Sections du site en Octobre 2009 :  Ajouts successifs d’articles -- Sujets d’articles à traiter – Pour publier --  Post-Polio -- L'aide à domicile -- Internet et Handicap -- Informatique jusqu’à 100 ans – Etre en lien -- L’animal de compagnie --  Histoires de vie  --  Donner sens à sa vie – A 85 ans aller de l’avant -- Tous chercheurs -- Liens –

 Le  webmestre.

 

RETOUR A LAPAGE D’ACCUEIL : CLIC            AUTEURS, TITRES DE TOUS  LES  ARTICLES : CLIC         SYNTHESE GENERALE: CLIC

 

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

 

 

«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV. N°12; 04, 2007

 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr                                                       Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm

 

LES  DROITS  SUCCESSORAUX  EN  L’ABSENCE  DE  CONJOINT  ET  DESCENDANTS (Extraits de)

                                        

                                  Laurent  MAZEYRIE et Isabelle BOURDEL

 

Fondation de France, Le journal des actions généreuses

 

Que devient l’héritage en l’absence d’héritier au 6e degré ?

 

A défaut d’héritier dans les six premiers degrés, et en l’absence de testament, la succession est acquise à l’Etat (art. 768 du CC). Les successions réclamées par l’Etat sont dites en déshérence (à défaut de parents). Elles sont dites vacantes lorsqu’elles ne sont réclamées par personne, pas même par l’Etat. Depuis août 2003, les successions vacantes sont attribuées à la fondation du patrimoine.L’Etat exerce son droit par l’intermédiaire de l’administration des domaines, qui va prendre des précautions pour le cas où des héritiers viendraient se révéler ultérieurement. L’Etat n’est pas un héritier. Il recueille les biens des personnes décédées sans héritiers (ou si tous les membres de la famille renoncent à la succession) en qualité de souverain et non en vertu d’une vocation successorale. Si le défunt, par testament, déclare priver tous ses héritiers de sa succession sans pour autant instituer de légataire, c’est l’Etat qui accède à la succession.

Pour éviter que leurs biens ne soient dispersés après leur décès, de nombreuses personnes sans héritier instituent par testament une fondation ou une association reconnue d’utilité publique légataire de leurs biens.

 

Les avantages du legs aux organismes reconnus d’utilité publique

 

         Les dons et versements effectués au profit d’œuvres d’intérêt général donnent droit à des réductions d’impôt.

Pour que les versements ouvrent droit à réduction d’impôt, ils doivent avoir été consentis sans contrepartie par le donateur. Les versements peuvent être des versements directs. Il peut s’agir également de l’abandon exprès au profit de l’œuvre, de revenus ou de produits tels par exemple que des loyers, des droits d’auteur, des revenus d’un usufruit donné pour un temps déterminé, des produits de placement, etc.

Les organismes reconnus d’utilité publique peuvent, lorsque leurs statuts ont été approuvés à ce titre par décret en Conseil d’Etat, recevoir des versements pour le compte d’autres organismes d’intérêt général.

 

Montant de la réduction d’impôt :

 

Celui-ci a été réévalué par la loi du mécénat d’août 2003.

 

Rédiger un testament pour régler sa succession selon sa volonté

Les personnes qui n’ont pas d’enfants, qui ont perdu leurs parents et n’ont pas de conjoint ont intérêt à régler leur succession par testament. Elles désigneront un ou plusieurs légataires universels. Elles pourront léguer tout ou partie de leurs biens à une œuvre d’intérêt général. Si l’organisme est Reconnu d’Utilité publique…, le legs sera reçu en franchise de tout droit de succession.

 

Les œuvres d’intérêt général reconnues d’utilité publique reçoivent les legs en franchise de droits de succession.

 

Les personnes qui n’ont pas de proches parents instituent souvent comme légataire universel une ou plusieurs fondations ou associations. Cependant, le testament doit être rédigé avec précision, et le mieux est de prendre avis de son notaire. Il faut prendre soin de désigner très précisément l’organisme que l’on souhaite gratifier pour éviter toute difficulté lors du règlement de la succession.

 

Les droits de succession dus par des parents éloignés

Les droits de succession entre parents éloignés sont de 55 % entre oncles et neveux, 60 % entre cousins ou pour une personne non-parente légataire. Les droits sont calculés sur la part nette que reçoit chaque héritier. Il en résulte que le Fisc est l’ »héritier » principal. Les personnes avisées ne manquent pas de faire un testament pour éviter la dispersion de leurs biens après leur décès. Il est également très important d’anticiper sa succession et de tenir compte de l’ensemble des dispositifs fiscaux de faveurs actuels (réduction des droits de succession, nouveau barème de l’usufruit,…).

 

                                                                 

Laurent  MAZEYRIE ou Isabelle BOURDEL

FONDATION  DE  France

Service Patrimoine et Succession – 40, avenue Hoche  75008  PARIS