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 «POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV, N°9, 07.2006 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr

Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm

 

LA GENEALOGIE, une passion française

 

 Marie-Christine COLINON

 

Extrait par Henri  Charcosset de cet article paru dans Notre Temps, Février 2005, et compléments

           

INTRODUCTION

 

         C’est une vraie passion, qui frappe à tout âge, mais d’autant plus fort que l’on devient plus disponible. Car la généalogie est un loisir qui offre bien des atouts. A la portée de toutes les bourses –un crayon et un papier suffisent-, on peut le pratiquer quelles que soient la météo et la forme physique. Mener l’enquête est moins difficile qu’on pourrait le penser. Un peu de mémoire, de rigueur et de logique suffisent.

 « Première chose à faire, ouvrir les tiroirs pour retrouver les papiers de famille, conseille Marie-Odile Mergnac (*), et notamment les précieux livrets de famille. S’ils ont été perdus, mais que l’on sait où une personne a été enterrée, le cimetière pourra révéler où elle est décédée. Ensuite, direction les archives départementales, afin de consulter les registres de l’état civil, où sont inscrits les naissances, les mariages et les décès ».

 Mais, dans certaines régions, les guerres ont détruit nombre de documents. D’où l’intérêt d’adhérer à l’une des nombreuses associations généalogiques, en ciblant celle du département qui vous intéresse. La première association de généalogistes amateurs est née en 1953. Aujourd’hui, il en existe en moyenne trois par département. Et presque tous les jours, il se crée des associations familiales, qui éditent des bulletins de liaison.

 

L’ENTRAIDE VIA INTERNET

 

         L’arrivée d’Internet a aussi contribué au « boom » actuel. Les archives se trouvent parfois à l’autre bout de la France, toujours fermées le week-end.

Grâce au réseau, on peut poursuivre sa recherche à n’importe quel moment. Toutes les archives n’y figurent pas et l’accès à certaines est payant, mais de nombreux sites gratuits (comme www.geneanet.org) offrent déjà une immense base de données.

         Autre richesse : le site des Mormons, qui ont décidé de microfilmer l’état civil du monde entier afin de baptiser a posteriori leurs ancêtres.

Progressivement, ce trésor devient accessible par Internet (www.familysearch.org).

Pour les férus d’informatique, il existe enfin des logiciels sur CD-Rom -comme le très classique Parentèle- qui permettent de compléter ses sources et de stocker à son tour le fruit de ses recherches. Si vous ne possédez pas d’ordinateur, ne vous désolez pas trop. Car, passer par Internet ou les associations, c’est aussi se priver en partie du plaisir de la recherche.

         De nombreux généalogistes s’attachent à « faire revivre » leurs ancêtres, en imaginant leur parcours, leurs souffrances, leurs espoirs. Ils se plongent ainsi avec avidité dans l’histoire et la géographie.

 

UN TOURISME EMOUVANT

 

         Des aïeux nés de père et de mère inconnus ? On se documente sur la vie de ces orphelins, placés à la campagne, qui, souvent, étaient mariés par le fermier qui les employait. Un ancêtre bagnard ? On se réjouit qu’un personnage dramatique mette un peu de piment dans nos origines.

         Pour aller à la rencontre des figures de notre lignée, rien de tel que d’éplucher les documents des notaires dans notre région d’origine. Se lancer dans la généalogie n’est pas seulement vivre dans le passé. On se crée au contraire tout un réseau d’amis.

         L’extrême difficulté à survivre de nos ancêtres donne aussi une grande leçon de vie. « Ca remet en perspective nos petits soucis, tellement moins graves que ceux qu’ils ont affrontés ». Dresser son arbre communique de la force, un peu comme une image d’éternité, puisque nous avons toujours été là, par ancêtres interposés, et que la famille survivra à tous les ennuis. Comme dit un proverbe yiddish, cher à Marie-Odile Mergnac : « On ne peut donner à ses enfants que deux choses, des racines et des ailes ».

 

Références

 

Marie-Odile Mergnac, La Généalogie, Editions Autrement, Collection Mutations, 2003

http://www.notretemps.com/ ; case Recherche entrer « Généalogie » et cliquer

 

Complément

 

L’obligation de tenir des registres paroissiaux date de 1539. Il était demandé aux prêtres de tenir en double exemplaire des registres de baptêmes, mariages et sépultures. Un des exemplaires devait être transmis aux intendants régionaux ; mais cette règle a mis quelque temps à s’appliquer.

 Il existe quelques communes commençant à cette période, mais rarissimes. La plupart des registres commencent vers 1600-1650.

Et n’oublions pas que les guerres, les incendies et autres catastrophes, naturelles ou non( vols d’archives par exemple), sont aussi passés par là, sans parler des difficultés de lecture de ces vieux documents.