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Septembre
2011
LES MORTS NOUS PARLENT
- 1 - LES EXPÉRIENCES EN FRONTIÈRE DE LA MORT - EFM
Père François BRUNE
Extrait du Tome II de son ouvrage " Les morts
nous parlent "
Oxus Éditions, 2006 ( le
Tome + est également daté 2006 )
Introduction générale par Henri Charcosset
Nous allons publier successivement trois extraits de
l'ouvrage en deux tomes du Père François Brune : " Les morts nous parlent
" :
1 - Les expériences en frontière de la mort - EFM
2 - Les appels téléphoniques de l'au-delà
3 - Notre nouveau corps dans l'autre vie
*****
Le Père François Brune, né en 1931, prêtre
catholique, est l'auteur de nombreux ouvrages concernant la théologie, la
spiritualité, la vie après la mort et le paranormal. Le père Brune contribue à
promouvoir l'idée d'une possible communication avec les personnes décédées. La
rigueur de ses investigations et la clarté de son propos sur ces sujets
complexes, méritent d'être soulignées.
*****
Je fais assez bien mien le propos suivant du Père
Brune, en final de l'article 2 : " Nous sommes dans une nouvelle période
de l'histoire humaine, où la survie de chacun n'est plus une question de foi,
de croyance, d'intuition ou d'opinion, mais de connaissance ".
*****
La vie après la mort, comme prolongement de notre
vie sur terre, avec ses différentes formes, constitue un vaste domaine de
recherche. Moins on le rattachera à la question de l'existence ou non de Dieu,
plus on aura de chances de motiver les Organismes officiels de la recherche.
Croire ou ne pas croire en Dieu restera, de toute façon, affaire de conscience
individuelle.
DES EXPERIENCES PERSONNELLES DE RELATION A DES MORTS PEUVENT NOUS ETRE
COMMUNIQUEES ; ELLES SERONT EVENTUELLEMENT PUBLIEES SUR CE SITE. HC, henri.charcosset@neuf.fr
Henri Charcosset
*****
Introduction à cet article 1 par
Henri Charcosset
J'ai moi-même vécu une telle expérience d'EFM lors
de mon atteinte par le virus de la polio, à mes 17 ans en 1953. Je n'ai certes
pas suivi une à une toutes les étapes très bien décrites par le Père François
Brune. Du fait qu'un de mes oncles était mort de cette pathologie quatre ans
plus tôt, je m'attendais à devoir mourir à coup sûr. À preuve, je testais sur
moi-même mes capacités à encore pouvoir respirer (un de mes oncles étant décédé dans le poumon d'acier
quatre ans plus tôt ).
Je n'avais cependant pas du tout peur de mourir, alors que je me sentais happé
vers le tunnel de lumière indiqué ci-après par le Père François Brune. À la
différence de mon oncle, je suis revenu vivant de l'atteinte poliomyélitique,
comme on peut se douter. À la sortie de cette expérience, suis-je devenu plus
croyant en Dieu ? Ni oui, ni non. En fait, je ne sais pas à ce jour si je crois
ou si je ne crois pas. J'aurais tendance à penser qu'il appartiendra à Dieu
seul d'en décider, s'il existe bien sûr. La question me tourmente peu en fait.
Là où la description des faits de l'EFM par le Père François Brune, semble des plus
rigoureuses, le bel enthousiasme qu'il montre dans les déductions à en tirer,
est sûrement influencé par sa foi en Dieu. Comme que l'on soit porté à les interpréter, les
faits de l'EFM méritent largement d'être rapportés... et davantage étudiés.
*****
Texte du Père François Brune
Il s'agit des expériences aux frontières de la mort
( EFM ) vécues par des personnes qui ont présenté tous les symptômes de la
mort, appelée " mort clinique ", avec arrêt de la respiration, du coeur, et, si les circonstances le permettaient,
vérification par un électroencéphalogramme plat, au niveau zéro.
