrent….

Cela dit, j’ai appris qu’il y a des nuances à apporter dans ce rapport à la parole quand nous sommes malades ou que nous traversons une épreuve. Souvent je me rendais compte de mon insatisfaction quand je parlais à mes proches de ma souffrance. J’en parlais le moins possible à mes amis et à la plupart des membres de ma famille.

Par contre, avec mon mari et mes enfants, témoins de mes douleurs, je m’exprimais davantage dans l’espoir de me soulager et parce qu’ils s’inquiétaient et se préoccupaient beaucoup de mon état de santé. Je leur partageais donc ce que je ressentais, tant dans mon corps que dans mon cœur. Pourtant, au bout d’un certain temps, j’ai commencé à ressentir des malaises à la suite de ces conversations. J’ai voulu en trouver la cause et, pour ce faire, je me suis demandé quels besoins me poussaient à me dire. Etait-ce un besoin  d’être écoutée ou d’être comprise ? Ou encore, un besoin d’être aimée malgré mes limites physiques ?

Il y avait sûrement un peu de tout cela, mais je sentais qu’il y avait autre chose de beaucoup plus important. Finalement, j’ai vu que le besoin le plus fort était celui d’être réconfortée. Ce besoin s’apparentait à celui de l’enfant qui va voir sa mère quand il a mal pour être rassuré, cajolé, bercé : un besoin inconscient de petite fille qui n’avait jamais été comblé et qui voulait qu’on la dorlote et qu’on lui dise : « fini bobo. »

Cependant, l’attention sincère et aimante que je recevais auprès de mes proches ne me réconfortait pas et je savais que cela ne dépendait pas d’eux, mais de moi. Non seulement leur soutien et leur écoute ne changeaient rien à ma douleur physique, mais ils ne me satisfaisaient pas. Pourquoi ? Je ne comprenais pas. Il n’y a pourtant rien de mal à vouloir être écoutée, aimée, réconfortée, me disais-je. L’expression de la souffrance n’est-elle pas généralement une voie de libération ? L’adulte, tout comme l’enfant, n’a-t-il pas aussi besoin de consolation et d’amour ? Quelque chose m’échappait. C’est en parlant avec ma fille de ce malaise que j’en ai trouvé la cause. L’insatisfaction ressentie venait du fait que, même si je trouvais ce besoin normal rationnellement, j’en avais atrocement honte. Je le jugeais enfantin et, au fond de moi-même, je n’acceptais pas de vouloir encore, à mon âge, être réconfortée. Il en résultait une incapacité de recevoir pleinement tout le soutien qu’on m’offrait avec autant d’authenticité et d’amour. Cette prise de conscience m’a fait beaucoup de bien sans toutefois me libérer totalement de mon malaise. Qu’y avait-il d’autre qui me gênait encore ?

En fait, ce besoin de réconfort, dont la satisfaction peut être d’un grand soulagement, cachait quelque chose qui me rendait triste et encore insatisfaite. Il camouflait un désir inconscient, enfin conscientisé, que mes proches me libèrent définitivement de ma souffrance, un désir que la magie du « Fini bobo » de ma mère s’opère en moi et me guérisse. Autrement dit, malgré toute ma responsabilité vis-à-vis de la maladie, malgré les moyens que je prenais pour la guérir, je nourrissais en moi le souhait inconscient que le monde extérieur, et particulièrement le monde affectif représenté par mon entourage immédiat, m’aiderait non seulement à trouver la solution à ma souffrance, mais qu’il serait cette solution par son écoute, son réconfort et sa tendresse.

Quand j’ai pris conscience de cela, un changement s’est produit dans mes communications. Sans nier mon désir d’écoute et de réconfort, je sentais beaucoup moins le besoin de parler de ma souffrance. Cette nouvelle expérience a été pour moi une sorte de révélation, en ce sens qu’elle m’a permis de me tourner davantage vers mes ressources intérieures.

« Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? » écrit Christiane Singer. Le ciel est à l’intérieur de nous parce que c’est là que se trouve le royaume de la paix et de l’amour. Se tourner vers l’intérieur, c’est retrouver sa puissance, c’est contacter ses ressources.

Cette nouvelle expérience m’a fait mieux comprendre que les grandes douleurs tant physiques que psychiques, celles qui semblent ne pas vouloir guérir, ont pour but de nous indiquer qu’il faut changer de chemin, qu’il faut faire un virage et revenir vers soi parce que nous ne trouverons pas la force et les ressources de la guérison recherchée ailleurs qu’à l’intérieur de nous-mêmes.

Cela ne signifie pas qu’il faille nier nos besoins humains et naturels d’être écoutés, aimés, compris et réconfortés par ceux que nous aimons. Il ne s’agit pas de nous couper des bienfaits indéniables de la véritable relation, c’est-à-dire de celle qui est fondée sur l’échange entre deux êtres qui s’impliquent et non de ce type de relation dans laquelle nous utilisons les autres comme des objets pour nous décharger de nos problèmes, ce qui nous laisse complètement vide et provoque un sentiment de solitude et d’incompréhension. Ce dont il s’agit ici, en réalité, c’est de savoir distinguer la communication qui nous alimente et qui nous fait du bien de celle qui nous dépossède de nos ressources parce qu’elle repose sur l’attente qu’une mère salvatrice nous soulage de nos douleurs. « Dieu ne dresse pas ses tentes au pays de la lamentation, nous dit Christiane Singer. […] Il nous veut ailleurs. » Et cet ailleurs se trouve, notamment, dans l’échange, le partage qui favorise l’expression du vécu et des besoins sans négliger l’accueil de l’autre et de sa vérité. L’ailleurs est dans cette rencontre d’âme à âme qui adoucit la solitude et relativise le sentiment d’incompréhension.

