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POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC
UN HANDICAP »,trimestriel GIPHV,APF69.N°7; 01.2006
Editeur :Henri Charcosset, E-Mail :
charcohe@club-internet.fr
GUERIR, le stress, l’anxiété et la dépression
sans médicaments ni psychanalyse
Ch 10
pp 167-182 - Prozac ou Adidas ?
Même
lorsqu’on est convaincu de l’importance d’un exercice régulier, rien n’est plus
difficile que de l’intégrer dans son quotidien. Encore plus lorsque vous êtes
déprimé ou stressé.
Il
n’est pas nécessaire d’en faire beaucoup. L’important est que l’exercice soit
régulier. La quantité minimale pour avoir un effet sur le cerveau émotionnel
est vingt minutes d’exercice trois fois par semaine. Il faut choisir une forme
d’exercice qui vous amuse.
Pour
apaiser votre cerveau émotionnel et vivre en harmonie avec lui, il suffit
d’utiliser quelques principes d’hygiène affective.
Ch 11 pp
183-199 - L’amour est un besoin biologique
Le
cerveau émotionnel est construit pour émettre et recevoir sur le canal de
l’affect. Le contact émotionnel est, pour les mammifères, un véritable besoin
biologique, au même titre que la nourriture et l’oxygène.
La
physiologie des mammifères sociaux n’est pas indépendante de tout le reste. A
chaque instant, sa régulation optimale dépend des relations que nous avons avec
autrui, surtout avec les gens qui nous sont proches émotionnellement.
Les
personnes âgées ayant un animal domestique ont une
bien meilleure résistance physiologique aux difficultés de la vie et consultent
beaucoup moins souvent leur médecin. Le simple fait de s’occuper d’une plante
réduit de moitié la mortalité des pensionnaires en maison de retraite.
L’important,
c’est le sentiment de pouvoir être soi-même, complètement, avec quelqu’un
d’autre. De pouvoir se montrer faible et vulnérable autant que fort et radieux.
De pouvoir rire mais aussi pleurer. De se savoir utile et important pour
quelqu’un. Et d’avoir un minimum de contacts physiques chaleureux. D’être aimé,
tout simplement.
Ch 12
pp 201-218 - La
communication émotionnelle
Quatre
attitudes détruisent toutes les relations sur leur passage. La première est la critique.
Critiquer l’autre au lieu de lui présenter simplement une doléance ou une
requête. La deuxième est le mépris. Les troisième et quatrième sont la
contre-attaque et le retrait total.
Le
retrait total est une spécialité masculine qui a le don d’énerver
particulièrement les femmes. L’un des protagonistes finit par quitter le champ
de bataille, en tout cas émotionnel. Alors que l’autre recherche le contact,
demande à lui parler, il se renfrogne, regarde ses pieds ou se cache derrière
son journal « en attendant que ça passe ». On passe à la violence
physique, tentative désespérée de renouer le lien avec l’autre. Le retrait
affectif n’est pas une façon efficace de gérer les conflits.
Tout dire mais sans violence. Le
premier principe de la communication non violente est de remplacer tout
jugement –c’est-à-dire toute critique- par une observation objective. Le
deuxième principe est d’éviter tout jugement sur l’autre pour se concentrer
entièrement sur ce que l’on ressent. Dire à l’autre ce que l’on ressent, et
aussi lui faire part de l’espoir partagé qui a été déçu.
Le Dr
David Servan-Schreiber donne aux jeunes médecins une carte en six points :
« S.P.A.-C.E.E. ». S Comme Source. Il faut d’abord s’assurer que l’on
s’adresse bien à la personne qui est la source du problème et qu’elle a les
moyens de le résoudre. P pour Place et Moment propices à la discussion.
A comme
Approche amicale. C comme Comportement objectif. E Comme Emotion. E pour Espoir
déçu.
Ch 13
pp 219-232 -
Ecouter avec le cœur
La technique
ici proposée se résume en cinq questions qui se succèdent assez vite, avec
comme moyen mnémotechnique pour s’en souvenir : « les Questions de
l’ELFE ».