Je constate que ce terme d'EFM commence à s'imposer
comme correspondant au terme anglais, souvent utilisé, de NDE. Ce n'est pas moi
qui l'ai créé, mais je pense qu'il est plus exact que les autres équivalents
essayés çà et là. On peut en effet connaître une telle expérience sans qu'il y
ait eu traumatisme, opération chirurgicale, angoisse devant une mort inévitable
et imminente, etc. Les exemples sont aujourd'hui nombreux de gens qui ont fait
exactement cette même expérience avec tous ses développements, au cours d'une
simple relaxation, d'un moment de fatigue, d'assoupissement, de méditation,
autrement dit, lorsqu'ils commençaient à se déconnecter du monde matériel
ambiant.
Plusieurs schémas ont été proposés pour distinguer
les différentes étapes de ces expériences. Mais il s'agit d'un découpage
artificiel. Elles se déroulent évidemment en continu. Certaines expériences ne
comportent que quelques-unes de ces étapes, d'autres vont jusqu'au bout du
développement dont je vous propose ici un résumé, afin que ceux qui ne seraient
pas encore au courant de ces EFM puissent suivre l'exposé que je ferai des
dernières recherches en ce domaine.
1 - Perte du contact avec l'entourage. Ceci vaut
surtout pour les malades en hôpital. Impossibilité de remuer, puis la vue qui
se brouille et enfin l'ouïe qui ne capte plus qu'un bruit confus, puis, plus
rien. Souvent sentiment d'isolement, mais qui ne durera pas.
2 - Sortie du corps, le plus souvent par la
fontanelle. Mais de nombreuses variantes sont possibles. Marie-Anne Lindmayr, mystique allemande du début du XVIII° siècle,
sortait et rentrait dans son corps par la bouche, ce qui correspond aux
représentations des mourants les plus fréquentes dans nos cathédrales.
3 - Flottement à faible hauteur et vision de son
propre corps, inerte, sur le lit, la route ou tout simplement le divan sur
lequel on s'est assoupi.
4 - Vision de l'entourage, médecins, infirmières,
secouristes, ou gens de la famille et amis. Mais il s'agit d'une vision
différente de la nôtre, d'une vision totale. On entend leurs pensées avant même
qu'ils n'aient le temps de les exprimer. Mais on ne peut se faire ni voir ni
entendre d'eux. Si on essaie de les toucher, on a l'impression de les
traverser.
5 -Déplacement immédiat. Il suffit de penser à
quelqu'un pour se trouver dans le même lieu que lui, quelle que soit la
distance.
6 - Après quelque temps, s'ouvre un tunnel, ou couloir,
tube... le plus souvent sombre mais parfois coloré, généralement en pente douce
vers le haut. On s'y sent attiré, aspiré, on y glisse à très grande vitesse.
7 - Au bout du tunnel, on aperçoit une petite
lumière, minuscule, comme une étoile lointaine. En en approchant, elle devient
immense et, en débouchant hors du tunnel, c'est la rencontre, la fusion avec
cette lumière, une lumière ressentie comme amour.
8 - Dans cette lumière, il y a un être, lumière
dans la lumière. Il connaît tout de notre vie, et pourtant, on se sent aimé par
lui d'un amour infini, inconditionnel. C'est certainement, comme je l'ai montré
ailleurs, une expérience semblable que fit saint Paul et qui domina toute sa
théologie.
9 - Alors, on commence à voir toute sa vie,
découpée scène par scène, mais le plus souvent en commençant par la dernière,
puis l'avant-dernière, l'antépénultième, etc. Mais on se voit de l'extérieur,
tout entier, et on ressent intérieurement non seulement tout ce qu'on a éprouvé
lors de chacune de ces scènes, mais aussi ce que l'on a fait éprouver aux
autres, en peine comme en joie.
10 - Pendant cette révision de vie, on ne voit plus
l'être de lumière mais on sent sa présence. Il commente les scènes par
télépathie, mais toujours avec amour. La grande question qu'il nous pose est
" qu'as-tu fait de ta vie ? " C'est-à-dire : qu'as-tu fait pour les
autres ?
11 - On retrouve généralement ses proches, parents,
conjoint, amis...
12 - On a le sentiment d'avoir accès à une
connaissance totale. Il suffit qu'une question surgisse en nous pour avoir la
réponse.