Expérimenter ce type de communication met du baume au cœur de nos souffrances parce qu’il satisfait nos besoins d’aimer et d’être aimés, d’écouter et d’être écoutés, et ce, même si nous ne sommes pas toujours compris en profondeur. De toute façon, nous ne pouvons demander à tout le monde de comprendre ce que nous vivons. C’est impossible. La vérité, c’est que nous ne comprenons vraiment que ce que nous avons expérimenté au cœur de notre être. Et cela est vrai autant pour nous-mêmes que pour les autres. La raison en est que « comprendre » signifie « saisir directement de l’intérieur ». La compréhension est en fait une sorte de connaissance intuitive immédiate de ce que l’autre ressent sans même qu’il ait à l’exprimer par des mots. Elle est rare, mais nous pouvons généralement la trouver auprès de certaines personnes qui ne sont pas nécessairement nos proches, mais sont affectées par le même type de problème que le nôtre.

Pour ma part, je me suis souvent sentie très proche de ceux qui sont touchés par le lupus ou par une autre maladie auto-immune. Une sorte de magie se produit avec la plupart d’entre eux, dès la première rencontre, une compréhension mutuelle qui crée le sentiment d’être unis comme si nous ne faisions qu’un. Cette magie peut aussi se produire lorsque se rencontrent ceux qui, par exemple, ont perdu un enfant ou encore ceux qui ont connu une séparation douloureuse ou même ceux qui vivent des problèmes d’alcoolisme ou de toxicomanie.

Tous quand nous souffrons de la sorte, avons un jour ou l’autre besoin de cette compréhension dans notre processus de guérison physique ou psychique. C’est notre responsabilité d’aller la chercher là où nous sommes le plus susceptible de la recevoir plutôt que d’attendre qu’elle nous vienne spontanément de l’extérieur ou de la part de tous ceux  à qui nous nous livrons avec confiance. Ce que ceux-ci peuvent nous offrir, en général, c’est de l’empathie, ce qui est bien différent de la compréhension parce qu’elle n’est pas une connaissance immédiate de ce que ressent l’autre, mais une capacité à s’imaginer à sa place. Elle a pour effet de favoriser l’écoute patiente, attentive et chaleureuse dont ont particulièrement besoin ceux qui ont mal et ceux qui sont mal. Elle adoucit en plus le sentiment de solitude que nous ressentons parfois dans les moments où la souffrance devient plus aiguë ou qu’elle dure trop longtemps sans que nous trouvions des moyens pour la soulager.

Cependant, dans ces moments-là, parler de ce que nous ressentons n’enlève pas complètement ce sentiment de solitude dans lequel nous plonge la douleur chronique. Même si nous sommes supportés, accompagnés, écoutés, il reste toujours une part de solitude que nous portons et que ceux qui nous aiment ne peuvent combler malgré l’intensité de leur amour et de leur attention parce que la plupart d’entre eux n’ont pas expérimenté notre épreuve, parce que les mots sont impuissants à rendre toute la réalité du mal que nous endurons et parce que chaque cas est unique et incomparable.

Cette part de solitude, une fois acceptée, a pour effet de nous rapprocher de la Source intérieure, là où nous connaîtrons le support et la force dont nous avons besoin. En effet, cette Source est la seule qui, dans ces circonstances, nous libère de nos sentiments de solitude et d’incompréhension et ranime notre espoir de guérir intérieurement.

C’est là, au cœur de nous-mêmes, dans notre relation avec le divin qui nous habite, que se trouve le meilleur moyen de soulager nos souffrances.

 

 Dans la réalité concrète, il existe d’autres moyens susceptibles d’alléger le poids de nos difficultés. Ces moyens, que j’ai découverts au fil de mes années d’expérience de la maladie et de la souffrance, ont rendu ma vie plus douce à certains moments et plus supportable quand je doutais énormément de mes ressources physiques et psychiques tellement il me semblait qu’elles étaient complètement épuisées. Mon désir de vous partager ces moyens vient de l’espoir que certains d’entre eux auront une résonance dans votre propre expérience de la souffrance et qu’ils contribueront à vous apporter un certain soulagement.

 

PP 175-228 (fin de l’ouvrage)  Comment soulager la souffrance ? Conclusion

« Pour soulager la douleur physique et la douleur psychique, je suggère, entre autres, les moyens suivants :

-         Transformer ses peurs en tremplins

-         Vivre le moment présent

-         Songer à ceux qui souffrent

-         Reconnaître ses forces et ses ressources

-         Retrouver sa capacité d’émerveillement

-         Se trouver une passion

-         Entretenir ses relations

-         Composer avec l’impermanence

-         Trouver un sens à la souffrance.

Quand je suis visitée par la souffrance physique ou par la souffrance psychique, je me laisse beaucoup moins envahir par l’impuissance parce que j’ai découvert quatre routes qui mènent au mieux-être. Suivant mon besoin, j’emprunte l’une ou l’autre. Elles m’apportent toujours la PAIX et la SERENITE. La première est la route de la détente, de la méditation et du repos. La seconde est celle du moment présent, la troisième est la route de la passion, et la quatrième est celle du lâcher-prise. Ce sont mes quatre voies royales vers la guérison intérieure.