Q pour « Que s’est-il passé ? »
L’important est d’écouter la personne en l’interrompant le moins possible
pendant trois minutes, mais à peine plus.
E pour
« Emotion ». La question à poser : « Quelle émotion as-tu
ressentie ? »
L pour « Le plus difficile ».
« Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous ? » Question
magique qui sert à focaliser l’esprit de celui qui souffre.
F pour « Faire Face ». « Qu’est-ce
qui vous aide le plus à faire face ? ». On tourne l’attention de
celui à qui on parle vers les ressources qui existent déjà autour de lui et qui
peuvent l’aider à s’en sortir, se ressaisir.
E pour « Empathie ». Enfin, pour conclure
l’interaction, il est toujours utile d’exprimer avec des mots sincères ce que
l’on a éprouvé en écoutant l’autre. Le plus souvent quelques mots très simples
suffisent, du type : « Je suis désolé de ce qui vous est arrivé ;
j’étais ému, moi aussi, en vous écoutant ».
Nous
ne pouvons pas vivre heureux, nous ne pouvons pas guérir au fond de nous-même, sans trouver un sens au monde qui nous entoure,
c’est-à-dire dans ce que nous apportons aux autres.
Ch 14
PP 233-240 – Le lien aux autres
La vie
est une lutte. Et c’est une lutte qui ne vaut pas la peine d’être menée pour soi seul.
Aujourd’hui
nous sommes dans le cœur d’un mouvement planétaire vers l’individualisme
« psy » ou le « développement personnel ». Les grandes
valeurs en sont l’autonomie, l’indépendance, la liberté, l’expression de soi.
Le coût à l’indépendance, c’est l’isolement, la souffrance et la perte de sens.
En fait, plus nous sommes intégrés dans une communauté qui nous importe, plus
nous avons le sentiment d’avoir un rôle, une place, qui compte pour les autres
–quelques autres-, plus il nous est facile de sortir de nos sentiments
d’anxiété, de désespoir, de manque de sens.
L’implication
dans la communauté, c’est le fait de donner de sa personne et de son temps pour
une cause dont nous ne tirons pas de bénéfice matériel en retour. C’est une des
activités les plus efficaces lorsqu’il s’agit de pallier le sentiment de vide
qui accompagne si souvent les états dépressifs.
Ch 15
pp 241-249 - Par où commencer ?
Les
différentes approches proposées ci-dessus possèdent une forte synergie :
il n’est pas nécessaire d’en choisir une à l’exclusion des autres. Elles se
renforcent toutes mutuellement.
L’anxiété
et la dépression sont des maladies chroniques par excellence. Le meilleur
traitement que la médecine conventionnelle ait à offrir pour une dépression
chronique combine la psychothérapie et le traitement par un médicament.
La
première chose à faire est d’apprendre à contrôler son être intérieur. Il est bon
de découvrir sa capacité de cohérence cardiaque et d’apprendre à entrer dans
cet état de cohérence cardiaque au moindre stress.
Ensuite,
il faut identifier, si possible, des événements douloureux du passé qui
continuent d’évoquer des émotions difficiles dans le présent. Il suffit
généralement de quelques séances d’EMDR pour nettoyer les conséquences de ce
lourd passé.
Il
faut toujours faire l’inventaire des conflits chroniques dans les relations
affectives les plus importantes. Apprendre à contrôler sa cohérence cardiaque
permet aussi de mieux gérer ses relations affectives. La communication
émotionnelle non violente est également une méthode directe et remarquablement
efficace pour harmoniser les relations affectives et retrouver l’équilibre de
soi.
Presque
tout le monde bénéficiera d’une modification de son alimentation. De même, nous
devrions tous nous demander si nous pourrions sans trop d’effort changer notre
manière de nous réveiller le matin. L’acupuncture par contre est surtout
recommandée à ceux qui souffrent de problèmes physiques en plus de leur
souffrance émotionnelle.
Et
finalement, pour atteindre la véritable paix intérieure, il est souvent
essentiel pour nous de trouver un sens plus profond au rôle que nous jouons
dans notre communauté, au-delà de notre famille immédiate.