13 - Certains aperçoivent au loin, très loin, une
cité de lumière.
14 - Une limite apparaît au-delà de laquelle la
mort serait définitive. Ce peut être un sillon dans le sol, une barrière dans
une prairie, un cours d'eau, parfois même un lac comme le Styx des anciens.
15 - Malheureusement, l'heure définitive n'est pas
arrivée. L'être de lumière ou des parents ou amis renvoient le mort provisoire
à sa vie terrestre. Il n'a pas encore achevé sa mission sur terre.
16 - Le retour est généralement extrêmement rapide,
presque brutal.
17 - La
réadaptation à la vie de ce monde est très difficile et demande de nombreuses
années. Souvent des dons paranormaux se développent, lecture des pensées des
autres, prémonitions, lecture des organes malades à travers le corps des gens,
blocage des appareils électroniques...
Ce résumé n'est cependant qu'un schéma. De nombreuses variantes sont possibles, à
chacune de ces étapes. Il y aussi les expériences " négatives ",
beaucoup moins nombreuses et moins bien étudiées. Il semble que dans certains
cas il s'agisse d'EFM, interrompues avant la fin de leur développement normal,
car nous avons plusieurs exemples de ces expériences qui commencent de façon très
pénible mais finissent par devenir aussi merveilleuses que les autres. Dans
d'autres cas, il s'agit plutôt d'expériences différentes mais présentant
quelques points communs avec les EFM.
De tous ces témoignages nous avions retiré un
certain nombre d'enseignements : d'abord, que
la vie continue à travers la mort, sans aucune interruption ; ensuite, que
l'identité de chacun se trouve préservée en arrivant dans l'autre monde ;
enfin, que nous étions attendus par un Amour infini qui semblait irradier
l'univers et que tout le sens de cette vie sur terre était d'apprendre à aimer
comme cet Amour lui-même, inconditionnellement.
Ce sont, évidemment, des découvertes fantastiques,
un progrès colossal pour toute l'humanité. En tant que croyant, je pense même
personnellement que la multiplication de ces expériences fait partie du plan de
Dieu, tout comme les deux bombes à retardement que j'ai eu la chance de pouvoir
longuement exposer, la tunique de Juan Diego auquel la Vierge est apparue en
1531, au Mexique, et le linceul de Turin avec tout l'ensemble des autres linges
de la Passion du Christ. Les empreintes de la Vierge et du Christ étaient
déposées là depuis des siècles, mais seules notre science et notre technique
moderne pouvaient les déchiffrer, en ce temps qui est le nôtre, où il est
devenu si difficile de croire.
Nous avons là chaque fois autant de " preuves
" de la survie mais aussi de l'Amour de Dieu et donc du sens de notre vie.
J'emploie ici le terme de " preuve ", très consciemment. Je n'ignore
pas toutes les objections et même les indignations que suscite l'usage d'un tel
mot. Je crois à ce sujet nécessaire de reprendre brièvement ce que j'ai déjà
dit ailleurs. Les scientifiques ont souvent tendance à opposer ces deux
emplois. La preuve juridique est toujours " subjective ",
prétendent-ils. La preuve scientifique serait, elle, au contraire, "
objective ", ce qui lui conférerait un caractère quasi absolu. Or, il n'en
est rien. Les preuves scientifiques, reconnues comme telles par tous les
savants d'une époque, paraissent bien souvent insuffisantes à ceux de la
génération suivante. C'est qu'en réalité toutes les preuves sont toujours
subjectives. C'est toujours une conscience humaine qui reconnaît à certains
documents, certains faits, certains témoignages, la valeur de " preuve
". C'est dans ces limites que j'emploie et emploierai dans cet ouvrage le
terme de " preuve ".
On
voit donc combien les EFM et leur étude peuvent transformer le monde. Il s'agit
d'expériences qui constituent une révolution colossale dans la manière dont la
plupart des hommes de notre époque envisagent leur existence. Leur échelle de valeurs devrait en être
complètement bouleversée, on pourrait presque dire "inversée".