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Janvier 2012
JE N’AIME PAS MON CADEAU ! ET APRES...
Catherine MAILLARD
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/bien_avec_les_autres/14831-deception-cadeau.htm
A la course aux cadeaux
succède fatalement une autre étape, celle de l’ouverture des vôtres. Pas
toujours réussie, hélas ! Entre débordements de joie pour les uns, et
déception pour les autres. Se sentir dépitée à ce moment-clé est loin d’être
anodin. Décryptage de vos déceptions et les pistes pour sauver votre soirée.
Les douze coups de minuit sonnent aussi le
moment tant attendu de l’ouverture des cadeaux. Pour les petits comme pour les
grands, la ruée sous le sapin, va bon train. Déballer l’objet de toutes vos
attentes devrait vous mettre en joie, et allumer des étincelles dans vos
yeux... Bref, vous faire un sacré plaisir. Ce n’est pas toujours le cas !
Pas vraiment inspiré ni à la hauteur de vos attentes, le présent ne fait pas
toujours mouche. Pire, vous pouvez même vous sentir flouée, et déçue. En
réalité, "c’est bien notre capacité à recevoir, au-delà de l’objet en
lui-même, qui est en jeu" explique Sarah Serievic1, psychothérapeute,
formée au psychodrame. Un cadeau en dit long sur la nature de nos liens avec
l’autre, tout comme notre amour de soi !
La déception au
rendez-vous !
Papiers de fêtes, et étiquettes de contes de fées,
tout y est ! Pourtant, avant même de l’avoir ouvert, vous voilà en prise à
bien des réflexions intérieures. "Il est trop gros, comment vais-je le
ramener" rumine déjà Louise. "C’est sûr, c’est encore une écharpe en
laine" se lamente Philippe. La mentalisation qui précède l’ouverture, tout
comme le cortège de pensées négatives qui défilent, en disent long sur une
difficulté à recevoir, qui demande de se rendre disponible... à l’inconnu.
Alors que la plupart du temps, nous sommes en train de lister tout ce à quoi on
s’attend, et qui n’est sûrement pas niché là sous ce joli papier Fnac alors que
vous rêvez d’une minaudière Dior.
"Accueillir est le maître-mot",
insiste Sarah Serievic. Lâchez le contrôle, et
ouvrez-vous au plaisir d’être surpris. Le DVD de Vanessa Paradis offert par
votre Jules en raconte peut-être plus sur votre histoire qu’une palette de
maquillage !
Lâcher la
dévalorisation
À peine déballé votre cadeau, vous ne
pouvez pas arrêter de penser un "c’est tout !" flanqué d’un
faible sourire sur votre visage. Ce n’est pas tant qu’il vous déplait, c’est
peut-être pire, vous pouvez avoir le sentiment que vous "valez finalement
peu de chose". Pour la psychothérapeute Sarah Serievic,
"plus que l’objet en lui-même, un cadeau nous renvoie à l’amour que l’on a
de soi-même". Quand on s’aime peu, l’impression de ne pas avoir de valeur
aux yeux des autres domine.
Toutefois, nos perceptions sont parfois
erronées, et ce malaise ne date sans doute pas d’aujourd’hui. "Dans
l’enfance, quand on n’a pas reçu ce qu’on pensait devoir recevoir, le sentiment
de ne pas "valoir" davantage perdure" analyse l’art-thérapeuthe Lydia Rozenberg (2).
Adulte, on peut rester campé dans une demande de réparation que notre conjoint,
ni qui que ce soit d’autre ne pourra combler. Lâchez le passé, et sautez plutôt
à pieds joints dans l’instant présent.
Le cadeau
"poison" !
Durant Noël, la trêve n’a pas toujours
lieu, et certaines querelles s’expriment par le biais du présent que l’on
offre. Alors le cadeau peut se révéler lourd de sens. "Noël dernier, ma soeur m’a offert une Bd "comment trouver son jules et
le garder", alors que je suis célibataire" confie Angélique.
"Recevoir nous prive d’une liberté, celle de dire je n’aime pas… Nous nous
retrouvons alors dans l’obligation de le prendre" explique Lydia Rozenberg. Le revendre sur e.bay peut momentanément vous
soulager.
Toutefois, quand le cadeau est mal vécu,
il est préférable de poser une parole, une fois la fête passée. "Prenez un
temps pour partager à l’autre combien son cadeau a eu l’effet d’une gifle"
ajoute Sarah Sérievic. Ensuite rien ne vous empêche,
de l’offrir à quelqu’un, à qui ça fera vraiment plaisir.
La vogue des
chèques-cadeaux
En apparence, la vogue des chèques
cadeaux, peut éviter bien des désagréments. Toutefois, ce qui peut paraître
pratique dans un premier temps ne remplit pas toujours son rôle. S’émouvoir à
l’ouverture d’un chèque cadeau reste difficile puisque ce type de cadeau cache
une paresse, ou un manque d’investissement affectif, que l’on justifie par le
manque de temps. En réalité, il révèle surtout notre difficulté relationnelle.
"Rencontrer l’autre dans son désir, et chercher à le satisfaire est
forcément confrontant, tout comme plonger dans son plaisir à offrir"
explique Sarah Serievic. Quand aucun de ces
ingrédients ne figurent au menu, on évite juste le risque de déplaire, mais
est-ce là l’essentiel ?
Catherine Maillard, mis à jour le 22
décembre 2011
1. Sarah Serievic, psychoyhérapeute, auteur de "Rompre avec nos rôles.
Éloge d’être soi." Editions Souffle d’or.
Elle a élaboré une forme originale de thérapie, le "Théâtre authentique".
2. Lydia Rozenberg, art-thérapeute, animatrice de stages de clowns, où
apprendre à donner et recevoir est au coeur de
l’atelier.
Croyez-vous
au Père Noël ?
La
Famille, c’est sacré !
Note de Henri Charcosset,
webmestre : Pour revendre, voir par exemple : http://www4.fnac.com/Guides/evenements/revendezfacilement/default.aspx?OriginClick=YES&Origin=mail_3364cd8