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Janvier 2013

LA DONATION-PARTAGE EN 12 QUESTIONS

 

NotreTemps,  www.notretemps.com /

 

http://www.notretemps.com/votre-argent/2343008-donation-partage-12-questions.html?xtor=EPR-133-%5BNews+edito+05%2F11%2F12%5D

le 07/07/08

 

Article daté de Juillet 2008. Pour aller directement au sujet de plus grand intérêt, on peut  partir de l’énumération juste ci-dessous. Pour des compléments plus récents, entrer par exemple dans Google : donation partage 2012, avec les résultats à CLIC

Sommaire :

·         1) La donation-partage en 12 questions

·         2) Qu'est-ce qu'une donation-partage ?

·         3) Qu'a-t-elle de plus que d'autres formes de donation ?

·         4) Doit-elle forcément réunir tous les enfants ?

·         5) Le parent peut-il conserver l'usufruit ?

·         6) Comment composer des lots pour que tout le monde soit satisfait ?

·         7) Les lots doivent-ils être égaux ?

·         8) Les familles recomposées peuvent-elles organiser une donation-partage ?

·         9) Comment les petits-enfants peuvent-ils participer ?

·         10) La donation-partage est-elle préférable à une ou plusieurs donations consenties directement aux petits-enfants ?

·         11) Une donation-partage qui inclut les petits-enfants permet-elle d'alléger davantage encore les droits de donation ?

·         12) Donation graduelle ou donation résiduelle, dans quel cas peut-on les utiliser ?

·         13) Quels sont les risques d'une donation-partage ?

·         14) A retenir

·         15) Si vous avez déjà fait des donations

·         16) Quels frais ?

·         17) Glossaire

, Ouverture de succession, Droits de donation

·          

 

La donation-partage en 12 questions

Étendue aux petits-enfants,  élargie aux familles recomposées, la donation-partage vient d'être remise au goût du jour. Elle est plus que jamais la voie royale pour éviter les conflits familiaux.

Les Français ont pris l'habitude de donner un coup de pouce à l'un de leurs enfants, puis à un autre et, parfois, un peu plus tard, d'aider aussi les petits-enfants. Mais ces donations à répétition, même lorsqu'il s'agit de dons d'argent consentis officiellement et déclarés aux impôts, peuvent finir par susciter des conflits familiaux quand vient l'heure de solder les comptes lors de la succession des donateurs.
Un danger que permet d'éviter la 
donation-partage, celle qui réunit les parents et les enfants -et éventuellement les petits-enfants- chez le notaire, autour d'un même acte. Un outil pratique, qui n'est pas aussi complexe qu'on le croit parfois, et qui est devenu plus efficace encore depuis le 1er janvier 2007.

 

1. Qu'est-ce qu'une donation-partage?

C'est une donation qui permet de gratifier plusieurs enfants en même temps et de partager entre eux des biens. Il peut s'agir d'argent, de titres, de meubles, de biens immobiliers… On peut donner la nue-propriété d'un bien ou la quote-part d'un bien détenu en indivision.

2. Qu'a-t-elle de plus que d'autres formes de donation?

Si la donation-partage réunit tous les enfants, qu'ils reçoivent chacun un lot et que les parents ne gardent pas l'usufruit sur une somme d'argent (voir question 4), il ne sera pas nécessaire de réévaluer les biens donnés au décès des donateurs, quelle que soit la valeur qu'ils peuvent prendre ou perdre d'ici là.

Ce n'est pas le cas des autres donations: si un parent donne à un seul de ses enfants ou, même, transmet à chacun d'entre eux des biens par des donations différentes, il faudra alors refaire les comptes lors de sa succession. Et, ce jour-là, pour déterminer la part d'héritage de chaque enfant, le notaire ne pourra pas se référer seulement à ce que valaient les biens au moment où ils ont été donnés. Il devra tenir compte de ce qu'ils valent au jour du décès. Mais, si un enfant a fait d'importants travaux depuis la donation, le bien sera aussi évalué en tenant compte de son état d'origine. Ces calculs sont parfois douloureux.
 

Par exemple:
Un père a donné la même somme à chacun de ses fils mais l'un d'eux en a profité pour acheter un appartement -qui a depuis doublé de valeur-, tandis que l'autre a tout dépensé, le premier sera présumé avoir reçu le double de ce que son frère a recueilli, puisque c'est ce que vaut aujourd'hui son logement. Pour compenser, il aura donc droit à une part plus faible que son frère sur l'héritage de leur père. 

Dans le pire des cas, si cela ne suffit pas pour permettre à son frère de toucher sa part, il devra même lui verser une soulte, et partager en quelque sorte avec lui la plus-value réalisée sur son logement. Attention, ce calcul ne joue que pour le partage entre les héritiers! Il n'a aucune incidence fiscale car les droits de donation pour les biens en question ont déjà été réglés et le fisc ne demande rien de plus.


Suite : Qu'est-ce qu'une donation-partage ?

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