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 «POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV,APF69. N°7,01, 2006  

Editeur : Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr    

    

Résumé d’un exposé fait par H.BOEUF chargé de mission CSC  

 

SE PROPOSER POUR LE DON POST-MORTEM  DE SON CERVEAU ET DE TISSUS, AU PROFIT DE LA RECHERCHE MEDICALE

 

 Hubert & Paula BŒUF

 

En résumé, pour qui habitant  Lyon ou la région serait intéressé de participer, s’adresser à l’hôpital neurologique Pierre Wertheimer  Professeur CONFRAVEUX  59 Bd Pinel 69677 BRON cedex . Pour les autres régions s’adresser à Nathalie TOBAL coordinatrice administrative de la DTPM

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L’utilisation de tissus humains en recherche a joué un rôle très important dans la compréhension des causes des maladies neurologiques, mais il reste un long chemin à parcourir car pour beaucoup d’entre elles, les causes restent inconnues . Nombre de maladies neurodégénératives & neuro-génétiques sont des maladies rares dites  « orphelines », orphelines entre autre de recherches, donc de thérapie et de chance de guérison, ou plus modestement de ralentissement de leur évolution. Et même lorsqu’un gène impliqué dans une de ces maladies a été identifié, les chercheurs doivent encore travailler sur du tissu (muscle, tissu cérébral ou de la moëlle épinière prélevés juste après le décès).

 

Malgré les progrés de l’imagerie médicale, il demeure indispensable de disposer de matériel humain. Or les chercheurs sont souvent confrontés à une pénurie de ce précieux matériel pour la poursuite de leurs travaux.

Les modèles de cellules en culture ou les animaux sont utiles, mais ils ne reproduisent que partiellement ce qui se passe chez les hommes. Les chercheurs ont donc besoin de valider leurs découvertes sur des échantillons de tissu prélevés sur des malades, mais aussi sur des sujets sains à des fins de comparaison. Ces tissus témoins sont fondamentaux car ils serviront de standard dans les comparaisons avec les tissus porteurs de maladie neurologique.    

Toute personne peut donc faire un tel don, qu’elle soit en bonne santé ou non. Il faut savoir également qu’il n’y a aucune limite d’âge. Après prélèvement les dons deviennent anonymes.

Afin que les recherches sur les prélèvements de Tissus Post Mortem puissent se réaliser, il est indispensable que la personne désireuse de faire ce don à visée scientifique l’exprime explicitement par écrit en spécifiant plus particulièrement qu’elle donne son consentement pour les recherches génétique ; sans cette précision il ne sera fait aucune recherche en génétique sur son don.

France Parkinson détient une Banque de cerveaux qu’elle mettra le jour venu à la disposition de la fédération des banques de cerveaux dans laquelle se retrouveront toutes les associations (AFM, ALZHEIMER, AFAF, CSC,       HUNTINGTON, RETINA, PSP, PARKINSON, SLA, toutes associées avec des Chercheurs & l’INSERM au sein de la DTPM …)

Contacter le professeur Duyckaerts neuropathologiste ou Nathalie Tobal

Coordinatrice de la Cérébrothèque Parkinson – N° Vert : 0 800 531 523

INSERM U679 - Hôpital de la Pitié Salpêtrière – Courriel : tobal@ccr.jussieu.fr

Ou le professeur Confavreux, neurologue et spécialiste de la sclérose en plaques,

Hôpital Neurologique et Neurochirurgical Pierre Wertheimer de Lyon qui

Travaille actuellement à l’élaboration d’une banque de tissus humains.

 

Contrairement au « don de son corps à la science », géré par les facultés de médecine et destiné exclusivement à l’enseignement et à la recherche en anatomie, le prélèvement sur un défunt est soumis à des procédures administratives, juridiques et éthiques très précises. Il faut d’abord transporter le corps sans mise en bière jusqu’au centre de prélèvement. Réaliser le prélèvement dans un délai de 24 heures, sachant qu’il ne peut s’effectuer que dans un laboratoire d’anatomopathologie spécialement habilité, le conditionner, le stocker et le mettre à disposition pour les laboratoires de recherche. Puis organiser, dans les 48 heures maxima après le décès, le retour du corps à sa famille suivi des soins de thanatopraxie afin de n’interférer en rien le processus funéraire. Il n’y a donc à ce moment pas de temps à perdre en formalités administratives.

 

Plusieurs membres de la famille proche, les médecins traitants (généraliste et neurologue) et éventuellement l’entreprise avec laquelle vous auriez passé un contrat d’obsèques doivent être avertis de cette volonté. Il est aussi conseillé de prévenir les services communaux responsables en matière d’obsèques (maire ou police municipale) car le décès peut avoir lieu loin d’un centre de prélèvement et il est alors nécessaire d’effectuer rapidement « un transport du corps sans mise en bière ». Il est à noter que cette pratique est acceptée par les principales religions monothéistes de France (Chrétiennes, Islam, Judaïsme).

 

Le don d’un peu de soi est important pour les nôtres et tous les autres au moment où ce peu de soi ne nous est plus indispensable.

N’est-ce pas la moindre des générosités envers les générations futures et une contribution à leur avenir ?

 

Hubert  & Paula BOEUF

Association  « Connaître les Syndromes Cérébelleux »

1 rue vieux puits Domino – 17190 St Georges d’Oléron

Tel : 05 46 76 54 94

Courriel : paula.hubert.domino@cegetel.net  

 

Remerciements

1/ A Josette Brossard, animatrice du groupe initiative maladies rares à l’APF69, et initiatrice de la rencontre d’information à laquelle il est fait référence ici, ce 18 mai 2005.

E-Mail : brossard.marie-agnes@wanadoo.fr

 2/ à Jean-Marie GROS, pour avoir rédigé ce texte, compte-rendu de la rencontre,  qui a été relu par H & P. Bœuf.

E-Mail :  jm.gros@infonie.fr.     Site Internet: : http://pelic-hand.site.voila.fr

 

LEXIQUE : DTPM = Groupe de travail national « Don de Tissu Post Mortem »

Associations de malades : CSC =  Connaître les Syndromes Cérébelleux

  AFAF = Association Française de l’Ataxie de Friedreich

PSP= Paralysie Supranucléaire Progressive

SLA = Sclérose Latérale Amyotrophique