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 «POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP », trimestriel GIPHV,  N°10.10. 2006                                Editeur  : Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr                                                                              Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm

 LES 10 REPROCHES FAITS AUX FEMMES PAR LES HOMMES 

 

 Le Progrès, de lundi 26 mars 2006.

 

A l’occasion de la journée de la femme, organisée le 8 mars, nous publions les dix reproches majeurs que font les hommes à leurs compagnes, et les réponses des filles de la rédaction du Progrès. Des consoeurs sur la défensive…

 

1 - On prend trop de place (dans le travail, les placards, la salle de bain, leur vie…)

         Normal, on occupe le terrain où ils sont absents. Au travail, on fait le max. Dans les placards, on prend de la place car on doit être élégante. Dans la salle de bain, on prend soin de nous, ce qui n’est pas toujours le cas chez eux.

          Mais quand on leur laisse de la place, ils hésitent à la prendre : dans les armoires, puisque généralement ils ne font pas beaucoup de rangement, dans la vie de couple où ils fuient les responsabilités « ménagères » et s’en remettent… à notre jugement ! Mais sans nous, leur vie serait vide !

 

2 - On veut toujours que tout soit fait à notre idée

         C’est souvent parce que nos hommes en manquent… Un meuble à acheter, des travaux à commencer, un petit voyage de quelques jours à organiser… Si, à un moment, la femme n’appuie pas sur le bouton « action », rien ne se fait…

 

3 - On est trop dépensières

         C’est un mythe. La preuve : on attend souvent les soldes pour vider les magasins… et dans le même temps les comptes en banque ! Ce ne sont pas les femmes qui iraient claquer plus de vingt plaques dans une voiture ou dans un gadget dernier cri qui terminera inévitablement dans un coin, cassé, sous la poussière.

          C’est nous qui assurons 90 % des achats de la maison, donc on dépense plus. Uniquement pour le foyer. Proposons leur de gérer le budget, d’établir la liste des courses, de faire les magasins pour racheter la garde-robe des petits derniers qui ont grandi trop vite, et ils seront alors plus dépensiers que nous. Il n’y a qu’à les laisser au rayon bricolage pour voir ce que ça donne.

 

4 - On ne s’intéresse pas qu’à eux (on donne trop de temps à notre boulot, nos copines, nos enfants, nos mères…)

         Encore heureux ! Autrement le quotidien en pâtirait sacrément ! Une femme bien dans ses baskets, - et avec son mari – c’est une femme qui pense à elle. On vous aime, mais parfois on a besoin de se retrouver entre copines pour échanger trucs et astuces, histoire de se faciliter la vie et pourquoi pas même gagner du temps pour vous.

On a aussi besoin de se retrouver entre nous pour se confier, et pour se défouler aussi.

Et lorsque nous nous intéressons à leur mère, c'est-à-dire notre belle-mère, ils sont bien plus heureux d’échapper à une séance de psy supplémentaire pour nous en empêcher.

 

5 - On veut trop jouer à la psy (et les faire parler d’eux et de nous…)

         Ça, c’est quand ça les arrange… Quand un homme a un petit coup de blues, il est bien content de trouver une oreille attentive, une petite main qui lui gratouille le dos, et des paroles réconfortantes pour lui remettre son ego d’aplomb. On parle de choses, on porte de l’intérêt à nos hommes. De quoi se plaignent-ils.

Si on est trop près d’eux, ils étouffent.

Si on est trop loin, ils chougnent.

Il faut savoir ce que l’on veut dans la vie.

 

6 - On n’est pas de bonnes gardes-malades

Car ils sont d’affreux malades, à la limite des hypocondriaques, où le moindre petit rhume les rend agonisants, et un 37,3° de fièvre les empêche de débarrasser la table, par exemple.

On n’a pas que ça à faire ! Qui s’occupe de faire tourner la maison, les lessives, de moucher les nez des petits et de leur cuisiner des petits plats ??

Et nous, on se plaint lorsque l’on est VRAIMENT malades ?

 

7 - On n’est pas de bons copilotes

         Comme habituellement, nous faisons face à toutes les situations, ils ne comprennent pas que dans ce cas là nous n’ayons pas une réponse instantanée. Parce qu’ils sont persuadés que la conduite est réservée aux hommes et que les femmes sont incapables de conduire correctement. Mais pourquoi les assurances font-elles des tarifs préférentiels aux femmes.

 

8 - On ne les laisse pas s’amuser (jeux vidéo, foot…)

         Comme si nous, on avait le temps de s’amuser ! Pourtant, ils sont incollables sur les derniers jeux vidéo sortis dans le commerce, le classement des équipes de foot, le score du match à peine terminé. Il faudrait q’ils grandissent un peu : pendant ce temps, le garage n’est pas rangé, la voiture pas lavée, l’étagère pas posée…

 

9 - On n’a pas aussi souvent envie de faire l’amour qu’eux

         C’est là encore un mythe. Une femme a constamment besoin d’être séduite. Franchement, comment dire oui à un homme qui s’affale sur le lit, s’engouffre sous la couette et pose mollement une main sur votre corps du genre, « allez, on y va chérie ! ». Comme si c’était du tout cuit. Vous le savez, derrière les wonder women que nous sommes, demeure un cœur d’artichaut prêt à fondre si tant est qu’on sache le préparer. Il nous faut de la tendresse, des gestes simples, des attentions, des mises en conditions. Un petit conseil : ce qui dope notre libido, c’est la farniente, les plages de sable blanc, les palmiers et la mer… à quelques heures d’avion de préférence.

 

10 - On est de mauvaise foi (la preuve, les réponses qu’on va leur faire)

         Autant que les hommes qui disent ne pas avoir assez de temps pour s’occuper de la maison car ils travaillent. Pas tant que ça, mais vous nous aimez comme ça… Et tous, nous n’aspirons qu’à une chose ; l’amour, la compréhension… et la tendresse, bordel !