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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP
»,trimestriel GIPHV, N°9, 07.2006 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail :
charcohe@club-internet.fr
Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm
Marie-Christine COLINON
INTRODUCTION
C’est une vraie passion, qui frappe à tout âge, mais d’autant plus fort que l’on devient plus disponible. Car la généalogie est un loisir qui offre bien des atouts. A la portée de toutes les bourses –un crayon et un papier suffisent-, on peut le pratiquer quelles que soient la météo et la forme physique. Mener l’enquête est moins difficile qu’on pourrait le penser. Un peu de mémoire, de rigueur et de logique suffisent.
« Première chose à faire, ouvrir les tiroirs pour retrouver les papiers de famille, conseille Marie-Odile Mergnac (*), et notamment les précieux livrets de famille. S’ils ont été perdus, mais que l’on sait où une personne a été enterrée, le cimetière pourra révéler où elle est décédée. Ensuite, direction les archives départementales, afin de consulter les registres de l’état civil, où sont inscrits les naissances, les mariages et les décès ».
Mais, dans certaines régions, les guerres ont détruit nombre de documents. D’où l’intérêt d’adhérer à l’une des nombreuses associations généalogiques, en ciblant celle du département qui vous intéresse. La première association de généalogistes amateurs est née en 1953. Aujourd’hui, il en existe en moyenne trois par département. Et presque tous les jours, il se crée des associations familiales, qui éditent des bulletins de liaison.
L’arrivée
d’Internet a aussi contribué au « boom » actuel. Les archives se
trouvent parfois à l’autre bout de
Grâce au réseau, on peut poursuivre sa recherche à
n’importe quel moment. Toutes les archives n’y figurent pas et l’accès à
certaines est payant, mais de nombreux sites gratuits (comme www.geneanet.org) offrent déjà une immense
base de données.
Autre
richesse : le site des Mormons, qui ont décidé de microfilmer l’état civil
du monde entier afin de baptiser a posteriori leurs ancêtres.
Progressivement, ce trésor devient accessible par
Internet (www.familysearch.org).
Pour les férus d’informatique, il existe enfin des
logiciels sur CD-Rom -comme le très classique Parentèle- qui permettent de compléter ses sources et de stocker à
son tour le fruit de ses recherches. Si vous ne possédez pas d’ordinateur, ne
vous désolez pas trop. Car, passer par Internet ou les associations, c’est
aussi se priver en partie du plaisir de la recherche.
De
nombreux généalogistes s’attachent à « faire revivre » leurs ancêtres,
en imaginant leur parcours, leurs souffrances, leurs espoirs. Ils se plongent
ainsi avec avidité dans l’histoire et la géographie.
Des
aïeux nés de père et de mère inconnus ? On se documente sur la vie de ces
orphelins, placés à la campagne, qui, souvent, étaient mariés par le fermier
qui les employait. Un ancêtre bagnard ? On se réjouit qu’un personnage
dramatique mette un peu de piment dans nos origines.
Pour
aller à la rencontre des figures de notre lignée, rien de tel que d’éplucher
les documents des notaires dans notre région d’origine. Se lancer dans la
généalogie n’est pas seulement vivre dans le passé. On se crée au contraire
tout un réseau d’amis.
L’extrême
difficulté à survivre de nos ancêtres donne aussi une grande leçon de vie.
« Ca remet en perspective nos petits soucis, tellement moins graves que
ceux qu’ils ont affrontés ». Dresser son arbre communique de la force, un
peu comme une image d’éternité, puisque nous avons toujours été là, par
ancêtres interposés, et que la famille survivra à tous les ennuis. Comme dit un
proverbe yiddish, cher à Marie-Odile Mergnac : « On ne peut donner à
ses enfants que deux choses, des racines et des ailes ».
Marie-Odile Mergnac,
http://www.notretemps.com/ ; case Recherche entrer « Généalogie » et cliquer
L’obligation de tenir des registres paroissiaux date de 1539. Il était demandé aux prêtres de tenir en double exemplaire des registres de baptêmes, mariages et sépultures. Un des exemplaires devait être transmis aux intendants régionaux ; mais cette règle a mis quelque temps à s’appliquer.
Il existe quelques communes commençant à cette période, mais rarissimes. La plupart des registres commencent vers 1600-1650.
Et n’oublions pas que les guerres, les incendies et autres catastrophes, naturelles ou non( vols d’archives par exemple), sont aussi passés par là, sans parler des difficultés de lecture de ces vieux documents.