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LES
CONDUCTEURS AGES SONT SOUVENT MONTRES DU DOIGT. A TORT. CE QUI N'EMPECHE PAS DE
SE POSER LES BONNES QUESTIONS. QUELS SIGNES DOIVENT ALERTER ?
Nolwenn NEVEU - Septembre 2008
http://www.notretemps.com/article/index.jsp?docId=2350500
Vous avez été nombreux à répondre à notre sondage " A quel âge
faut-il arrêter de conduire ? ".
A l'heure où nous écrivons cet article, vous étiez 37 % à penser que la
décision de ne plus conduire n'a rien à voir avec l'âge.
C'est aussi ce qui ressort de l'enquête du magazine Notre Temps, que
vous pouvez retrouver actuellement en kiosque.
Arrêter de conduire relève en effet davantage du comportement que de
l'âge, même s'il existe des risques liés à l'âge.
Notre dossier revient sur les critères définis par l'AARP * pour vous
aider à savoir si le moment est venu d'arrêter de conduire. Vous pourrez ainsi
prendre la bonne décision pour vous ou vos parents.
AARP : American Association of Retired Persons
Association nationale des 50 ans et plus aux Etats-Unis,www.aarp.org
• Les 15 signes qui doivent vous alerter :
1. |
Le fait de
se sentir mal à l'aise, nerveux ou d'avoir peur au volant |
2. |
La multiplication
des rayures et des cabosses sur la voiture, les barrières, les portes de
garages, les bornes… |
3. |
La
difficulté à se maintenir dans la voie de circulation choisie |
4. |
Le fait de
se sentir perdu |
5. |
Le manque
d'attention aux signaux routiers (en l'air et au sol) |
6. |
La
réaction tardive aux situations imprévues |
7. |
La
situation médicale qui peut affecter l'aptitude à conduire une voiture de
manière sûre |
8. |
Les arrêts
fréquents en catastrophe, à la limite du heurt |
9. |
La
difficulté à s'orienter ou à choisir la bonne direction aux croisements ou
aux entrées et sorties d'autoroutes |
10. |
Les coups
d'avertisseur des autres automobilistes à votre intention (ou à celle de votre
parent) et la colère de votre (sa) part à leur égard |
11. |
Les amis
et parents ne veulent plus monter en voiture lorsque vous conduisez (il/elle
conduit) |
12. |
La
difficulté à voir les deux côtés de la route quand vous regardez droit devant
vous (quand il/elle regarde devant lui/elle) |
13. |
Le fait
d'être facilement distrait ou le fait d'éprouver de la difficulté à rester
concentré en conduisant |
14. |
La
difficulté à se retourner pour regarder par-dessus votre (son) épaule au moment
d'un changement de direction ou de voie de circulation. |
15. |
Les mises
en garde fréquentes de la police (avertissements ou amendes), voire du
tribunal, au cours de la dernière année. |
• Que faire si vous constatez ces signes ?
Si vous constatez que votre comportement ou celui de vos proches répond
à l'un ou à l'autre de ces signes d'avertissement, vous pouvez vérifier la
qualité de votre conduite et rafraîchir vos connaissances dans une école de
conduite (ou inciter vos proches à le faire).
Vous pouvez aussi consulter votre médecin ou y accompagner vos proches,
si vous percevez des problèmes de concentration ou de mémoire.
Le médecin pourra également déceler d'autres symptômes qui nuisent à
votre conduite.
• Lire la suite : Comment aider vos proches à arrêter
de conduire ? REPRODUIT
CI-DESSOUS
Lire aussi :
• Sondage : les Français et la
sécurité routière
• Permis de conduire : comment
récupérer vos points ?
• Roulez en sécurité avec vos
petits-enfants
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COMMENT
AIDER VOS PROCHES A ARRETER DE CONDUIRE ?
Si vous avez remarqué chez vos proches des signes qui
vous laissent penser qu'ils doivent arrêter de conduire, vous pouvez les aider
à prendre cette décision. Nos conseils.
Nolwenn Neveu - Septembre 2008
http://www.notretemps.com/article/index.jsp?docId=2350501
Certains conducteurs ont conscience que leur
conduite devient dangereuse et ils n'hésitent pas à moins prendre le volant, ou
à arrêter définitivement.
Mais la plupart des conducteurs n'arrivent pas à
prendre cette décision, par peur de devenir dépendants des autres au quotidien.
Pour éviter de perdre leur autonomie et leur
place dans la société, ils continuent souvent à conduire malgré leurs
difficultés.
Parfois même, c'est leur situation médicale qui
les empêche d'évaluer leur comportement, comme un début d'Alzheimer par
exemple.
Vous pouvez cependant les aider à mieux
appréhender leur comportement.
L'AARP * vous guide en 4 étapes.
AARP : American Association of Retired Persons
Association nationale des 50 ans et plus aux
Etats-Unis, www.aarp.org
• Etape 1 : examinez la situation
Examinez les quinze signes d'avertissement
listés dans l'article précédent.
Ensuite, si vous le pouvez, partez en voiture
avec la personne concernée afin d'observer la qualité de sa conduite.
• Etape 2 : enclenchez la conversation avec le
conducteur sur sa conduite
Lorsque les gens vieillissent, ils ont tendance
à s'adresser en premier à leurs proches pour un avis désintéressé concernant
leur bien-être, et les questions de santé.
Reprenez la conversation le plus souvent
possible sur le sujet.
Essayez d'engager la conversation en manifestant
un réel intérêt chaleureux pour la personne et son bien-être, en vous basant
sur ce que vous avez observé.
• Etape 3 : suggérez des options variées en
fonction du degré de difficulté à conduire
La même solution n'est pas applicable à tous.
Arrêter la conduite est la solution dans
certains cas.
Dans d'autres, un arrêt prématuré de la conduite
va entraîner une baisse des capacités accélérée en raison du choc
psychologique.
Vous pouvez alors lui suggérer de faire évaluer
sa conduite dans une auto-école, de suivre des cours de remise à nouveau, de
limiter sa conduite à certaines heures du jour et à des itinéraires familiers.
Vous pouvez aussi l'encourager à adopter
progressivement d'autres modes de transport lorsque cela est possible :
covoiturage, famille, amis, transports publics, taxis…
Et l'accompagner lors de ses essais.
• Etape 4 : recherchez une aide complémentaire si
nécessaire
Si, suite à vos conseils, la personne ne vous
écoute pas et si ses difficultés à conduire s'accroissent, il peut devenir
nécessaire d'impliquer le médecin de famille.
En dehors du cercle des proches, il est souvent
la personne qui a le plus de crédibilité auprès de l'intéressé sur les
questions de santé.