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Janvier
2009
AUTOMEDICATION DE LA DOULEUR
DOCTISSIMO
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Douleur aiguë, chronique, ponctuelle, fréquente, vive ou bien diffuse... Il n'est pas toujours facile d'exprimer son ressenti face à une douleur. Et si mettre des mots sur une sensation n'est pas toujours évident, trouver à qui en parler ne l'est pas plus. Doctissimo fait le point sur les interlocuteurs privilégiés en cas de douleur.
Le meilleur moyen de soulager une douleur, quelle qu'en soit la cause, c'est d'abord d'en parler à un professionnel de santé. Mais il n'est pas toujours évident de trouver le bon interlocuteur. Pour ne plus souffrir en silence, Doctissimo fait le tour d'horizon des médecins les plus consultés.
Maux de tête ou de ventre... Ces petites douleurs occasionnelles ne
nécessitent pas toujours de consulter un médecin. Votre pharmacien peut alors
vous conseiller. En effet, de nombreux médicaments en vente libre, tels que
l'aspirine, le paracétamol ou l'ibuprofène, peuvent soulager les douleurs passagères.
Il convient néanmoins, pour éviter toute interaction médicamenteuse, de
signaler vos traitements en cours à votre pharmacien. Ce professionnel de santé
sera à même de vous proposer un médicament adapté à votre situation. Dans le
cas contraire, il vous dirigera vers votre médecin.
La souffrance n'est
pas normale en soit. Même si cette sensation désagréable n'est pas toujours le
symptôme d'une maladie, elle doit toujours être prise en charge. Il est donc
indispensable d'en parler, face à n'importe quelle souffrance. Le médecin
généraliste est alors le professionnel de santé privilégié.
Parce qu'il vous connaît et qu'il a tissé avec vous une relation de confiance,
votre médecin généraliste est plus à même de prendre en charge votre douleur.
En effet, près de 70 % des Français consultent leur médecin généraliste
lorsqu'ils souffrent1. Lui seul saura mettre en place un traitement
adapté à chaque patient. Mais quand les médicaments prescrits ne suffisent pas,
le médecin généraliste peut orienter son patient vers une consultation
spécialisée. En effet, certaines douleurs nécessitent des prises en charges
spécifiques.
De tous les spécialistes, le rhumatologue est le professionnel le plus
consulté pour cause de douleur. Le vieillissement de la population et les
modifications du corps liées à l'âge expliquent cette tendance. Spécialiste du
squelette humain, le rhumatologue traite les douleurs articulaires, de la colonne
vertébrale, des muscles et des os.
Après le rhumatologue, les autres spécialistes régulièrement consultés pour des
douleurs sont généralement les gastro-entérologues, les gynécologues, les
pédiatres et les neurologues. Chacun de ces spécialistes permet alors aux
patients de bénéficier d'une écoute attentive, et d'une prise en charge
particulière de leurs douleurs.
Briser le silence est un premier pas vers la sortie du cercle vicieux de la douleur. Mais seuls des professionnels de santé peuvent établir un diagnostic, et mettre en place un traitement efficace et adapté à chacun. Alors si vous souffrez, n'hésitez plus : parlez-en à votre médecin.
Sarah Laîné - Le 15 septembre 2008
1 - Etats généraux de la douleur, Sondage TNS Sofres, avril 2003
Forum Douleur
Forum
Rhumatisme
Voir aussi : |
Les médecins les plus consultés |
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En moyenne, 70 % des
personnes de plus de 65 ans souffrent de douleurs1. Avec dans les
pays développés plus de la moitié des femmes et un tiers des hommes vivant
jusqu'à plus de 80 ans, il est indispensable de prendre en compte ces douleurs,
de les identifier et surtout de les traiter.
Si chacun a sa propre résistance à la
douleur, une règle doit pourtant faire usage : ne pas minimiser
l'expression de la souffrance chez les personnes âgées. En effet, il n'est
jamais "normal" d'avoir mal.
La durée d'évolution est l'élément principal
qui permet de distinguer une douleur aiguë d'une douleur chronique. En général,
une douleur aiguë a valeur de signal d'alarme et ne dure pas
plus de trois mois.
Au delà, si la douleur persiste aux traitements, elle est considérée comme
chronique. Celle-ci peut être liée à une maladie ou une déficience. Dans tous
les cas, l'entourage doit rester attentif à l'évolution des maux de la personne
âgée.
Reconnaître et évaluer la douleur peut s'avérer
complexe chez les personnes âgées car celles-ci n'osent pas forcément exprimer
leurs ressentis. Par ailleurs, les effets indésirables des médicaments, la dépression
ou encore les troubles de la mémoire
peuvent perturber la perception et l'expression des maux.
Enfin, la description de la douleur s'avère moins précise avec l'âge, même chez
les personnes dont les fonctions cognitives sont préservées. Mais avec un peu
d'observation, la souffrance peut se deviner. En effet, les modifications du
comportement ou des habitudes de la personne (appétit, sommeil,
loisirs...) sont des indices à repérer.
La douleur des personnes âgées peut s'accompagner
d'une baisse d'énergie, d'intérêt ou de concentration, voir de troubles
dépressifs. L'efficacité des traitements peut être alors remise en cause, dans
le cas de rééducation notamment.
L'âge peut modifier l'intensité des douleurs
selon les maladies. Dans le cas du zona par exemple, les troubles sont
favorisés par l'âge et d'autres séquelles peuvent persister à la guérison. Au
contraire, l'infarctus
qui entraîne habituellement une douleur particulière peut- être totalement
indolore chez le sujet âgé.
Enfin la douleur peut être un obstacle à la mobilité et engendrer un changement
de vie difficile à accepter. En plus des symptômes physiques, l'accompagnement
psychologique, l'attention et l'écoute sont donc des éléments à ne pas
négliger.
Delphine Tordjman - Le 15 septembre 2008
1 - Données, Institut Upsa de la douleur
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