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«  POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV. N°12; 04, 2007

 Editeur :Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr                                                      

 Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm

 

LES DEPENDANCES QUI VOUS GOUVERNENT. COMMENT S’ EN LIBERER ?

 

                                      DR William LOWENSTEIN

 

Ouvrage publié en 2005, aux éditions Calmann-Lévy , 298 pages.

 

Extraits et notes,  de Henri Charcossset 

Addiction , nom féminin, a le sens de dépendance.

 

DR William Lowenstein ( W. L.)  distingue les addictions avec drogues, les addictions sans drogues (comme la cyberdépendance), et les comportements à la frontière de l’addiction (comme les consommations excessives de café, thé, chocolat).

 

 Les mécanismes de la dépendance (W. L, p 15 à 33)

         Nous sommes tous dépendants… Au fil du temps nous sommes censés acquérir notre autonomie et notre indépendance… mais il nous faudra toujours rester dépendants. Une vie d’homme. Une vie de dépendance. Pour tous.

         En plus de ces dépendances vitales, il en existe d’autres que nos comportements excessifs ou la consommation de substances vont créer… Le dépendant n’a plus le choix.

         Quelle que soit l’addiction, le mécanisme qui mène un usager occasionnel à la dépendance reste toujours le même. Tout commence par l’usage, simple, curieux ou convivial. Certains passent en quelques mois au deuxième stade : l’abus ou l’usage nocif… Brutale ou progressive, la dépendance s’installe dès qu’on ne peut plus se passer de l’objet ou de la substance choisie, sous peine de souffrances physiques ou/psychiques…

         Même s’il est conscient des dangers que génère sa conduite, le sujet sera pourtant incapable de décrocher… A l’arrêt d’une addiction et bien des années plus tard, le dépendant ne sera pourtant jamais certain d’être à l’abri d’une nouvelle crise…

         L’addiction est une authentique maladie. Une maladie du cerveau. Nous sommes inégaux face à l’addiction dont les causes sont multifactorielles : génétiques, physiologiques, sociales, familiales, etc. Le point commun à tous les patients addicts qui viennent me (W.L.) voir est, sans aucune hésitation, l’hypersensibilité. Ce sont des malades de l’émotion.

 

4. La cyberdépendance, W.L., p 145-161

         Pour le moment, notre pays semble avoir du mal à prendre au sérieux l’hyperactivité cybernétique… La cyberdépendance comporte les mêmes symptômes que n’importe quelle addiction. La perte de contrôle, la tolérance, c’est-à-dire le besoin de passer de plus en plus de temps sur Internet pour obtenir une satisfaction. En cas de sevrage, une agitation psychomotrice, une anxiété, une irritabilité et enfin une pensée obsédante ou des rêves à propos d’Internet risquent de se manifester.

         Un test destiné à évaluer le degré de dépendance à Internet : le « Virtual Addiction Test » est accessible, en américain, sur le site :

www.net-addiction.com 

         Les consultations pour cyberdépendance vont nous (W.L.) permettre de découvrir le véritable problème, souvent bien plus important que le motif initial de la consultation.

         Grâce à l’anonymat, le cyberespace offre la possibilité à des individus défaillants sur le plan du narcissisme d’incarner leur idéal …ce qu’ils aimeraient être dans la vie et qu’ils ne sont pas.

         Dans la cyberdépendance, la réversibilité est plus aisée à atteindre que dans une addiction aux substances… Bien que la cyberdépendance doive être traitée de la même façon que les autres addictions, elle ne nécessite pas d’hospitalisation, mais une approche essentiellement psychothérapique…

         L’important est de montrer aux cyberdépendants qu’il existe d’autres distractions, d’autres vies, d’autres choix que ce refuge virtuel.

         Il faut veiller à ne pas diaboliser la cyberdépendance. Les comportements excessifs sont extrêmement rares.